vendredi, novembre 29, 2024

Hans Zimmer explore les raisons de l’inéligibilité de la bande originale de ‘Dune’, partage son attachement personnel à ‘Blitz’ et évoque sa joie lors des tournées.

Hans Zimmer, après sa tournée « Hans Zimmer Live », se concentre sur des projets comme « Blitz » et « Dune : Partie Deux ». Sa collaboration avec Steve McQueen pour « Blitz » évoque des souvenirs personnels liés à sa mère réfugiée pendant la guerre, influençant son approche musicale. Pour « Dune », il vise une continuité thématique, tout en plaidant pour la liberté créative face aux normes des Oscars. Sa passion pour la musique se reflète dans ses œuvres complexes et émotionnelles.

Hans Zimmer : Un Voyage Musical à Travers « Blitz » et « Dune : Partie Deux »

Hans Zimmer vient de conclure sa tournée mondiale intitulée « Hans Zimmer Live », et son studio à Santa Monica est un véritable sanctuaire de créativité, rempli d’instruments en tous genres. Actuellement, le compositeur se consacre à un projet mystérieux. Bien que notre conversation initiale soit prévue pour 20 minutes, Zimmer semble apprécier la diversion, plaisantant sur le fait que notre échange le détourne de son travail. Au final, notre discussion s’étend sur une heure captivante.

Collaboration et Émotions dans la Composition

En dehors de ses engagements de tournée, Zimmer s’est associé à des collaborateurs de confiance, notamment Denis Villeneuve pour « Dune : Partie Deux » et Steve McQueen pour le film « Blitz ». Ce dernier projet lui tient particulièrement à cœur, car il évoque des souvenirs personnels : sa mère, réfugiée juive allemande, a vécu le Blitz pendant la guerre. Zimmer explique comment cette connexion l’a influencé dans sa composition.

Pour « Blitz », Zimmer a souhaité créer une atmosphère de désespoir et de confusion, en s’efforçant d’évoquer les émotions d’un enfant. Il a fait appel à des musiciens de son entourage, tels que Molly Rogers et Tina Guo, pour produire des sons délibérément dissonants. « Je voulais que la musique transmette la terreur d’un enfant, » explique-t-il, soulignant l’importance des contradictions dans la composition.

La profondeur de son travail avec Steve McQueen reflète une véritable connexion artistique. Zimmer évoque comment les histoires personnelles de sa mère l’ont aidé à comprendre les sentiments d’impuissance et de peur qu’elle a pu ressentir. Ensemble, ils ont cherché à éviter le piège de la sentimentalité, optant pour une représentation brutale et authentique des événements historiques.

En discutant de « Dune : Partie Deux », Zimmer souligne la complexité de composer pour une suite. Contrairement aux franchises traditionnelles, « Dune » est une histoire continue, et il était essentiel pour lui de maintenir la cohérence des thèmes musicaux. « Je savais quelle était la dernière note du second film avant d’écrire la première note du premier, » déclare-t-il, montrant ainsi sa vision globale de l’œuvre.

Zimmer aborde également les questions d’éligibilité aux Oscars, arguant que les règles rigides peuvent entraver la création artistique. Il plaide pour la liberté de créer sans être limité par des considérations de prix ou de reconnaissance. Avec une passion indéfectible pour son art, il reste convaincu que le public est capable d’apprécier des œuvres longues et complexes, comme le démontre son travail sur des projets tels que « Pirates des Caraïbes » et « The Dark Knight. »

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