Hanes: L’épreuve à l’hôpital d’une victime d’agression sexuelle n’était pas simplement un problème linguistique

Jean-François Roberge, ministre de la Langue française du Québec, a qualifié cela d' »inacceptable ». Maxime Laporte, président du Mouvement Québec français,

l’a qualifié de « scandaleux ».

L’Office québécois de la langue française enquête actuellement sur l’incident.

Le CUSM a lancé sa propre revue interne.

« Les faits rapportés indiquent un événement inacceptable et incompatible avec les responsabilités, les valeurs et la mission du CUSM, et nous enquêtons dessus », a déclaré la présidente et directrice générale du CUSM, la Dre Lucie Opatrny, dans un communiqué. « Nous ne refusons jamais aucun patient. Nous sommes fiers d’offrir des soins et des services en français et en anglais, selon la préférence du patient, dans tous nos sites.

Bien sûr, aucun patient ne devrait se voir refuser des services en français dans aucun hôpital du Québec, même dans les établissements historiquement anglophones, officiellement désignés bilingues.

Mais traiter cela comme

un affront basé sur la langue

peut être trompeur.

Il ignore le protocole de longue date en place à Montréal depuis les années 1970 pour orienter les victimes de violence sexuelle vers des établissements désignés mandatés pour fournir des soins spécialisés, selon l’âge et la langue.

Du lundi au vendredi entre 8 h et 17 h, les plaignants majeurs peuvent se présenter au GMF Clinique Medic Elle sur la rue Sherbrooke centre-ville qu’ils parlent français ou anglais. Les francophones peuvent aussi se faire soigner à l’Hôpital Notre-Dame 24/7.

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