Les handballeurs allemands ont brillamment battu l’Italie 34:27 lors de leur deuxième match du Championnat du Monde, malgré l’absence de Juri Knorr. Andreas Wolff, avec 18 arrêts, et Franz Semper, auteur de cinq buts, ont été des atouts majeurs. L’équipe, dirigée par Alfred Gislason, a montré une défense solide et un jeu efficace, laissant entrevoir une qualification imminente pour les quarts de finale avant d’affronter la Tunisie.
Sans la présence de leur meneur de jeu Juri Knorr, les handballeurs allemands réalisent une performance impressionnante en dominant l’Italie lors de leur deuxième match de la phase principale du Championnat du Monde de handball, s’imposant avec un score de 34:27 (15:13). Cette victoire les propulse presque vers les quarts de finale, grâce à un Andreas Wolff en grande forme et au joker Franz Semper qui a su neutraliser les Italiens.
Si le Danemark, grand favori, s’impose face à la Suisse (20h30), l’équipe du DHB sera déjà qualifiée pour les quarts de finale avant d’affronter la Tunisie lors de leur dernier match.
L’Allemagne a rempli son devoir avec brio contre l’équipe surprise de ce tournoi. Malgré l’absence de Juri Knorr et de Rune Dahmke, tous deux restés à Silkeborg en raison d’une grippe, l’équipe dirigée par Alfred Gislason a su assumer son statut de favorite.
Semper et Wolff, des atouts majeurs contre l’Italie
Franz Semper, de retour de blessure, a fait ses débuts dans l’équipe du DHB et a marqué des points. En seulement sept minutes et demie sur le terrain, le gaucher a inscrit cinq buts, tandis qu’Andreas Wolff, avec ses 18 arrêts, a été désigné joueur du match, particulièrement en seconde période.
Le coach Gislason a souligné l’importance de la performance de Semper, qui a permis de soulager Renars Uščins. Semper lui-même a exprimé sa satisfaction : ‘C’est une belle expérience qui renforce l’esprit d’équipe.’
Knorr absent, mais l’équipe reste solide
Sous les ovations des 7 000 spectateurs à Herning, les Italiens ont entamé leur hymne national, marquant un moment fort dans leur histoire. Luca Witzke a pris la place de Knorr en attaque, tandis que le capitaine Johannes Golla a également été aligné. Gislason a choisi de s’appuyer sur son équipe de confiance, avec Julian Köster et Renars Uščins en demi.
Le début de la rencontre a été marqué par une certaine nervosité, avec plusieurs erreurs techniques de la part des Italiens. Cependant, Domenico Ebner, gardien de but italien, a su briller face à ses adversaires, notamment contre Witzke et Zerbe.
Une Italie résistante face à l’Allemagne
Malgré une entame difficile, Wolff a rapidement repris ses marques. À 4:7 (12e minute), le sélectionneur a envisagé de changer de gardien, mais a finalement décidé de le maintenir. La défense allemande a réagi en réalisant une série de 6:2, montrant une défense agressive (10:9, 18e minute) même si Wolff a rencontré des difficultés face aux tirs italiens.
Julian Köster a brillé en l’absence de Knorr, prenant des décisions judicieuses en attaque. À la pause, l’Allemagne menait d’un score serré de 15:13.
Une défense allemande en béton
Après la mi-temps, la défense allemande a redoublé d’efforts, empêchant les Italiens de marquer facilement. Jogi Bitter, expert de l’ARD, a salué le travail de Golla et Köster en défense centrale, notant une amélioration significative par rapport aux précédents matchs. Avec un Wolff qui a également trouvé son rythme, il ne restait qu’une question de temps avant que l’Allemagne ne prenne le large.
Gislason a déclaré : ‘La défense a été vraiment solide aujourd’hui. Wolff a connu des débuts difficiles, mais il a su revenir dans le match avec brio.’
Une entrée parfaite pour Semper au Mondial
Franz Semper a marqué les esprits lors de son entrée, inscrivant trois buts en trois minutes et portant l’écart à six buts à la 39e minute (20:14). Cependant, l’équipe allemande a ensuite rencontré des difficultés en attaque, échouant face à un Ebner solide.
Heureusement, Wolff, gardien de classe mondiale, a maintenu son équipe à flot, atteignant un pourcentage d’arrêts de 50% en seconde période et réalisant quatre arrêts de penalty. La confiance des Italiens a commencé à s’effondrer, permettant au sélectionneur d’expérimenter de nouvelles tactiques en attaque, tout en maintenant l’efficacité de son équipe.