lundi, novembre 25, 2024

Hachette (Brian’s Saga, #1) de Gary Paulsen

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Je dois être honnête. Au début, j’avais un sérieux « vraiment ? » moment où j’ai commencé à écouter. Le vraiment?’ C’était parce que c’était trois fois lauréat du Newberry Award, et je pensais que la prose était beaucoup trop répétitive. Le même mot serait répété trois fois. Les mêmes phrases deux fois. Je me préparais à continuer à écouter et j’espère que ça ira mieux. Ça faisait. À la fin de ce roman, j’ai totalement compris pourquoi c’est un gagnant du Newberry Award.

Hatchet est une histoire de survie. Le protagoniste est un garçon de la ville de treize ans qui se retrouve bloqué dans la nature sauvage canadienne lorsque le pilote du petit avion dans lequel il vole a une crise cardiaque et meurt. Je dois vous dire que je suis très impressionné par ce gamin. Je pense que j’aurais paniqué comme l’affaire de personne. Il panique au début (et je ne le blâme pas), mais fait finalement preuve d’un courage qui inspire la crainte chez ce lecteur. Il passe d’un garçon effrayé et impuissant à un survivant. Le Brian qui était doit être décomposé et réassemblé en un Brian qui peut survivre à sa nouvelle réalité. Il apprend à répondre à ses besoins dans la nature sauvage et dure, et il en sort changé à jamais.

J’aime lire des livres/regarder des émissions de télévision et des films sur la survie. Je ne sais pas pourquoi, vraiment. Je ne fais même pas de camping ou de randonnée, même si j’aime le plein air. Je pense que c’est parce que j’aime l’idée qu’une personne soit débrouillarde et oppose ses compétences et sa mentalité à la nature sauvage sans préjugés, souvent antipathique. Ne pas le conquérir, mais apprendre à vivre en harmonie, devenir une partie d’un vaste écosystème d’une manière que nous ne pouvons pas faire coincé dans notre ville confortable et nos environs périurbains, une autre entité dans le réseau de la vie. Je recommanderais certainement ce livre si vous êtes du même avis.

J’ai aimé que Brian ne comprenne pas les choses trop facilement. Pas du tout. Il doit apprendre de ses erreurs et profiter des avantages que la providence lui envoie. Il apprend à garder de la nourriture dans son ventre, à se constituer un abri sûr, à apprécier et anticiper les dangers de son environnement. Et dans le processus, il trouve la paix. Il regarde à l’intérieur et trouve son vrai moi. C’est ce que la solitude et l’unité avec la nature apporteront. Je me suis toujours senti le plus en paix à deux endroits : dans une église remplie d’esprit ou par moi-même et avec mon cœur ouvert dans la prière ; et à l’extérieur, en pleine nature. J’ai donc beaucoup apprécié cet aspect du livre. Brian commence par un garçon qui est émotionnellement perdu en mer lorsque son père et sa mère divorcent, lestés par la connaissance de l’infidélité de sa mère; et constate que ce qui semblait être une tragédie et la fin de son monde ne le conquiert pas. S’il peut survivre aux éléments durs de la nature, tout seul, il peut vivre avec la fragmentation de sa famille et vivre pour voir le lendemain et les jours suivants.

Je pense que ce livre est une métaphore de la vie. La vie est dure et nous devons grandir et changer pour y survivre. Nous ne pouvons pas abandonner, sombrer dans la pitié et nous attendre à être sauvés. Nous devons être forts et nous battre pour nous sauver, que ce soit physiquement, mentalement ou émotionnellement.

Bien que ce livre ait eu un début très chancelant, je dois convenir que c’est un gagnant. Et je vous dis quoi, ce jeune homme avait beaucoup de leçons à m’apprendre, des leçons qu’il apprend à la dure. C’est le pouvoir d’un bon roman de fiction pour moi.

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