Gwyn Morgan : Comment une immigration plus élevée résoudra-t-elle nos crises des soins de santé et du logement ?

Le Canada continuera d’avoir le taux d’immigration de loin le plus élevé de tous les pays du G7

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Statistique Canada a signalé une croissance démographique record de 1 050 000 personnes en 2022, dont 96 % proviennent de la migration internationale. Les résidents permanents représentaient 437 000 de ces immigrants, tandis que 613 000 étaient classés comme non permanents. En novembre, le gouvernement Trudeau a annoncé son intention d’accorder la résidence permanente à 465 000 personnes en 2024, augmentant ainsi cet objectif à un demi-million d’ici 2025. Combiné aux arrivées non permanentes élevées, cela signifie que le Canada continuera d’avoir le taux d’immigration de loin le plus élevé du monde. n’importe quel pays du G7.

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Le gouvernement affirme que nous avons besoin de tous ces immigrants pour combler le manque de travailleurs qualifiés. Les immigrants permanents se répartissent en quatre grandes catégories : économiques (c’est-à-dire « qualifiés »), réunification familiale, réfugiés et personnes protégées, plus une autre catégorie répertoriée comme « humanitaires, compatissantes et autres ». Les immigrants économiques représentent environ 60 pour cent du total. Mais combien de ces immigrants qualifiés s’ajoutent au nombre déjà massif d’employés du gouvernement ? La réponse à cette question est alarmante.

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Un récent Institut Fraser étude ont constaté qu’entre février 2020 et juin 2023, la croissance de l’emploi dans le secteur public a éclipsé la croissance du secteur privé dans les 10 provinces, le nombre d’emplois gouvernementaux ayant augmenté de 11,8 pour cent, contre seulement 3,3 pour cent dans le secteur privé. Le nombre de bureaucrates gouvernementaux a augmenté de 446 000 au cours de cette période.

Il ne fait aucun doute que les immigrants sont nécessaires pour combler la pénurie de travailleurs, mais un million par an ? La politique d’immigration du Canada doit tenir compte de deux dures réalités : une grave pénurie de logements et un système de santé en ruine – ces deux réalités s’aggravant chaque jour.

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L’année 2022 a posé un enregistrer pour les mises en chantier à 320 000, mais cela représente moins d’un tiers du taux d’immigration et même pas assez pour loger les 446 000 employés ajoutés à la fonction publique fédérale au cours des trois dernières années.

Une récente bulletin du groupe de réflexion sur les politiques publiques SecondStreet.org a rapporté que le nombre de patients décédés en attendant des soins médicaux avait atteint un sommet en cinq ans, preuve supplémentaire que notre système de santé a subi un effondrement précipité. Et pourtant, de manière incompréhensible, le gouvernement Trudeau a décidé que 2022 était le bon moment pour accueillir un million de nouveaux immigrants. Et s’est engagé à poursuivre l’immigration au même rythme pendant des années. Comment un gouvernement sensé pourrait-il suivre une voie aussi désastreuse à couper le souffle ?

Au cours de ma carrière dans le secteur de l’énergie, notre entreprise a été confrontée à de nombreux défis existentiels, notamment celui de survivre au désastreux programme énergétique national « Trudeau One ». J’ai réalisé qu’une priorité essentielle était de conserver nos employés hautement compétents tout en maîtrisant autant que possible les dépenses. Ensuite, nous avons élaboré une liste de priorités pour augmenter les dépenses en capital lorsque les conditions s’amélioreraient (c’est-à-dire, se débarrasser de Trudeau One !). Continuer à embaucher et à dépenser aurait été une voie vers un désastre certain.

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Malheureusement pour notre pays plongé dans la nuit, le gouvernement Trudeau II a suivi une voie qui a conduit à un désastre national. Aujourd’hui, même les Canadiens responsables et salariés doivent camper dans des véhicules et des tentes en raison d’une pénurie de logements sans précédent. Des Canadiens souffrent et meurent sur des listes d’attente pour des soins de santé, alors que la législation fédérale leur interdit cruellement l’accès aux soins privés. Et pourtant, le gouvernement a reconfirmé un objectif d’immigration d’un demi-million de résidents permanents, sans diminution du nombre d’immigrants non-résidents, ce qui ajoutera un million d’immigrants supplémentaires en 2024.

Il est difficile de prédire à quel point la pénurie de logements et la crise des soins de santé au Canada vont s’aggraver en raison de ces politiques toxiques. Mais ils le feront très certainement.

En plus de nos difficultés, le Canada est confronté à une très grave stagnation économique – également en grande partie auto-infligée. La croissance du PIB canadien est au point mort et les perspectives sont désastreuses. Un 15 juillet rapportSelon les Services économiques TD, « Le PIB réel par habitant s’est contracté au cours des trois derniers trimestres… À plus long terme, l’OCDE prévoit que le Canada se classera bon dernier parmi les membres de l’OCDE en termes de croissance du PIB réel par habitant jusqu’en 2060… Sans changements fondamentaux… Le niveau de croissance du Canada -les défis liés à la vie persisteront dans le futur ».

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Le PIB par habitant d’un pays dépend des investissements du secteur privé. Un Institut CD Howe 2022rapport souligne que le capital investi par travailleur, qui est essentiel à la capacité d’un pays à produire des biens et des services, « est faible depuis 2015 », l’année de l’arrivée au pouvoir du gouvernement Trudeau. « Avant 2015, les entreprises canadiennes comblaient un écart de longue date avec les États-Unis. Depuis 2015, l’écart est devenu un gouffre. » La conclusion inquiétante du rapport : « Le fait que l’investissement par travailleur soit beaucoup plus faible au Canada qu’à l’étranger nous indique que les entreprises voient moins d’opportunités au Canada et laisse présager une baisse des revenus et du niveau de vie ».

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La dure réalité est que ces millions d’immigrants pleins d’espoir qui arrivent au Canada trouveront un pays non seulement incapable de fournir des soins de santé et un logement à ses citoyens, mais également confronté à une baisse de son niveau de vie global. Et un gouvernement national qui ne semble pas s’en soucier.

Gwyn Morgan est une chef d’entreprise à la retraite qui a été administratrice de cinq sociétés mondiales.

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