GUNTER : Les tentatives du gouvernement fédéral de faire extraire une histoire des médias sociaux montrent les dangers du projet de loi C-11

Contenu de l’article

Je l’ai fait. Reproche moi.

Publicité 2

Contenu de l’article

La Presse canadienne a publié mardi un article sur les tentatives du gouvernement fédéral en 2021 de faire retirer un article de journal «non spécifié» des sites de médias sociaux, tels que Facebook et Twitter, parce que les libéraux de Trudeau estimaient que l’article contenait de fausses informations dangereuses.

Eh bien, laissez-moi ajouter les détails. Parce que l’article en question était le mien.

En septembre 2021, j’étais en possession d’un projet de document confidentiel qui circulait au sein de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR).

Dans l’ébauche, le président de la commission, Richard Wex, a énoncé une extension massive des raisons pour lesquelles les demandeurs d’asile pourraient être admis au Canada. En effet, Wex espérait supprimer autant d’obstacles que possible pour les réfugiés.

Contenu de l’article

Publicité 3

Contenu de l’article

Il convient de noter en particulier les affirmations impliquant « l’intersectionnalité ». L’intersectionnalité a été définie comme deux ou plus de « race, religion, indigénéité, convictions politiques, statut socio-économique, âge, orientation sexuelle, culture, handicap ou statut d’immigration » qui « ont un impact sur l’expérience vécue d’un individu en matière de discrimination, de marginalisation ou d’oppression ».

Si les nouveaux critères de Wex devenaient la politique de la CISR, les réfugiés n’auraient pas à prouver qu’ils risquaient la torture ou la mort s’ils étaient renvoyés dans leur pays d’origine. Ils n’auraient pas non plus à répondre à la définition juridique des Nations Unies d’un réfugié.

Au lieu de cela, comme je l’ai écrit à l’époque, pour rester au Canada, les réfugiés n’auraient qu’à prétendre qu’ils ont été victimes de discrimination ou persécutés parce qu’ils sont pauvres et vieux ou autochtones et qu’ils ont des opinions politiques ciblées par l’homme fort d’un pays en développement. Dans ils pourraient valser.

Publicité 4

Contenu de l’article

Ni les agents de la fonction publique qui procèdent à l’examen initial des demandes d’immigration et de statut de réfugié, ni les juges de l’immigration et du statut de réfugié qui entendent les appels, ne pourraient faire grand-chose pour rejeter une demande « intersectionnelle ».

L’IRB a demandé à mes éditeurs de corriger ou de retirer ma chronique, ce que les éditeurs ont courageusement refusé de faire. Lorsque cette voie a échoué, nous l’avons maintenant appris, le directeur des communications de l’IRB de l’époque a approché les grandes plateformes de médias sociaux pour leur demander de supprimer toute publication de ma chronique et d’interdire aux utilisateurs de s’y connecter.

Publicité 5

Contenu de l’article

Heureusement, Facebook et Twitter ont dit au gouvernement fédéral de piler du sable. Ma chronique a continué à être partagée bien qu’elle soit considérée par le gouvernement comme une « désinformation » dangereuse.

C’est une histoire parce que j’ai eu le courriel confidentiel décrivant la proposition de Wex. Et il devait être évident pour le gouvernement que j’avais une copie des passages que j’ai cités. Néanmoins, ils ont quand même essayé de le faire interdire en tant que désinformation parce que c’était embarrassant pour eux. Cela a révélé un changement de politique qu’ils ne voulaient pas révéler, c’est précisément pourquoi il devait être révélé et pourquoi les plateformes de médias sociaux n’auraient pas dû l’interdire.

Cela souligne également pourquoi le projet de loi C-11 imminent du gouvernement Trudeau est si très, très dangereux pour la liberté d’expression et la responsabilité du gouvernement dans ce pays.

Publicité 6

Contenu de l’article

Le projet de loi C-11 prend des décisions sur ce qui est et n’est pas de la « désinformation » des mains des plates-formes Big Tech et les donne directement aux personnes nommées par le gouvernement libéral.

VIDÉO RECOMMANDÉE

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Comme nous l’ont appris les enquêtes américaines sur les géants des médias sociaux, leurs propres préjugés internes conduisent déjà à suffisamment de censure idéologique. Les éditeurs de contenu de gauche libérale sur Facebook, Twitter et les autres pensent déjà trop souvent que l’opinion «progressiste» est un évangile fondé sur des faits et basé sur la science, tandis que l’opinion conservatrice est un discours de haine traître qui devrait être supprimé.

Imaginez maintenant à quel point cette censure serait pire si elle était retirée aux géants de la Silicon Valley et confiée directement au CRTC ou à un conseil nommé par le gouvernement pour la sécurité sur Internet.

Le projet de loi C-11, qui devrait recevoir la sanction royale d’ici quelques semaines, habilitera en fait le directeur de la réglementation Internet à supprimer le contenu légal qu’il ou elle (ou un conseil consultatif) juge trop controversé.

Je suis certain que si mon article sur les réfugiés avait été écrit après C-11 plutôt qu’avant, il n’aurait jamais vu le jour sur le web.

VIDÉO RECOMMANDÉE

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

commentaires

Postmedia s’engage à maintenir un forum de discussion animé mais civil et encourage tous les lecteurs à partager leurs points de vue sur nos articles. Les commentaires peuvent prendre jusqu’à une heure pour être modérés avant d’apparaître sur le site. Nous vous demandons de garder vos commentaires pertinents et respectueux. Nous avons activé les notifications par e-mail. Vous recevrez désormais un e-mail si vous recevez une réponse à votre commentaire, s’il y a une mise à jour d’un fil de commentaires que vous suivez ou si un utilisateur vous suivez des commentaires. Consultez nos directives communautaires pour plus d’informations et de détails sur la façon d’ajuster vos paramètres de messagerie.

Rejoindre la conversation

Publicité 1

Source link-19