vendredi, décembre 27, 2024

GUNTER : Les criminels violents armés illégalement sont le problème

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Fin janvier, Statistique Canada a publié son rapport annuel sur les crimes commis avec des armes à feu au Canada. Immédiatement, notre premier ministre notoirement anti-armes, Justin Trudeau, a sauté sur le fait que les crimes commis avec des armes à feu avaient augmenté de près de 9 % par rapport à l’année précédente et a appelé à des mesures plus sévères contre la possession légale d’armes à feu au Canada.

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(Bien sûr, Trudeau a également tenté de blâmer l’ancien gouvernement Harper pour le problème, même si lui et son gouvernement sont maintenant au pouvoir depuis près de huit ans.)

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Mais les propriétaires d’armes respectueux de la loi ne sont pas le problème. Ils ne l’ont jamais été.

Ils constituent tout simplement la cible la plus facile pour un gouvernement libéral qui veut se montrer sévère à l’égard de la criminalité tout en poursuivant sa propre libéralisation du système de justice pénale. Ces « réformes » – une libération sous caution quasi automatique et des peines clémentes – sont les véritables responsables de l’augmentation globale des crimes violents dans ce pays, y compris les crimes commis avec des armes à feu.

L’augmentation globale des crimes commis avec des armes à feu (8,9 %) est en grande partie le résultat de fortes augmentations dans deux des trois plus grandes villes du Canada. À Toronto, les crimes commis avec des armes à feu ont augmenté de 36 % en une seule année. À Vancouver, l’augmentation était de 24 %.

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Les crimes commis avec des armes à feu ont presque doublé à Toronto depuis 2013, la majeure partie de cette augmentation étant survenue au cours des cinq dernières années.

Mais les coupables sont pour la plupart des trafiquants de drogue et des personnes libérées sous caution, et non des chasseurs, des tireurs sportifs et des collectionneurs d’armes. Et le problème vient en grande partie de l’utilisation d’armes de poing, et non de carabines et de fusils de chasse.

Trudeau a cherché à blâmer le gouvernement Harper et son démantèlement du registre des armes à feu en 2012. Cependant, les plus fortes augmentations des crimes commis avec des armes à feu concernaient les armes de poing (en hausse de 50 %) et les « armes semblables à des armes à feu », comme les pistolets à air comprimé et les fausses armes (en hausse de 76 %). %).

Mais les armes de poing doivent toujours être enregistrées et les fausses armes et airsofts ne l’ont jamais été.

La fin du registre n’est donc pas la raison d’une augmentation des crimes commis avec des armes à feu. L’abolition du registre n’est qu’un prétexte commode pour les libéraux pour justifier qu’ils rendent la vie des propriétaires légaux d’armes à feu encore plus misérable.

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Deux autres conclusions de Statistique Canada soulignent que les propriétaires légaux d’armes à feu ne sont pas le problème et que diriger les efforts de contrôle de la criminalité vers eux ne contribuera en rien à réduire ni même à ralentir la hausse des crimes commis avec des armes à feu.

Premièrement, la plupart des armes criminelles au Canada n’ont jamais été détenues légalement.

Les rares fois où les libéraux ont admis que les propriétaires d’armes à feu respectueux de la loi n’étaient pas à blâmer, ils ont ensuite affirmé, en gros: « Peut-être qu’ils ne commettent pas de crimes, mais les criminels volent leurs armes et les utilisent ». Cette conviction est la raison pour laquelle nous avons des lois si strictes en matière de stockage sécurisé.

Mais ce n’est pas ce que Statistique Canada a découvert. Dans les cas où l’origine d’une arme criminelle a pu être retracée, « l’arme à feu avait été volée au propriétaire légal canadien dans (seulement) huit cas ».

Cette semaine, à Edmonton, un homme de la région a été accusé d’être un « acheteur de paille » – quelqu’un qui utilise son permis d’armes à feu pour acheter des armes à feu légalement, puis les revend à des utilisateurs sans permis ou à des criminels.

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Les libéraux ont également souvent affirmé que la possession légale d’armes à feu devait être limitée pour empêcher les acheteurs de paille d’inonder le marché noir. Alors, combien d’armes de paille la police a-t-elle trouvée en enquêtant sur des crimes ? Cinq.

Statistique Canada a constaté que les personnes ayant des antécédents de violence sont les plus responsables des meurtres commis avec une arme à feu. Soixante-neuf pour cent des « personnes accusées d’homicide par arme à feu avaient des antécédents criminels », selon le rapport. Soixante-deux pour cent des meurtriers avec arme à feu avaient été condamnés pour des infractions liées à la drogue et 45 % avaient commis des crimes contre les biens.

Lorsque vous examinez plus en profondeur les chiffres de Statistique Canada, vous constatez également que la véritable augmentation des crimes commis avec des armes à feu survient après que le gouvernement Trudeau a libéralisé la libération sous caution et les libérations conditionnelles, ce qui a conduit à une augmentation beaucoup plus importante des délinquants violents dans les rues du Canada.

Hmm, se pourrait-il que les criminels violents qui se promènent avec des armes illégales posent davantage de problèmes que les propriétaires d’armes légaux ?

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