vendredi, novembre 22, 2024

GUNTER : Le wokisme de Parcs Canada a condamné Jasper

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La bureaucratie et le réveil environnemental ont eu raison de Jasper.

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Attendez un peu. Les accusations selon lesquelles le changement climatique serait à l’origine de la catastrophe survenue dans la charmante station de montagne de l’Alberta vont déferler.

Les écologistes, les universitaires et le gouvernement libéral actuel ont attribué la responsabilité des incendies de Fort McMurray en 2016, de Lytton en 2021 et de l’été dernier au Québec au changement climatique. Pourquoi ne pas également imputer la responsabilité de Jasper en 2024?

Le fait d’incriminer le changement climatique servira à soutenir des mesures de plus en plus impopulaires en matière de changement climatique, telles que l’obligation d’utiliser des véhicules électriques, les dépenses liées au réseau électrique à consommation énergétique nette zéro et la taxe sur le carbone.

Ne croyez pas ça une seule minute.

L’insistance de Parcs Canada à laisser des milliers d’hectares de forêts mortes se régénérer naturellement a transformé le parc national Jasper en broussailles.

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Bill Byrne, ancien sous-ministre de l’Alberta, s’est souvent opposé aux responsables fédéraux au sujet de leur refus d’éclaircir les forêts mortes dans les parcs nationaux. Il a écrit dans l’Edmonton Journal vendredi que la rigidité de Parcs Canada faisait en sorte que « les parcs devenaient des poudrières qui non seulement détruiraient les parcs fédéraux mais, une fois lancées et hors de contrôle, se propageraient dans les forêts adjacentes de l’Alberta ».

Selon Byrne, un archéologue hautement décoré, les avertissements provinciaux adressés à Parcs Canada remontent à au moins 25 ans, lorsque le dendroctone du pin ponderosa a commencé à tuer des arbres dans les parcs nationaux Jasper, Banff et Waterton.

Le gouvernement de l’Alberta autorise l’abattage sélectif des arbres morts dans les forêts provinciales. Il autorise des coupe-feu limités à l’avance, effectue des brûlages dirigés et permet « aux incendies naturels de suivre leur cours si aucune vie ou propriété privée n’est en danger », a expliqué Byrne.

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On est loin de l’approche éco-extrémiste de Parcs Canada. Par exemple, aucune coupe sélective n’a été autorisée à l’intérieur des parcs pour éclaircir les centaines de milliers d’arbres détruits par les scolytes. Au lieu de cela, les arbres sont restés dénudés et rouges pendant près de deux décennies, devenant de plus en plus secs d’année en année comme des allumettes géantes.

Lorsque l’incendie de forêt s’est finalement déclaré, des kilomètres et des kilomètres du magnifique parc national se sont transformés en un tsunami de flammes qui a déferlé sur une grande partie de la ville de Jasper en quelques heures.

Mais les inquiétudes ne provenaient pas seulement de l’Alberta.

Déjà en 2016, le directeur de la conservation de Parcs Canada lui-même avait suggéré qu’il serait peut-être judicieux de se lancer dans une certaine « gestion active », c’est-à-dire une exploitation forestière sélective. Rien n’a été fait.

En 2017, Richard Ireland, maire de longue date de la ville, avait plaidé auprès de Parcs Canada que tout le bois mort était devenu un « risque majeur d’incendie ». Il craignait déjà que la « charge de combustible accrue » puisse, si elle prenait feu, faire de Jasper « le prochain Fort McMurray ».

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Les « écologistes » en charge de Parcs Canada n’ont pas voulu entendre parler de cela. C’est à cette époque que l’agence fédérale a décidé d’intensifier ses efforts pour convaincre les campeurs et les touristes de faire plus attention à éteindre leurs feux et leurs cigarettes.

En 2018, le comité des ressources naturelles de la Chambre des communes a recommandé une intervention immédiate et importante à Jasper. Deux forestiers professionnels de longue date, Emile Begin et Ken Hodges, ont procédé à une étude approfondie du problème et ont prédit qu’un « méga-incendie » était inévitable à moins qu’une intervention active ne soit effectuée. « Les maisons et les moyens de subsistance courent un risque très élevé d’être détruits. »

Malheureusement, leurs prédictions se sont réalisées.

Avec un incendie d’une telle ampleur, il faut s’attendre à une enquête fédérale. Mais ne vous attendez pas à ce que Parcs Canada soit tenu responsable.

L’accusation du changement climatique ne s’inscrit pas seulement dans le discours actuel des élites sur tous les phénomènes météorologiques ou naturels extrêmes. C’est aussi une explication plus simple.

Les politiciens, les journalistes, les universitaires, les militants et de nombreux citoyens sont déjà conditionnés à croire que le changement climatique est la cause de tous les maux. Sortez les véhicules électriques, les pompes à chaleur, les éoliennes et les interdictions des combustibles fossiles.

Blâmer le changement climatique signifie également que personne à Parcs Canada n’a à assumer la responsabilité.

C’est tellement pratique.

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