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Qui, selon le premier ministre Justin Trudeau, va le croire?
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Dimanche, lors d’une escale en Tunisie pour assister au sommet de la Francophonie, notre Premier ministre a insisté auprès de Global News sur le fait qu’il n’avait aucune idée de l’identité des 11 candidats qui ont reçu de l’argent et du soutien du gouvernement communiste chinois lors des élections fédérales de 2019.
« Je n’ai aucune information, et je n’ai pas non plus été informé des candidats fédéraux recevant de l’argent de la Chine », a déclaré Trudeau en réponse à la question d’un journaliste digne de ce grand denier, Donald Trump.
Cette affirmation est ridicule — pour ne pas dire entièrement malhonnête — et pas seulement parce que des sources du renseignement canadien auraient dit au bureau de Trudeau depuis près de deux ans que le gouvernement chinois a utilisé son ambassade à Ottawa, son consulat à Toronto et des organisations de façade pour canaliser un quart des un million de dollars ou plus aux candidats pro-chinois ou à leur personnel dans l’espoir de rendre la Chambre des communes plus favorable à la Chine.
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Cela rend le déni de Trudeau assez grave. Veut-il nous faire croire que cette information circule au sein de son gouvernement et au sein du cabinet du premier ministre depuis environ 22 mois et qu’il n’en a rien entendu?
Mettons de côté pour une seconde que de tels « dons » contreviennent incontestablement à la Loi électorale du Canada, qui stipule clairement qu’aucune personne qui n’est pas un résident du Canada ne peut, « pendant une période électorale, inciter les électeurs à voter ou à s’abstenir de quelque façon que ce soit ». de voter pour un candidat particulier.
Avoir un gouvernement étranger hostile comme celui de la Chine qui paierait pour faire élire des agents à notre Parlement serait l’un des plus grands scandales de l’histoire électorale récente. Pourtant, Trudeau voudrait nous faire croire que personne qui travaille pour lui ou qui fait partie de son cabinet n’a pensé que c’était assez important pour le porter à l’attention du patron.
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Cela en soi se moque de la prétention de Trudeau de ne rien savoir.
Mais ce qui rend l’affirmation du Premier ministre tout à fait absurde – complètement incroyable – c’est la raison pour laquelle le président chinois Xi Jinping a donné à Trudeau un bref déguisement lors du sommet du G20 à Bali la semaine dernière.
Rappelons que Xi était coché avec Trudeau lorsque les deux se sont croisés dans un couloir à l’extérieur des réunions du G20 mercredi dernier, parce que Trudeau avait divulgué les détails d’une conversation que le couple avait eue la veille.
Et de quoi parlait cette première conversation ? Selon un synopsis fourni aux journalistes par le personnel de Trudeau, le chef du Canada a exprimé de «sérieuses inquiétudes» à Xi que la Chine se soit livrée à une ingérence électorale «agressive» pendant la campagne de 2019.
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C’était mardi lorsque Trudeau s’est plaint à Xi (ou du moins le prétend-il) de l’ingérence de Pékin dans une élection canadienne, mais dimanche, alors que le scandale montait, Trudeau faisait de son mieux Sgt. Imitation de Schultz : « Je n’entends rien. Je ne vois rien. Je ne sais rien. »
Bien entendu, le fidèle caucus libéral s’est rallié à son cher chef. Ils bloquent une enquête par un comité commun. Et la députée libérale Pam Damoff, qui représente une circonscription ontarienne de la région de Burlington, a tenté de faire honte aux conservateurs pour des audiences exigeantes.
« Nous devrions nous unir pour résister à cette attaque contre notre démocratie », a soufflé Damoff. D’accord, alors joignez-vous à l’opposition pour faire toute la lumière sur cette violation de notre intégrité démocratique.
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ÉDITORIAL : Le Canada a besoin d’une nouvelle politique chinoise
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LILLEY: Trudeau doit se mettre au niveau des Canadiens sur l’ingérence de la Chine
Les libéraux ont renversé toute la force du pouvoir fédéral en invoquant la Loi sur les mesures d’urgence contre le Freedom Convoy de l’hiver dernier, affirmant qu’il constituait une menace pour nos institutions démocratiques. Pourtant, il y a là une vraie, vraie menace pour la démocratie canadienne et les libéraux ont la curiosité intellectuelle d’une raclée à ce sujet.
Les libéraux de Trudeau veulent réglementer ce que les Canadiens ordinaires peuvent publier sur Internet pour nous protéger de la « désinformation ». Pourtant, ils sont eux-mêmes la principale source de désinformation au Canada.