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Si l’objectif est de rendre le Canada plus inclusif, comment y parvenir en annulant la fête du Canada?
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À la Fourche à Winnipeg, il n’y aura pas de fête du Canada cette année. Au lieu de cela, il y aura un nouveau jour appelé, sans imagination, New Day.
Étant donné que La Fourche est le lieu de rassemblement le plus achalandé de Winnipeg avec plus de 4 millions de visiteurs par année, sa célébration de la fête du Canada a toujours été la plus importante au Manitoba.
Mais cette année, au lieu de groupes et de feux d’artifice, il y aura (selon le site Web de Forks) une journée consacrée à la réflexion, à l’inclusion et au « plaisir pour tous ».
Rassurez-vous, les traditionnels discours d’hommes politiques seront toujours proposés. Donc, si vous êtes plus qu’un peu masochiste et que les discours sont pour vous l’attraction principale de la fête du Canada, vous aurez quand même votre dose de pontifications de politiciens.
Mais que se passe-t-il si vous êtes fier du Canada, des verrues et tout ? Et si vous vouliez vous défouler un peu au milieu de l’été et vous réjouir de ce que ce pays a fait de bien tout en reconnaissant (mais sans s’attarder sur) les choses qu’il a pu faire de mal ?
Que se passe-t-il si votre idée d’inclusion consiste à créer un festival qui mettra en valeur la contribution de nombreuses cultures à la nation canadienne et nous aidera tous à nous comprendre et à nous respecter en nous amusant ensemble, plutôt qu’un événement qui ressemble à l’équivalent de revêtir un cilice et vous soumettre à la flagellation purificatrice ?
Et si, dans le processus d’annulation de la fête du Canada, les organisateurs s’aliénaient les gens qui sont fiers du pays et aiment la célébration annuelle? Ces personnes ne méritent-elles pas également d’être incluses dans l’inclusivité officielle ?
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Ou est-ce que seuls les gens qui acceptent la version « réveillée » de l’histoire de notre pays ont un événement le 1er juillet ?
Je ne vois pas comment l’inclusivité et la réconciliation sont avancées si les personnes que les croisés politiquement corrects estiment avoir le plus besoin d’être éduquées sont découragées de venir.
Edmonton va de l’avant avec ses événements de la fête du Canada. Vancouver aussi. Et ces deux villes ont des populations autochtones dans la gamme de Winnipeg.
L’attitude d’Edmonton est la suivante : « La fête du Canada marque l’anniversaire de la Confédération et nous offre également le temps de faire le deuil, d’apprendre, de réfléchir, de s’engager à comprendre la vérité et d’avancer vers la réconciliation. Mais aussi pour faire la fête. Ensemble.
Vancouver dit que les événements du jour C chercheront à «tisser le tissu de la nation».
Nous venons de tenir la Journée nationale des peuples autochtones (qui est plus largement connue sous le nom de journée du chandail orange) et en septembre, nous commémorerons la deuxième Journée nationale pour la vérité et la réconciliation (ou, comme l’appelle le Premier ministre, la Journée nationale du surf à Tofino).
Ces deux commémorations se prêtent beaucoup mieux à la réflexion et à la contemplation sur des questions telles que la façon de surmonter les retombées encore bien réelles du système des pensionnats.
Je crois que la fête du Canada serait plus utile si elle nous montrait comment s’amuser ensemble, comment profiter de la compagnie des autres, partager un pays comme un seul et passer du bon temps à le faire.
Les « progressistes » blancs pourraient accueillir une nouvelle journée réservée pour se reprocher les crimes du colonialisme et pour avoir refusé de voir le bien fait par les colons européens. Mais les Canadiens ordinaires ont besoin de faire la fête de temps en temps.
D’ailleurs, notre pays mérite plus de respect qu’une autre journée officielle où ses acquis sont minimisés, voire décriés.
Les problèmes – des problèmes réels et significatifs – subsistent-ils ? Bien sûr. Nous devons toujours nous efforcer d’assurer l’équité, l’égalité et la justice pour tous. Chaque pays le fait.
Le Canada est un travail en cours.
Mais se débarrasser de la fête du Canada, c’est comme si le gouvernement Trudeau mettait notre drapeau en berne pendant des mois pour reconnaître les décès dans les pensionnats. Au final, c’était contre-productif.