jeudi, novembre 14, 2024

Grève d’Ubisoft France déclenchée en raison d’un ordre de retour au bureau et d’un différend concernant les salaires

Un syndicat a appelé le personnel des opérations françaises d’Ubisoft à faire grève en raison d’un ordre de retour au bureau et d’un conflit salarial.

Le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo (STJV), a déclaré que la direction d’Ubisoft avait imposé un retour au bureau de trois jours par semaine pour tous les salariés « sans aucune justification tangible ni aucune consultation des travailleurs ». représentants. »

« Après plus de cinq ans de travail efficace dans le contexte actuel du travail à distance, nombre de nos collègues ont construit ou reconstruit leur vie (vie de famille, logement, parentalité, etc.) et ne peuvent tout simplement pas revenir aux conditions de travail antérieures », précise le communiqué. STJV a continué.

« Notre employeur le sait parfaitement. La conséquence de sa décision sera la perte d’emploi de nos collègues, la désorganisation de nombreux projets de jeux et l’augmentation drastique des risques psychosociaux pour ceux qui restent.»

Le STJV a indiqué que l’ordre de retour au travail avait été annoncé suite à l’échec des négociations d’intéressement entre la direction et le personnel d’Ubisoft France. « Tout comme les précédentes négociations salariales, les propositions de la direction étaient inacceptables, le calendrier des négociations était épouvantable et la direction était sourde aux propositions des différents représentants du personnel », a déclaré le syndicat.

Une première grève a été appelée du 15 au 17 octobre. Contacté par l’IGN, Ubisoft a refusé de commenter.

Le STJV a formulé un certain nombre de revendications, notamment un accord formel sur le travail à distance, le rétablissement de la participation aux bénéfices à 60 %, la fin d’un prétendu écart salarial entre hommes et femmes et une augmentation plus importante des bas salaires.

« Jusqu’à preuve du contraire, les jeux n’existent que grâce au travail des ouvriers, et les bons jeux grâce à de bonnes conditions de travail », a ajouté le STJV, avant d’inviter l’ensemble du personnel d’Ubisoft dans le monde à se « mobiliser » également.

Ce n’est pas la première fois que le STJV organise une grève chez Ubisoft France. En février, près de 700 salariés d’Ubisoft ont rejoint le piquet de grève dans les villes françaises de Paris, Montpellier, Annecy, Lyon et Bordeaux pour exiger de meilleurs salaires.

La dernière grève intervient dans une période difficile pour Ubisoft qui a déclenché une enquête interne supervisée par le conseil d’administration de la société. Star Wars Outlaws, récemment sorti, n’a pas réussi à se vendre aussi bien qu’Ubisoft l’espérait, et il vient de retarder Assassin’s Creed Shadows jusqu’en 2025. Pendant ce temps, Ubisoft a abandonné l’exclusivité chronométrée d’Epic Games Store pour ses jeux PC et est revenu aux lancements du premier jour sur Steam.

Plus tôt ce mois-ci, un investisseur minoritaire d’Ubisoft a appelé la société à se retirer du marché dans un contexte de chute du cours de l’action provoquée par les ventes décevantes de Star Wars Outlaws.

Photo de Pascal GUYOT / AFP via Getty Images.

Wesley est le rédacteur en chef des actualités britanniques pour IGN. Retrouvez-le sur Twitter à @wyp100. Vous pouvez joindre Wesley à [email protected] ou de manière confidentielle à [email protected].

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