Le GNL du Canada est le plus vert au monde et nous avons l’obligation de le partager avec le monde, déclare le PDG d’Enbridge
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La récente visite au Canada du premier ministre japonais Fumio Kishida démontre clairement que le Japon recherche activement plus d’approvisionnements en énergie, y compris le GNL, auprès d’alliés alors qu’il se détourne des importations russes.
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Bien sûr, le Japon n’est pas seul. La Corée et l’Allemagne sont également venues frapper à notre porte.
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Le monde veut et a besoin de l’énergie du Canada, en particulier du GNL canadien.
Certains disent que cette demande est stimulée par une « crise énergétique », mais c’est bien plus que cela.
Chaque moment du progrès humain dans l’histoire a, à la base, reposé sur un meilleur accès à une énergie à moindre coût, à haute intensité et plus fiable. Cela a été vrai tout au long de l’histoire, et cela reste vrai aujourd’hui.
L’énergie n’est pas seulement la base de la croissance économique et d’une meilleure qualité de vie. L’énergie est le fondement même de la vie.
L’Europe et l’Asie veulent notre énergie pour la sécurité énergétique et pour remplacer les combustibles comme le charbon pour lutter contre le changement climatique. Mais d’autres en ont aussi besoin.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’année dernière, 733 millions de personnes n’avaient toujours pas accès à l’électricité et 2,4 milliards cuisinaient encore en utilisant des combustibles nocifs pour leur santé, comme le plastique et la bouse. D’ici 2030, le nombre de personnes sans accès à l’électricité devrait atteindre 670 millions, soit une population 20 fois supérieure à celle du Canada.
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C’est l’autre aspect de la crise énergétique qui n’attire pas assez l’attention.
En ce qui concerne l’énergie et le changement climatique, certains disent que nous devons faire des choix, des compromis.
Mais priver le monde d’une énergie plus propre, plus abordable et plus fiable n’est pas la réponse à la crise énergétique ou au changement climatique – cela aggravera ces deux problèmes.
Qu’il s’agisse de nourrir votre famille, de favoriser la prospérité et une meilleure qualité de vie ou, surtout, de lutter contre le changement climatique, l’énergie n’est pas le problème, c’est la solution.
C’est là que le Canada entre en jeu. Nous pouvons et devons répondre à ce besoin mondial. En fait, en tant que Canadiens, nous avons l’obligation de fournir cette énergie au monde parce que le Canada produit de l’énergie de manière plus durable que partout ailleurs dans le monde.
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Grâce aux efforts du gouvernement, de l’industrie et des particuliers, nous sommes déjà en tête dans la réduction des 1,5 % d’émissions mondiales créées à l’intérieur de nos frontières. Mais si nous voulons vraiment lutter contre les changements climatiques, nous devons viser plus haut — les 98,5 % des émissions mondiales à l’extérieur du Canada. Cela peut se faire grâce au GNL.
Le GNL canadien présente certains avantages évidents par rapport au GNL produit ailleurs dans le monde. C’est la plus propre en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre en raison de notre utilisation de l’hydroélectricité pour alimenter les installations ; climat plus froid, nécessitant moins d’énergie pour produire du GNL ; et des distances d’expédition plus courtes vers les marchés en Asie, réduisant les émissions dues au transport.
Le GNL peut également jouer un rôle important dans la construction et la réconciliation des nations autochtones. Grâce à des partenariats d’équité, les projets de GNL peuvent aider les communautés autochtones à prospérer, et en les intégrant en tant que partenaires de projet, nous pouvons mieux tirer parti de leur expertise environnementale qui est inégalée.
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Lorsque vous tenez compte de tout cela, il est logique que le Canada fournisse l’énergie dont le monde a besoin.
Pour ce faire, je propose quelques principes directeurs pour que les gouvernements, l’industrie et les communautés autochtones travaillent ensemble. Premièrement, en tant que nation, nous devons nous aligner et nous rallier autour de la conviction que le Canada peut faire plus sur la scène mondiale; le développement du GNL canadien contribuera à stabiliser la sécurité énergétique et à réduire les émissions, tant au pays qu’à l’étranger. Nous devons assumer cette responsabilité et non nous en dérober.
Nous devons ensuite nous concentrer sur ce que nous pouvons faire pour attirer les investissements nationaux dans notre secteur du GNL.
Le plus grand obstacle est un système de réglementation qui entrave l’action et ralentit le développement – cela doit être renversé. Les processus de réglementation et d’autorisation doivent se concentrer sur la façon dont un projet se déroule de la bonne manière, ce qui signifie déterminer comment nous pouvons donner aux promoteurs – et à nos clients internationaux – la confiance que le Canada peut faire construire des projets.
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Nous devons également écouter, suivre et collaborer avec les dirigeants des nations autochtones. Maintenant qu’ils présentent leurs propres projets, nous avons besoin de modèles financiers qui soutiennent leur ambition, et nous avons besoin de processus réglementaires qui permettent de construire ces projets.
Cette approche doit s’étendre aux projets énergétiques conventionnels et nouveaux, au GNL et aux énergies renouvelables, pour créer les systèmes énergétiques dont nous avons besoin aujourd’hui et demain.
Et nous devons nous assurer de ne pas répéter les erreurs du passé. Nous devons inclure les nations autochtones en tant que partenaires à part entière et respecter leur place en tant que leaders et champions de ces projets s’ils choisissent de s’impliquer.
Le Canada a certainement une analyse de rentabilisation pour le GNL, et nous avons l’obligation d’aider et de le faire d’une manière véritablement canadienne, c’est-à-dire de faire ce qu’il faut, pour les bonnes raisons, de la bonne façon — et de faire maintenant.
Greg Ebel est PDG d’Enbridge Inc, une société d’infrastructure énergétique nord-américaine