Un tribunal russe a infligé une amende de 98 millions de dollars à Google pour son incapacité à supprimer des contenus jugés illégaux dans le pays. L’amende de 7,2 milliards de roubles représente environ huit pour cent des revenus de Google en Russie, Reuters rapports, et vient au milieu d’une poussée plus large au sein du pays pour exercer plus de contrôle sur les grandes entreprises technologiques et le contenu que les gens publient sur leurs plateformes.
Google raconte Le bord il « étudiera les documents judiciaires lorsqu’ils seront disponibles, puis décidera des prochaines étapes ». Cependant, un responsable russe cité par Bloomberg menacé de « mesures très désagréables » si Google ne respecte pas les mandat du pays pour supprimer le contenu interdit, qui inclut la promotion de drogues et des publications par des organisations que le gouvernement considère comme extrémistes ou terroristes, y compris celles associées au chef de l’opposition Alexei Navalny.
Ce n’est pas la première amende de Google en Russie pour sa modération de contenu. Ce fait face à un autre qui pourrait doubler de taille chaque semaine à moins qu’il ne s’inverse son interdiction d’une chaîne d’information russe conservatrice, bien que Google affirme que l’interdiction est due à Sanctions américaines et britanniques contre le propriétaire de la chaîne. Des entreprises comme Twitter et Méta ont également été confrontés à des ralentissements de leurs services et à des amendes en raison de leur échec à se conformer aux normes des régulateurs russes.
Les régulateurs russes ont également tenté de faire pression sur les entreprises technologiques pour qu’elles se conforment de manière non financière. En 2019, le pays a adopté une loi selon laquelle les smartphones, les ordinateurs et les téléviseurs devraient être livrés avec des logiciels de développeurs russes préinstallés, qui est entrée en vigueur plus tôt cette année. Les entreprises devront également ouvrir des bureaux en Russie si elles gèrent des sites Web avec plus de 500 000 visiteurs quotidiens du pays. Les responsables russes se sont également appuyés sur Google et Apple pour supprimer les applications de vote des opposants politiques de leurs magasins d’applications en menaçant de poursuivre les employés locaux des entreprises.