lundi, novembre 25, 2024

Google interdit dans l’est de l’Ukraine occupée par la Russie

Les autorités pro-russes des régions occupées de l’est de l’Ukraine ont interdit le moteur de recherche Google d’Alphabet, accusant le géant américain de la technologie de promouvoir « le terrorisme et la violence contre tous les Russes ».

Cette décision, annoncée par Denis Pushilin, chef de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD) dans l’est de l’Ukraine, intervient quelques jours seulement après que la Russie a infligé à Google une amende de 377 millions de dollars pour ne pas avoir réglementé les contenus interdits.

Dans une déclaration publiée sur le service de messagerie sociale Telegram, Pouchiline a accusé Google d’être l’une des principales sources de propagande anti-russe.

« La propagande inhumaine de l’Ukraine et de l’Occident a depuis longtemps franchi toutes les frontières. Il y a une véritable persécution des Russes, l’imposition de mensonges et de désinformation », a-t-il écrit, arguant que Google « ouvertement, sur ordre de ses conservateurs du gouvernement américain, promeut le terrorisme et la violence contre tous les Russes et en particulier la population du Donbass ». [in eastern Ukraine].”

La RPD et la République populaire de Louhansk (RPL), une autre région occupée par la Russie dans l’est de l’Ukraine, avaient précédemment interdit Facebook et Instagram, à la suite de restrictions similaires en Russie, qui a réprimé les médias indépendants à la suite de son invasion de l’Ukraine le 24 février. .

Après l’invasion, la Russie a effectivement rendu illégale toute critique de la guerre. Même l’appeler une guerre – Moscou préfère l’euphémisme « opération militaire spéciale » – est une infraction pénale.

Lundi, la Russie a infligé à Google une amende de 21,1 milliards de roubles, soit environ 377 millions de dollars, pour ne pas avoir supprimé le contenu sur la guerre en Ukraine que le pays considère comme de « fausses nouvelles ». La décision, du régulateur russe des médias Roskomnadzor, a souligné le matériel offensant publié sur la plate-forme vidéo YouTube appartenant à Google.

Google lui-même n’est pas interdit en Russie, bien qu’en mars, à la suite de la guerre d’Ukraine, le Kremlin ait bloqué Facebook.

Source-110

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