Une récente changement de code (s’ouvre dans un nouvel onglet) pour Google Chrome a découvert une fonctionnalité mise à jour qui verra le populaire navigateur internet empêchant automatiquement les téléchargements non sécurisés à partir de sites HTTP.
Autrefois la norme, de nombreux sites HTTP ont depuis été mis à jour pour utiliser le cryptage HTTPS dans le but de protéger les données étendues que nous partageons sur nous-mêmes sur le Web.
Désormais l’option privilégiée, Google a déjà mis en œuvre une série de changements qui permettent à ses utilisateurs de récupérer et de partager des données de manière plus sécurisée.
Chrome : HTTP et HTTPS
L’un de ces changements est une bascule « Toujours utiliser des connexions sécurisées » récemment introduite qui indique à Chrome de mettre à niveau tous les sites d’une connexion HTTP vers HTTPS. Les sites plus anciens qui sont uniquement HTTP affichent également un avertissement « Non sécurisé » dans la barre d’adresse.
Le changement de code repéré par 9To5Google (s’ouvre dans un nouvel onglet) indique que la bascule avertira désormais les utilisateurs contre le téléchargement de quoi que ce soit à partir d’une connexion HTTP. Auparavant, les utilisateurs de Chrome étaient avertis lorsqu’un site Web HTTPS téléchargeait un fichier au format HTTP, appelé contenu mixte.
Conformément à la nature d’un bouton bascule, il servira principalement d’avertissement de prévention complète, permettant aux utilisateurs de continuer à utiliser le Web selon leurs besoins, ce qui, dans certains cas, peut encore impliquer une connexion HTTP moins sécurisée.
Il est peu probable que la mise à jour apparaisse dans Chrome 111, attendu en mars 2023, pour des tests, mais pourrait bien faire partie de la prochaine version de l’entreprise plus tard dans l’année.
L’engagement de Google envers son navigateur, qu’il s’agisse d’améliorations de la sécurité ou d’autres fonctionnalités telles que les modes d’économie de mémoire et d’énergie récemment annoncés, est applaudi par les internautes, au point qu’il représente désormais les deux tiers (66 %) de tous les navigateurs de bureau installés selon à StatCounter (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Microsoft Edge et Safari d’Apple sont loin derrière aux deuxième et troisième places, représentant respectivement environ 11 % et 10 % du marché des navigateurs de bureau.