vendredi, décembre 27, 2024

GOLDSTEIN: Les soins de santé sont brisés et nos gouvernements l’ont brisé

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Le premier ministre Justin Trudeau et les 13 premiers ministres et dirigeants territoriaux du Canada peuvent-ils réparer notre système de soins de santé que des décennies de gouvernements fédéraux et provinciaux de toutes allégeances politiques ont brisé?

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De toute évidence, tout ne peut pas être fait en même temps lorsqu’ils se réuniront à Ottawa le 7 février pour préparer le terrain pour un accord où le gouvernement fédéral augmentera le financement des provinces et des territoires en échange de conditions sur ce financement qu’ils devront accepter. individuellement.

Les problèmes remontent à des décennies. Les réparer prendra des années.

La question est de savoir si les ententes conclues aujourd’hui orienteront les soins de santé canadiens dans la bonne direction, avec des réformes efficaces.

Les politiciens qui remontent à des décennies ont créé les mythes voulant que les soins de santé du système de santé canadien soient gratuits, financés par l’État et les meilleurs au monde.

En réalité, notre système est coûteux par rapport à d’autres pays du monde dotés de systèmes de soins de santé universels comparables.

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Trente pour cent de nos soins de santé sont financés par le secteur privé.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Bien qu’il existe de nombreux exemples positifs d’excellents soins de santé — malgré plutôt qu’à cause du système actuel — à l’échelle internationale, les résultats médicaux du Canada sont globalement médiocres par rapport à des pays similaires.

Les Canadiens font face à certains des temps d’attente médicaux les plus longs du monde développé dans un système avec trop peu de fournisseurs de soins de santé de première ligne et des salles d’opération et des équipements insuffisants, comme les IRM.

Si le Canada compte trop peu de médecins, c’est en raison des politiques délibérées des gouvernements provinciaux à partir des années 1990, lorsqu’Ottawa a réduit les paiements de transfert aux provinces afin d’équilibrer le budget fédéral alors hors de contrôle.

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La théorie – promue par les soi-disant économistes de la santé au sein du système de santé trop bureaucratique du Canada – était que la diminution du nombre de médecins diplômés en réduisant le financement public des facultés de médecine entraînerait une baisse des coûts, car il y aurait moins de médecins traitant les patients et demandant des tests.

Ce qui s’est plutôt passé, c’est que le nombre de Canadiens sans médecin de famille a monté en flèche.

Cela a entraîné des coûts plus élevés, car sans médecin de famille, les patients se retrouvent dans les salles d’urgence des hôpitaux pour des problèmes de santé mineurs et plus graves – où il est beaucoup plus coûteux de les traiter.

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Bien que nous n’ayons pas assez de médecins de famille ou d’infirmières – dont beaucoup sont épuisés par la pandémie de COVID-19 – nous avons une surabondance de bureaucrates gouvernementaux de la santé hautement rémunérés et bâtisseurs d’empire, créant constamment de nouveaux formulaires à remplir par les médecins, réduisant le temps qu’ils consacrent aux soins des patients.

Le partage de données sur les soins de santé frise souvent l’absurde.

Au plus fort de la pandémie, les gouvernements compilaient et partageaient dans de nombreux cas des informations par télécopieur, ayant apparemment raté l’ère de l’informatique.

Le transfert des antécédents médicaux des patients du papier vers les dossiers électroniques a été laborieusement lent et coûteux, les gouvernements présidant le processus perdant à plusieurs reprises du temps et de l’argent en raison de leur incompétence.

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Les salles d’urgence et la médecine de couloir surpeuplées ont été créées par des années où les gouvernements provinciaux n’ont pas réussi à créer suffisamment de lits de soins chroniques et de longue durée, ce qui signifie que les gens se sont retrouvés dans des hôpitaux de soins actifs parce qu’ils n’avaient nulle part où aller.

Cela n’aide pas lorsque les défenseurs alarmistes du statu quo rompu en matière de soins de santé décrivent toute tentative de réforme comme créant des soins de santé à deux vitesses, à l’américaine, dont personne qui comprend les problèmes ne parle.

Espérons tous des avancées significatives sur ces questions lors de la dernière ronde de négociations fédérales-provinciales-territoriales.

Mais ne retenez pas votre souffle.

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