GOLDSTEIN : Le plan climatique de Trudeau n’a aucun sens – selon Trudeau

Les États-Unis n’ont pas de taxe nationale sur le carbone et ont mieux réussi à réduire leurs émissions que le Canada.

Contenu de l’article

De nombreux économistes canadiens ont déclaré la semaine dernière que même si « le Canada pourrait abandonner la tarification du carbone tout en atteignant ses objectifs climatiques en utilisant d’autres types de réglementations et de subventions… cela coûterait beaucoup plus cher de le faire ».

Publicité 2

Contenu de l’article

Cela revient à dire que le premier ministre Justin Trudeau a récemment déclaré qu’il avait introduit sa taxe sur le carbone parce que « je préfère une solution propre et fondée sur le marché » pour lutter contre le changement climatique, plutôt que « la main lourde des réglementations » et « des incitations… des subventions et des récompenses. »

Contenu de l’article

Le problème est que l’affirmation de Trudeau n’a aucun sens parce que sa politique sur le changement climatique comprend non seulement une taxe nationale sur le carbone, mais aussi « la main lourde des réglementations » ainsi que « des incitations… des subventions et des récompenses » au secteur privé par un gouvernement qui tente de choisir les gagnants. et des perdants sur le marché, qui finit rarement bien.

Certains des économistes qui ont signé la lettre la semaine dernière ont depuis souligné que même s’ils soutiennent une taxe sur le carbone, leur déclaration ne constitue pas un soutien sans réserve aux politiques de Trudeau en matière de changement climatique.

Contenu de l’article

Publicité 3

Contenu de l’article

Cela dit, ils sont évidemment plus critiques à l’égard de la promesse du chef conservateur Pierre Poilievre d’abandonner la taxe sur le carbone de Trudeau s’il remporte les prochaines élections, sans dire quel est son plan alternatif, s’il croit que le changement climatique anthropique (causé par l’homme) est réel.

Mais si Trudeau estime que sa taxe sur le carbone est le moyen le plus efficace et le moins coûteux de réduire les émissions industrielles de gaz à effet de serre liées au changement climatique, pourquoi son gouvernement ne suit-il pas dans quelle mesure il réduit les émissions, contrairement à d’autres mesures gouvernementales ?

Recommandé par l’éditorial

Publicité 4

Contenu de l’article

Le gouvernement Trudeau estime plutôt que la taxe sur le carbone (c’est-à-dire la norme sur les carburants propres et le système de tarification basé sur la production pour les grands émetteurs) ne sera responsable que d’un tiers des réductions d’émissions prévues en 2030.

Cela signifie que Trudeau s’appuie sur d’autres mesures, vraisemblablement moins efficaces selon son propre argument, pour atteindre au moins les deux tiers des réductions d’émissions du Canada en 2030.

(L’Institut canadien du climat a déclaré récemment que c’est en fait le système de tarification basé sur le rendement pour les grands émetteurs qui sera responsable de la plupart des réductions d’émissions, par opposition à la redevance sur les carburants imposée aux consommateurs canadiens.)

Mais si Trudeau préfère une taxe sur le carbone à « la main lourde de la réglementation gouvernementale », pourquoi son plan, en plus de sa taxe sur le carbone, comprend-il des réglementations sur les « carburants propres » et sur « l’électricité propre », un « cadre réglementaire pour un secteur pétrolier et gazier ? Plafonnement des émissions de gaz à effet de serre du secteur » et « objectifs réglementés pour les véhicules zéro émission » dans le cadre de la « Norme de disponibilité des véhicules électriques du Canada » ?

Publicité 5

Contenu de l’article

En ce qui concerne son affirmation selon laquelle sa taxe sur le carbone était l’alternative aux « incitations… subventions et récompenses » en faveur de l’industrie privée, qu’appelle-t-il la guerre de subventions de plusieurs milliards de dollars que mène son gouvernement avec les États-Unis pour attirer les usines de batteries de véhicules électriques ? Le Canada, ainsi que d’autres formes de technologies vertes industrielles ?

VIDÉO RECOMMANDÉE

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a déclaré à la suite de la présentation de son budget l’année dernière que le gouvernement Trudeau n’aurait pas investi autant dans les subventions aux énergies propres qu’il le fait actuellement, n’eût été l’adoption de la Loi sur la réduction de l’inflation du président américain Joe Biden, au nom bizarre, qui prévoyait des subventions massives au secteur privé pour les technologies propres.

Freeland a déclaré à l’émission Power Play de CTV : « Je ne pense pas que nous aurions fait autant si l’IRA n’avait pas été introduite », qu’elle a qualifié de « changeur de jeu » parce que les États-Unis ont « mis une tonne d’argent sur la table, et C’était vraiment important pour nous, ayant été en tête dans cette course, de ne pas prendre de retard.

Publicité 6

Contenu de l’article

La différence avec le Canada, bien sûr, est que les États-Unis n’ont pas de taxe nationale sur le carbone et ont mieux réussi à réduire leurs émissions que le Canada.

À la suite du budget fédéral de l’année dernière, le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault s’est vanté que l’investissement total du gouvernement Trudeau pour lutter contre les changements climatiques s’élève désormais à « plus de 200 milliards de dollars » sur « plus de 100 mesures pour soutenir l’action climatique » en plus de la taxe sur le carbone.

VIDÉO RECOMMANDÉE

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Logiquement, si Trudeau estime que sa taxe nationale sur le carbone est le moyen le plus efficace et le plus économique de réduire les émissions, il devrait l’augmenter bien au-delà de sa politique actuelle qui consiste à la porter à 80 $ par tonne d’émissions le 1er avril, puis à 170 $ par tonne en 2030. ainsi qu’une augmentation des réductions de la taxe carbone.

Il devrait ensuite éliminer la plupart, sinon la totalité, des réglementations et des subventions qu’il dit ne pas soutenir, et qui constituent actuellement la plus grande partie de son plan sur le changement climatique.

Bien sûr, il est peu probable que cela se produise étant donné que son gouvernement est actuellement assiégé en raison de sa hausse de 23 % de la taxe sur le carbone à compter de lundi, à 80 $ la tonne, contre 65 $, dans un contexte de crise de l’accessibilité financière pour les Canadiens.

[email protected]

Contenu de l’article

Source link-19