samedi, novembre 23, 2024

GOLDSTEIN : La pandémie mène à des temps d’attente médicaux record pour les Canadiens

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En supposant que chaque patient attendait une intervention, cela signifie que 3,7 % des Canadiens attendaient des traitements médicaux en 2021.

Les médecins interrogés dans l’enquête ont signalé que leurs patients rencontraient un temps d’attente médian de six semaines de plus pour un traitement après avoir consulté un spécialiste que ce qu’ils considèrent comme cliniquement raisonnable.

En termes de définitions, une chirurgie ou un traitement « électif » ne signifie pas automatiquement que la procédure est inutile, mineure ou facultative.

La chirurgie élective signifie simplement qu’il s’agit d’une procédure qui est effectuée à une heure programmée, par opposition à la chirurgie d’urgence qui est effectuée immédiatement.

L’enquête a révélé que les temps d’attente médicaux médians dans 12 spécialités médicales en 2021 étaient les plus longs en Nouvelle-Écosse à 53,2 semaines et les plus courts en Ontario à 18,5 semaines.

Dans les huit autres provinces, les temps d’attente, par ordre décroissant, étaient de 41,6 semaines à l’Île-du-Prince-Édouard; 41,5 semaines au Nouveau-Brunswick; 32,1 semaines en Alberta; 31,5 semaines au Manitoba; 30,9 semaines en Saskatchewan; 29,1 semaines au Québec; 26,2 semaines en Colombie-Britannique; et 21,1 semaines à Terre-Neuve-et-Labrador.

À l’échelle nationale, parmi les 12 spécialités médicales étudiées, les temps d’attente médians étaient les plus longs entre une référence par un médecin généraliste et les interventions neurochirurgicales (cerveau) à 49,2 semaines et les plus courts pour les traitements de radiothérapie à 3,7 semaines.

Les Canadiens ont également connu des temps d’attente médians pour les interventions diagnostiques de 10,2 semaines pour les IRM, de 5,2 semaines pour les tomodensitogrammes et de 3,6 semaines pour les échographies.

Dans de nombreux cas, le traitement d’un patient ne peut pas commencer tant que ces procédures de diagnostic ne sont pas terminées, ce qui allonge le temps global nécessaire entre une référence par un médecin généraliste et un traitement par un spécialiste.

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