GOLDSTEIN : la crise de croissance lente du Canada menace notre tissu social

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La crise de la croissance économique lente du Canada n’a pas commencé avec le gouvernement Trudeau et elle ne se terminera pas tant que nos politiciens seront plus intéressés à redistribuer nos revenus qu’à les augmenter.

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Comme Philip Cross, ancien analyste économique en chef à Statistique Canada, l’a rapporté la semaine dernière dans un essai pour l’Institut Fraser, conservateur sur le plan fiscal, Qu’est-ce qui se cache derrière la crise de la croissance au Canada? — La croissance économique du Canada exprimée en PIB par habitant, une mesure commune de la prospérité, est à son plus bas niveau depuis la Grande Dépression.

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Au cours de la période de 10 ans allant de 2013 à 2022, il a augmenté à un taux annuel de 0,8 %.

C’est mieux que pendant les années 1930, lorsque l’économie s’est effectivement contractée à un taux de 0,3 % par an, mais elle n’a cessé de chuter depuis — de 4,0 % dans les années 1940 ; à 2,4 % dans les années 1950 ; 3,3 % dans les années 1960 ; 3,0 % dans les années 1970 ; 1,7 % dans les années 1980 ; 1,3 % dans les années 1990 ; 1,0 % dans les années 2000 et 1,2 % dans les années 2010.

Il s’agit du bilan historique de la faible croissance économique du Canada — et non de périodes d’un an ou de deux ans, ce qui peut être trompeur.

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La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a elle-même reconnu la crise dans son discours sur le budget fédéral de 2022.

Elle l’a décrit comme « le talon d’Achille de l’économie canadienne : la productivité et l’innovation… Nous accusons un retard en matière de productivité économique. La productivité est importante parce que c’est ce qui garantit le rêve de chaque parent — que nos enfants soient plus prospères que nous. Il s’agit d’un problème canadien bien connu — et insidieux.

Son budget de 2022 comprenait un graphique faisant référence à un rapport de 2021 de l’Organisation de coopération et de développement économiques, prévoyant que le taux de croissance économique annuel du Canada de 2020 à 2060 sera le plus bas parmi ses 29 pays membres, sans changements fondamentaux dans les politiques gouvernementales ciblées à une croissance croissante.

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Freeland a assuré aux Canadiens que le gouvernement réglerait le problème en « investissant dans les gens… la transition verte et… l’innovation et la productivité ».

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Mais Cross soutient que « le Canada est dans une crise de croissance économique à grande échelle, qui est d’origine locale et due en grande partie à une mauvaise politique gouvernementale.

« La baisse persistante des investissements des entreprises et des exportations est symptomatique des lacunes structurelles de l’économie canadienne. Ceux-ci comprennent les faibles taux de création d’entreprises, l’incertitude réglementaire, les obstacles à l’investissement (en particulier dans le secteur des ressources), les restrictions au commerce intérieur, la confiance ébranlée des investisseurs étrangers au Canada et les faibles niveaux de productivité et d’innovation.

« À mesure que la croissance a ralenti, les gouvernements au Canada se sont concentrés sur la distribution plutôt que sur la création de revenus et sur la stabilisation de l’évolution à court terme de l’économie plutôt que sur l’augmentation de son potentiel à long terme. Une telle concentration a renforcé la pression à la baisse sur la croissance… des politiques telles que l’augmentation des dépenses publiques et des mesures de relance monétaire incessantes donnent au mieux un coup de pouce à court terme à la croissance, mais réduisent le potentiel à long terme, notamment en raison de leur impact négatif sur l’investissement des entreprises.

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Cross cite un essai de 2022 de Dennis Meadows dans Questions sur les limites de la croissance, avertissant que « la plus grande menace du déclin de la croissance sera pour notre tissu social. La foi dans le caractère inévitable de la croissance – plus pour tout le monde – a été le plus grand contributeur à la cohésion sociale nécessaire à une gouvernance efficace… Mais quand tout le monde comprend que la croissance n’est plus possible, où la vie devient évidemment un jeu à somme nulle – si l’on obtient plus, un autre doit recevoir moins — alors le consensus disparaîtra. Aucun système de gouvernance ne pourra apporter les changements nécessaires parce que ceux qui s’attendent à obtenir moins bloqueront l’action.

Ne dites pas que nous n’étions pas prévenus.

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