GOLDSTEIN : La coûteuse taxe carbone de Trudeau n’est que la pointe de l’iceberg

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Un rapport publié la semaine dernière par l’Institut canadien du climat a été utile pour expliquer que la taxe sur le carbone du gouvernement Trudeau n’est que la pointe de l’iceberg lorsqu’il s’agit des coûts réels pour les Canadiens de la réduction des émissions industrielles de gaz à effet de serre liées au changement climatique.

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En fait, selon la CCI, la taxe carbone (appelée taxe fédérale sur les carburants) destinée aux consommateurs ne constitue qu’une partie relativement mineure de cet effort, ne représentant que 8 à 14 % de la réduction des émissions par rapport à l’objectif fédéral de 40 % en dessous de 2005. niveaux d’ici 2030.

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Le plus grand contributeur, prédit la CCI, sera le système de tarification basé sur la production (alias le système d’échange des grands émetteurs) – destiné aux grandes industries – censé représenter 20 à 48 % des réductions d’émissions en 2030.

Viennent ensuite le plafond gouvernemental des émissions de pétrole et de gaz (7 % à 34 %), la réglementation sur le méthane (1 % à 21 %), la redevance sur les carburants (8 % à 14 %), le captage des déchets de méthane (7 %) et la réglementation sur les carburants propres. (0 % à 4 %), les crédits d’impôt à l’investissement (2 % à 3 %) et les normes relatives aux véhicules électriques (2 % à 3 %).

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Si tout fonctionne, prédit la CCI, les émissions du Canada (670 millions de tonnes en 2021, selon les dernières données disponibles du gouvernement fédéral) manqueront de peu l’objectif du gouvernement pour 2030 de 440 millions de tonnes par 27 millions de tonnes.

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Bien sûr, c’est un grand « si » étant donné que de nombreuses initiatives gouvernementales ont été annoncées mais pas encore mises en œuvre, que les libéraux ne seront peut-être pas au pouvoir après octobre 2025 et qu’ils ont déjà commencé à édulcorer la taxe en accordant un report de trois ans. l’imposer aux propriétaires qui chauffent au mazout, dans le but de renforcer leur soutien public croissant, en particulier dans le Canada atlantique.

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Fondamentalement, le plan climatique de Trudeau est un programme gouvernemental énorme et complexe, à l’échelle de l’économie, où toutes les pièces mobiles doivent travailler ensemble simultanément, présidé par le gouvernement qui vous a amené ArrivePeut.

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La CCI, un groupe de réflexion indépendant, reçoit le soutien financier d’Environnement Canada et fournit des mises à jour périodiques sur le programme de lutte contre le changement climatique du gouvernement Trudeau, qui, selon lui, réduit déjà considérablement les émissions.

Cela dit, l’automne dernier, la CCI a estimé que les émissions du Canada en 2022 (que le gouvernement fédéral ne publiera officiellement qu’en avril) ont augmenté de 2,1 %, ou 14,2 millions de tonnes, pour atteindre 685 millions de tonnes, par rapport à 2021.

Si elles sont exactes, les émissions du Canada en 2022 étaient inférieures de 6,3 % aux niveaux de 2005, bien en deçà de l’objectif de 40 % du gouvernement dans le pays le plus froid et le deuxième plus grand au monde, avec une population relativement petite et une économie basée sur les ressources, qui sont toutes à l’origine des émissions. en haut.

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L’intérêt du rapport du CCI est qu’il fournit plus d’informations que le gouvernement Trudeau sur sa politique climatique phare, préférant traiter les Canadiens comme des champignons en les gardant dans le noir et en les recouvrant de fumier.

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À titre d’exemple, le gouvernement libéral affirme qu’il ne sait pas dans quelle mesure sa taxe sur le carbone réduit les émissions parce qu’il ne suit pas les données, car il est trop compliqué de les séparer des autres efforts de réduction des émissions.

La meilleure hypothèse – et c’est une hypothèse importante – est que la taxe sur le carbone, qui dans ce cas signifie la redevance fédérale sur les carburants imposée aux consommateurs et le système de tarification basé sur le rendement, représentera jusqu’à un tiers des réductions d’émissions du Canada en 2030.

Cela signifie que, selon le gouvernement fédéral, au moins les deux tiers des réductions doivent provenir d’autres initiatives qui ont des coûts cachés pour les consommateurs et perturberont l’économie, et dont aucune n’a quelque chose de comparable à la réduction de la taxe carbone sur la taxe sur le carburant. pour les ménages canadiens.

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Le gouvernement Trudeau affirme que l’impact négatif de son programme sur le changement climatique sur l’économie sera négligeable et favorisera la croissance à long terme. D’autres ne sont pas d’accord.

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L’Alberta a déclaré le mois dernier que le plafonnement fédéral des émissions de pétrole et de gaz aurait à lui seul « un impact dévastateur sur les économies de l’Alberta et de l’ensemble du Canada. Une analyse du Conference Board du Canada montre que cela réduirait le PIB du Canada jusqu’à 1 000 milliards de dollars entre 2030 et 2040 et créerait jusqu’à 151 000 emplois perdus partout au Canada d’ici 2030. »

L’Institut économique de Montréal rapportait en décembre 2023 que le plafond des émissions coûterait à notre économie des milliards de dollars chaque année et que « chaque fois qu’Ottawa force le secteur énergétique canadien à se contracter, ce sont les producteurs étrangers qui gagnent. Ottawa n’a pas les moyens d’influencer la demande mondiale, donc réduire l’offre locale ne fera qu’exporter des emplois et des recettes fiscales.

Même un acteur mineur dans la réduction des émissions selon le rapport de la CCI – subventions gouvernementales pour créer une industrie nationale de fabrication de batteries pour véhicules électriques – coûte extrêmement cher aux contribuables.

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