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Goldman Sachs a réduit dimanche ses prévisions de prix du pétrole Brent au quatrième trimestre de 10 à 100 dollars le baril, citant des facteurs tels qu’un impact probable sur la consommation en raison du pic de cas de COVID en Chine.
Mais la banque d’investissement a déclaré que les inquiétudes de la Chine étaient « un autre ralentisseur sur la route vers le haut », puisque le grand consommateur a indiqué que c’était le début de la fin des confinements. Goldman a déclaré qu’il maintenait ses prévisions de Brent 2023 inchangées à 110 dollars le baril.
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« Nous pensons toujours que la production russe diminuera d’environ 0,6 million de barils par jour à partir d’ici, avec des risques d’une perturbation plus profonde et plus brutale, toujours présents », a déclaré la banque, avertissant que les stocks pourraient à nouveau s’épuiser au premier semestre 2023 si l’OPEP et ses alliés maintiennent les quotas de production actuels.
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Les prix du pétrole ont chuté lundi à des creux de près de deux mois, les craintes d’approvisionnement s’estompant tandis que les inquiétudes concernant la demande de carburant de la Chine et la force du dollar occupaient le devant de la scène. Les prix de référence du Brent s’échangeaient autour de 87 dollars le baril.
« Bien qu’il soit tentant de blâmer le manque de liquidité pour une nouvelle capitulation des prix en novembre, nous pensons que le marché a le droit de s’inquiéter des fondamentaux à terme, même si des facteurs techniques peuvent avoir exacerbé la baisse », a déclaré la banque.
La banque a également déclaré qu’un « manque de clarté sur la mise en œuvre du plafonnement des prix du G7 » pourrait ajouter à l’anxiété du marché.
Goldman avait abaissé ses prévisions de prix du pétrole pour cette année et 2023 en septembre, citant les attentes d’une croissance plus faible de la demande. Il a ensuite relevé ces prévisions en octobre en raison d’une réduction de la production convenue par les producteurs de l’OPEP+.
Le chef de la politique énergétique de l’UE a déclaré à Reuters que l’UE s’attendait à ce que sa réglementation soit achevée à temps pour l’introduction d’un plan du G7 visant à plafonner le prix du brut russe le 5 décembre. (Reportage d’Arpan Varghese à Bengaluru, édité par Louise Heavens)