Ghostbusters : Frozen Empire prouve que la franchise a un potentiel limité au box-office

Ghostbusters : Frozen Empire prouve que la franchise a un potentiel limité au box-office

On ne peut pas en dire autant d’un film avec un budget de 100 millions de dollars, mais c’est ce avec quoi est confrontée la dernière suite de la franchise. Le réalisateur Gil Kenan est allé plus loin dans « Frozen Empire », mais cela n’a pas abouti à une meilleure participation au box-office. Sony se trouve désormais dans une situation où il va presque certainement perdre de l’argent sur le film lors de sa sortie en salles, en s’appuyant sur les revenus post-cinéature pour combler la différence. Certes, ce n’est pas aussi désastreux financièrement que « SOS Fantômes » du réalisateur Paul Feig en 2016, car ce film disposait d’un énorme budget de 144 millions de dollars qui l’a carrément condamné commercialement. Si le budget avait été plus petit, nous pourrions actuellement envisager une version totalement différente de cette franchise.

À tout le moins, Sony a appris la leçon et a maintenu le budget bien inférieur pour « Afterlife ». Le studio sait qu’il ne peut plus budgétiser ces films comme les films Marvel. Mais il est clair depuis très longtemps que le studio souhaitait en faire un univers plus grand avec plusieurs films. N’oublions jamais que les frères Russo, célèbres dans « Avengers : Endgame », allaient réaliser un film « SOS Fantômes » avec Channing Tatum à un moment donné. C’était avant le bombardement du film de 2016, mais les dirigeants du studio ont vu un univers plus vaste à une époque où Hollywood était obsédé par les franchises expansive comme jamais auparavant. Malheureusement, il est devenu clair que cette franchise ne peut pas supporter beaucoup de choses.

Il s’agit d’une franchise avec une base de fans très fidèles, comme en témoignent les chiffres du box-office étonnamment cohérents, chaque film après l’original rapportant un peu au nord de 200 millions de dollars. C’est un cadeau. Mais les nouveaux fans ne se ruent pas soudainement en plus grand nombre vers ces personnages, pas plus que le public international. Sony doit donc se contenter de prendre ce que le public est prêt à donner. C’est aussi simple que ça. Ou du moins, cela devrait l’être.

Source-107