Georges Monastiriakos : Il n’y a pas d’équivalence morale entre Israël et le Hamas

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Ce qui va se dérouler à Gaza dans les jours et semaines à venir n’est pas une guerre entre Arabes et Israéliens ou entre Musulmans et Juifs. Israël, État souverain et démocratique, combat le Hamas et d’autres acteurs non étatiques brutaux parrainés par l’Iran, au nom du monde civilisé. Il n’y a aucune équivalence morale entre Israël et les groupes terroristes palestiniens comme le Hamas. Il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais.

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Les images sont virales et accessibles à tous. Le corps sans vie d’un soldat israélien jeté d’un char et piétiné par des terroristes palestiniens criant « Allah’ Akbar ». Une Israélienne au pantalon taché de sang, preuve probable qu’elle a été violée, transportée dans le coffre d’une jeep. Un camion avec le corps mutilé d’une Israélienne a défilé nu dans les rues de Gaza, et un autre rempli de femmes et d’enfants israéliens enlevés comme otages. À l’occasion du 50e anniversaire de la guerre du Kippour, rien de moins.

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Soyez honnête et appelez cela comme ça : terrorisme. Massacrer des civils dans leurs maisons, dans leurs voitures, à l’arrêt de bus et dans la rue, lancer sans discernement des roquettes sur des infrastructures non militaires, kidnapper des femmes et des enfants, profaner et exhiber les corps mutilés de vos victimes est le même comportement que celui de l’EIIL et d’Al-Qaïda. . Les auteurs de ces crimes ne sont ni des héros, ni des martyrs. Ce sont des terroristes. Normaliser et justifier ces crimes ignobles contre l’humanité sous le prétexte de « liberté » et de « libération » n’est rien d’autre que blanchir le terrorisme. Appelez ces actes méprisables par leur nom sanglant.

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Le Hamas n’a rien de commun avec la société canadienne, ni avec la plupart des responsables de la Palestine qui vénèrent le soi-disant mouvement de « décolonisation » comme une secte. Le groupe terroriste soutenu par l’Iran ne se soucie pas de la liberté, de la démocratie laïque, des valeurs libérales ou des droits de l’homme. Le Hamas dirige la bande de Gaza d’une main de fer depuis qu’il a renversé le Fatah en 2007. Il gère l’enclave comme un pseudo-État indépendant distinct de la Cisjordanie administrée par l’Autorité palestinienne. La peine prononcée pour « collaboration avec des entités hostiles », comme pour être membre de la communauté LGBTQ+, est la mort.

Néanmoins, les spectateurs, apologistes et escrocs canadiens ne manquent pas pour s’exprimer sur la lutte « héroïque » du Hamas contre Israël.

Le « militant anti-islamophobie » Adil Charkaoui, dont la mosquée a été citée comme une possible zone de recrutement pour l’EIIL, a célébré la victoire « historique » du Hamas pour avoir « atteint les frontières de 1948 » et fait fuir les « colons comme des rats ».

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Dans un tweet désormais supprimé, le député libéral controversé Omar Algabhra a écrit qu’il faisait face à « une anxiété face à ce qui se passe au Moyen-Orient ». L’ancien ministre des Transports n’a pas eu le courage de mentionner nommément l’État libre, prospère et démocratique d’Israël.

Pour comprendre qui partage leur intérêt : même les talibans sont intervenus, ajoutant que le groupe terroriste avait demandé à l’Iran, à l’Irak et à la Jordanie l’autorisation de traverser leur territoire en route pour « libérer » la Terre Sainte.

Oui, le Hamas a malheureusement donné du sang à Jérusalem le 7 octobre. Mais Israël est un État puissant doté de la volonté politique, du poids économique et de la puissance dure nécessaires pour infliger des dommages existentiels sans précédent au groupe terroriste. Ne vous attendez pas à ce qu’Israël se batte avec un bras attaché dans le dos, comme il l’a toujours fait depuis 2006, ni qu’il s’arrête à des frappes aériennes de précision ou à une incursion terrestre limitée dans Gaza. Répondre avec faiblesse aux ennemis de l’Occident serait fatal pour Israël.

Certains diraient que le Hamas a de la chance que cette lâche opération terroriste ait été perpétrée contre un Israël libre et démocratique et non contre un pays moins respectueux des lois et épris de liberté. Par exemple, la Syrie. Rassurez-vous, le dictateur de Damas aurait déjà bombardé Gaza jusqu’au dernier caillou et transformé un million de Palestiniens en réfugiés fuyant vers le désert égyptien du Sinaï. Aucun coup de toit, aucun appel téléphonique ou dépliant n’est nécessaire.

Il faudra peut-être un certain temps au reste du monde pour s’en rendre compte, mais l’espoir qui restait d’une solution à deux États au conflit israélo-palestinien s’est probablement éteint le 7 octobre. Assassiné par le Hamas et d’autres groupes terroristes parrainés par l’Iran à Gaza . Allumez votre téléviseur et voyez par vous-même.

George Monastiriakos est chercheur au Centre de politique de sécurité de Genève. Vous pouvez lire ses œuvres publiées sur www.Monastiriakos.com

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