Garth Brooks a rapidement réagi aux accusations d’agression sexuelle déposées par une ancienne employée, en déposant une motion de rejet dans un tribunal fédéral. Il conteste fermement les allégations, les qualifiant de chantage, et demande à transférer l’affaire au Mississippi. Son équipe juridique soutient que les réclamations doivent être traitées dans le cadre de la première action engagée. Pendant ce temps, l’avocat de l’accusatrice affirme qu’ils sont prêts à se défendre devant un jury.
Garth Brooks Agit Rapidement Face aux Accusations
Garth Brooks n’a pas tardé à réagir suite au transfert de l’affaire de viol impliquant une ancienne maquilleuse et styliste de lui-même et de Trisha Yearwood, d’un tribunal étatique californien à un tribunal fédéral. Le chanteur de « We Shall Be Free » a déposé une motion de rejet de 17 pages au tribunal de district des États-Unis, visant à clore cette affaire au plus vite.
Détails de la Motion de Rejet
Dans sa demande, Brooks a sollicité une audience devant le juge Michael W. Fitzgerald, prévue pour le matin du 9 décembre à Los Angeles. L’ancienne employée, identifiée dans un document judiciaire, a allégué avoir été victime d’une agression « douloureuse et traumatisante » de la part de Brooks, demandant 75 000 dollars de dommages-intérêts non précisés. Son avocat, Doug Wigdor, a déclaré que Brooks aurait profité de sa position pour lui imposer des attouchements inappropriés, sachant qu’elle avait besoin d’un emploi.
Les avocats de Brooks rejettent fermement ces allégations, qualifiant le dépôt précédent au Mississippi de « tentative flagrante de contrôler et d’intimider sa victime ». Brooks soutient que l’affaire constitue un chantage visant à le contraindre à verser « un chèque de plusieurs millions de dollars ». En parallèle, il cherche à transférer toutes les procédures au Mississippi et à obliger Jane Roe à redéposer ses accusations comme contre-requêtes.
L’équipe juridique de Brooks, incluant des avocats de renom comme Daniel Petrocelli, insiste sur le fait que les réclamations sont duplicables et doivent être traitées dans la première action engagée. La motion explique que la règle fédérale exige que toutes les « contre-requêtes obligatoires » soient litigées dans la première action, et non dans une autre juridiction.
Les avocats de Roe n’ont pas encore répondu aux manœuvres de Brooks, mais Jeanne M. Christensen, partenaire de Wigdor, a critiqué l’approche intimidante de Brooks, soulignant qu’ils sont prêts à se présenter devant un jury pour faire la lumière sur cette affaire. Alors que Brooks se prépare à reprendre sa résidence au Caesars Palace le 5 décembre, il semble avoir des préoccupations au-delà de Las Vegas, affirmant que la vérité est racontée par ceux qui étaient réellement présents.