Coût beaucoup plus élevé que prévu initialement
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En mai 2020, le gouvernement fédéral a annoncé l’interdiction de 1 500 types d’armes à feu dites « d’assaut ». Dans le cadre de cette interdiction, il a promis de fournir une « juste compensation » aux propriétaires d’armes à feu dont il confisque les armes.
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L’objectif de l’interdiction est d’assurer la sécurité des Canadiens. « Trop c’est trop, » a dit Bill Blair, alors ministre de la Sécurité publique. « L’interdiction de ces armes à feu sauvera des vies canadiennes. Mais ce programme rendra-t-il réellement les Canadiens plus sûrs? Et combien cela coûtera-t-il ? Le gouvernement néo-zélandais a récemment mis en place son propre programme d’interdiction et de rachat des armes à feu. Il fournit une bonne étude de cas sur les effets qu’un tel programme peut avoir.
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Comme le Canada, Nouvelle-Zélande compte un nombre substantiel d’armes à feu et de propriétaires d’armes à feu : 26,3 armes à feu pour 100 personnes, comparativement à 34,7 au Canada. Dans 2019en réponse à une messe tragique tournage à Christchurch, le gouvernement a interdit certaines armes et mis en place un rachat. Contrairement à Ottawa, cependant, qui a concentré son interdiction sur des armes à feu spécifiques «de type assaut», la Nouvelle-Zélande a interdit presque toutes les armes à feu semi-automatiques.
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Le racheter s’est déroulé de juin à décembre 2019 et a impliqué la confiscation de plus de 60 000 armes à feu, bien que la Nouvelle-Zélande police ont estimé que le nombre total d’armes à feu prohibées dans le pays pourrait atteindre 240 000. Le rachat n’était pas bon marché. Le gouvernement initialement prévu 16 millions de dollars (en dollars canadiens) pour les frais administratifs du programme. En fin de compte, le vérificateur général du pays a constaté que les coûts avaient presque doublé, pour atteindre environ 31 millions de dollars. Mais c’était juste pour l’administration. Le coût d’indemnisation des propriétaires d’armes à feu était d’environ 106 millions de dollars, ce qui équivaut à un prix par arme à feu d’environ 1 800 dollars. Ces chiffres concernent un pays d’un peu plus de cinq millions d’habitants, soit un huitième de la nôtre.
Après que les armes ont été achetées et retirées des mains des Néo-Zélandais, qu’est-il arrivé à la criminalité armée ? Les crimes violents commis avec des armes à feu ont en fait augmenté. Au cours de la décennie précédant le rachat infractions violentes avec arme à feu en moyenne 932 par an. En 2019, année du rachat, il y a eu 1 142 infractions ; en 2020, 1 156 ; en 2021, 1 338 ; et l’année dernière, 1 444. C’est une augmentation de près de 55 % par rapport à la décennie précédant l’interdiction. Les Néo-Zélandais ne sont évidemment pas devenus plus en sécurité parce que le gouvernement a retiré les armes à feu des propriétaires d’armes respectueux de la loi.
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Cela confirme les soupçons de nombreux experts canadiens. Le Fédération nationale de la police, le syndicat qui représente la GRC, affirme que le rachat d’Ottawa est une loi coûteuse qui ne traite pas des menaces actuelles ou urgentes à la sécurité publique. « En fait », dit le syndicat, « cela détourne du personnel, des ressources et des fonds extrêmement importants de la lutte contre la menace plus immédiate et croissante de l’utilisation criminelle d’armes à feu illégales ».
Quel est le coût probable du rachat d’Ottawa? Dans 2019, le gouvernement a dit que ce serait 200 millions de dollars. Mais l’histoire et des estimations indépendantes suggèrent une facture beaucoup plus élevée que cela. Le dernier grand programme de contrôle des armes à feu au Canada était le registre des armes d’épaule. Le gouvernement avait initialement promis que cela ne coûterait que 2 millions de dollars. Le dernier onglet était terminé 2 milliards de dollars.
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Le Directeur parlementaire du budget a estimé que la simple confiscation des armes à feu, sans compter les coûts administratifs associés, laisserait les contribuables responsables jusqu’à 756 millions de dollars. En 2022, le gouvernement avait déjà dépensé 3,7 millions de dollars pour le rachat – avant même de confisquer une seule arme à feu.
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En avril, Ottawa annoncé il mettra en œuvre la première étape du programme, en achetant des armes interdites aux détaillants. Wes Winkel, président de l’Association canadienne des armes et munitions sportives (CSAAA), qui travaille avec le gouvernement fédéral sur cette partie du rachat, estimations le coût se chiffrera en milliards de dollars.
L’expérience de la Nouvelle-Zélande montre que les rachats d’armes à feu ne réduisent pas la criminalité liée aux armes à feu. Le gouvernement fédéral ne devrait pas gaspiller l’argent des contribuables dans un programme coûteux qui a peu de chances de fonctionner. Ottawa doit abolir l’interdiction et le rachat des armes à feu. Il existe de meilleures façons de lutter contre le crime.
Gage Haubrich est directeur des Prairies pour la Fédération canadienne des contribuables.
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