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« Si nous n’avions pas été testés et savions qu’il s’agissait d’Omicron, nous aurions pensé qu’il ne s’agissait que d’un rhume.
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C’est la partie de la conversation que j’ai comprise le plus clairement en passant devant les deux personnes qui se tenaient sur le trottoir pour se tenir au courant de la façon dont leurs vacances s’étaient déroulées.
Ces conversations se déroulent maintenant partout. Si vous n’avez pas découvert vous-même la variante douce d’Omicron, vous connaissez probablement plusieurs familles qui l’ont fait et elles vous ont raconté leurs histoires.
Cela change déjà la façon dont les gens pensent et discutent des réponses au COVID-19. Cela rend les gens plus critiques à l’égard des mesures de santé publique. Cela incite davantage de personnes à se demander : quel est le problème ?
Il y a actuellement environ 15 000 personnes par jour en Ontario qui sont confirmées par un test PCR positif pour avoir COVID-19. Ensuite, il y a ces innombrables autres qui se sont révélés positifs via des tests rapides.
Tous les signes indiquent que l’écrasante majorité de ces personnes vivent une expérience comparable à leurs précédents affrontements avec la grippe ou le rhume. Alors que tout le monde s’accorde à dire qu’il vaut mieux ne pas être malade du tout, ce phénomène pousse également les gens à se demander si Omicron vaut la peine de fermer la société.
Pendant longtemps, la peur du COVID-19 était la peur de l’inconnu. Tant de Canadiens ont dit pendant des mois qu’ils n’avaient jamais vraiment connu quelqu’un de proche qui avait déjà eu le virus. On les laissait alors craindre le pire.
C’est changé. Presque tout le monde a maintenant une expérience de seconde main sinon de première main avec COVID-19 et demande, compte tenu de toutes les mesures de verrouillage renouvelées, de quoi il s’agit.
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Eh bien, voici la réponse : les responsables de la santé publique ne sont pas particulièrement dérangés par les perspectives que des milliers de personnes souffrent d’Omicron léger. Mais le gouvernement de l’Ontario estime qu’Omicron a actuellement un taux d’hospitalisation de 0,3 %. Cela signifie que lorsque 20 000 personnes contractent le virus, 60 d’entre elles auront besoin d’un lit d’hôpital.
Cela, nous dit-on, présente un risque pour la stabilité du système hospitalier – la plus grande préoccupation étant le nombre de patients en soins intensifs pour COVID-19, qui se situe actuellement à environ 350 en Ontario.
Mais ces chiffres justifient-ils la fermeture forcée de la société, la fermeture des écoles de nos enfants et tous les dommages désormais documentés qui accompagnent ces mesures ? Le pourcentage de personnes qui répondent oui à cette question diminue de jour en jour.
C’est devenu une farce de voir des bureaucrates et des cadres supérieurs de la santé se tenir devant les caméras et nous vanter qu’après presque deux ans, ils sont toujours pris au dépourvu lorsque quelques centaines de personnes sont admises aux soins intensifs.
Si le système de santé risque de s’effondrer sur la base de tels chiffres, peut-être que les personnes qui dirigent le système ont des explications à donner. Parlez d’un groupe de personnes clairement au-dessus de leurs têtes.
Les contribuables canadiens ont collectivement investi des centaines de milliards de dollars dans la lutte contre la COVID-19. Il n’est pas déraisonnable pour nous de s’attendre à notre tour à une meilleure gestion de ces ressources.
Ne vous y trompez pas : les Canadiens sont des gens compatissants qui ne sont pas sur le point d’abandonner l’idée de tout mettre en œuvre pour protéger les personnes vulnérables.
Mais comme un plus grand nombre d’entre eux ont des expériences Omicron légères, ils accepteront moins l’idée que protéger les personnes vulnérables signifie restreindre tout le monde.