Une charte économique est le meilleur moyen de faire face au ralentissement économique qui s’annonce inévitablement
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Personne n’aime être porteur de mauvaises nouvelles, mais je crois sincèrement, de tout mon corps, que nous nous dirigeons vers des temps difficiles dans les années à venir.
Quelle est la gravité ? Les niveaux de chômage de l’époque de la dépression, par exemple. La forte hausse du chômage sera provoquée par de nombreux facteurs intervenant simultanément, notamment les révolutions du numérique et de l’intelligence artificielle, qui élimineront un grand nombre d’emplois de cols blancs, et la perturbation du commerce mondial provoquée par l’augmentation du chômage. conflits régionaux et conflits armés.
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La semaine dernière, Bell Canada supprimer 4 800 postes – neuf pour cent de ses effectifs – et a supprimé un certain nombre de ses stations de radio situées dans les petites villes du pays. Lorsqu’on lui a demandé d’expliquer pourquoi l’entreprise vendait 45 stations de radio, un porte-parole de Bell a déclaré que ce n’était « plus une entreprise viable » et a souligné une « transformation numérique » remodelant les divisions de divertissement et d’information de l’entreprise.
Ceci n’est qu’un exemple récent. Un certain nombre d’autres industries traditionnelles continueront de diminuer ou de s’effondrer dans les années à venir.
Je prévois également des pénuries alimentaires sur nos côtes, et les produits d’épicerie continueront de devenir de plus en plus chers, mettant certains aliments que nous tenions pour acquis hors de portée d’un nombre croissant de Canadiens.
UN sondage publié la semaine dernière par l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers a révélé que plus de 80 pour cent des résidents de l’Ontario, l’une des provinces les plus riches du Canada, sont plus préoccupés par le paiement de l’épicerie, du loyer et de leur hypothèque que par la mise de côté pour la retraite.
Dans le même temps, 44 pour cent des résidents ont déclaré que le coût de la vie élevé les empêche de commencer à épargner pour la retraite. En d’autres termes, s’il devient de plus en plus difficile de mettre de la nourriture sur la table, il devient également beaucoup plus difficile d’économiser pour nos années de retraite.
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J’ai vécu la Grande Dépression quand j’étais un jeune garçon. Les gens s’en sont sortis. Ils se sont contentés de ce qu’ils avaient. Chez nous, cela signifiait manger de la semoule de maïs trois fois par jour. Je ne pense pas que le ralentissement que nous allons connaître sera aussi grave ni aussi long, mais je pense qu’il sera plus grave que n’importe quelle récession que nous avons connue depuis près d’un siècle.
Je peux même imaginer le Canada et les États-Unis créer des projets de travaux publics datant de la Grande Dépression, sur le modèle de ceux établis par l’administration Roosevelt, connus sous le nom de « New Deal ». Ces programmes de secours ont fourni des emplois et une aide financière aux personnes les plus touchées par la Dépression : les chômeurs, les agriculteurs, les jeunes et les personnes âgées.
Pour de nombreux propriétaires de petites entreprises au Canada, nous traversons déjà une période de profonde tourmente économique.
UN rapport publié la semaine dernière par le Bureau du surintendant des faillites a montré qu’en 2023, les faillites d’entreprises ont augmenté de 75 pour cent par rapport à l’année précédente. Il s’agit de la plus forte augmentation depuis près de 40 ans de données de suivi. C’est un triste commentaire sur l’environnement commercial que nous avons créé dans ce pays.
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Comme pour tout dans la vie, les événements perturbateurs majeurs comme les ralentissements économiques échappent parfois à notre contrôle. Mais cela m’interroge néanmoins : dans quelle mesure avons-nous été les auteurs de notre propre malheur économique ?
Quoi qu’il en soit, nous pouvons encore prendre de nombreuses mesures dès maintenant pour rendre notre économie plus forte et plus résistante à la tempête économique qui se prépare.
L’un des moyens les plus sûrs de soutenir notre économie consiste à mettre en œuvre une charte des droits économiques qui ramènera nos finances publiques et notre économie dans des eaux économiques calmes. Je crois que cela régénérerait complètement le Canada en augmentant les revenus et le niveau de vie et en limitant les dommages causés actuellement par les dépenses gouvernementales élevées et une dette publique incontrôlable.
Les propriétaires de petites entreprises, qui sont actuellement malmenés de toutes parts, bénéficieraient particulièrement de la Charte économique, puisqu’elle éliminerait leurs impôts professionnels et réduirait considérablement le nombre de réglementations qui étranglent actuellement les petites entreprises.
Mais les petites entreprises et les Canadiens assiégés ne peuvent pas rester les bras croisés et espérer des jours meilleurs. Ils doivent se battre pour le changement. La coalition nationale que j’ai formée pour faire pression en faveur d’une charte des droits économiques est l’un des meilleurs moyens de rétablir des principes économiques sains et de placer notre pays dans une bien meilleure position pour faire face au ralentissement économique qui s’annonce inévitablement.
Poste National
Frank Stronach est le fondateur de Magna International Inc., l’une des plus grandes sociétés mondiales du Canada, et le Fondation Stronach pour les droits économiques.
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