Forces spéciales canadiennes opérant en Ukraine, rapporte le New York Times

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Les forces spéciales canadiennes sont en Ukraine dans le cadre d’un réseau de l’OTAN pour fournir des armes, s’entraîner et recueillir des renseignements sur les Russes, rapporte le New York Times.

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Ni le ministère de la Défense nationale ni le bureau de la ministre de la Défense Anita Anand n’ont voulu commenter le rapport publié samedi selon lequel quelques dizaines de commandos de pays de l’OTAN, dont la Grande-Bretagne, la France, le Canada et la Lituanie, avaient travaillé en Ukraine. Les États-Unis ont retiré leurs propres 150 instructeurs militaires avant le début de la guerre en février.

Mais le New York Times, citant trois responsables américains, a rapporté que les forces spéciales des pays de l’OTAN étaient restées ou étaient entrées et sorties d’Ukraine depuis lors, entraînant et conseillant les troupes ukrainiennes et fournissant un conduit sur le terrain pour les armes et autres aide.

Les forces spéciales américaines ont également établi une cellule de planification de la coalition en Allemagne pour coordonner l’assistance militaire aux commandos ukrainiens et aux autres troupes ukrainiennes, a rapporté le New York Times. La cellule, qui compte désormais 20 pays, est calquée sur une structure similaire utilisée par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN en Afghanistan.

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La secrétaire de l’armée américaine, Christine E. Wormuth, a confirmé que la cellule fournissait des renseignements et coordonnait le flux d’armes de l’OTAN vers l’Ukraine, permettant à ces convois d’éviter les attaques russes.

CTV et Global News ont rapporté fin janvier que des forces spéciales canadiennes avaient été envoyées en Ukraine, mais la Défense nationale n’a fait aucun commentaire sur ce déploiement.

Le gouvernement libéral appuie fortement l’Ukraine. Il est toujours en pourparlers avec la Corée du Sud pour acheter 100 000 obus d’artillerie pour l’Ukraine dans le cadre d’une transaction qui pourrait coûter plusieurs centaines de millions de dollars aux contribuables canadiens.

Le gouvernement libéral a déjà dépensé 98 millions de dollars pour acheter 20 000 cartouches d’artillerie similaires aux États-Unis pour l’Ukraine. De plus, il a fourni à l’Ukraine des canons d’artillerie M777 des Forces canadiennes qui peuvent utiliser les munitions de 155 millimètres.

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Outre l’artillerie, le Canada a expédié des systèmes antichar Carl Gustaf, des grenades et des drones caméras à l’Ukraine. En février, il a également envoyé une cargaison comprenant des fusils de précision de calibre .50 équipés de silencieux, des mortiers de 60 millimètres, des lance-grenades, des pistolets, des munitions, des jumelles à imagerie thermique, des caméras, des lunettes et des fournitures médicales. L’équipement était suffisant pour équiper une force de 500 à 600 hommes. La cargaison comprenait également des mitrailleuses C6 et C9, qui sont utilisées par les Forces canadiennes.

Les pays de l’OTAN ont envoyé de grandes quantités d’armes à l’Ukraine depuis l’invasion de ce pays par la Russie le 24 février. Certains responsables de l’OTAN considèrent la guerre comme une opportunité soit de forcer un changement de régime en Russie, soit d’affaiblir sérieusement ce pays militairement.

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Le 9 mai, le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a déclaré à l’Associated Press que la destitution du président russe Vladimir Poutine était le seul moyen de protéger l’Occident et ses alliés des menaces futures. Landsbergis a noté que non seulement Poutine doit être destitué, mais également tous les membres de son entourage.

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, un général américain quatre étoiles à la retraite, a déclaré plus tôt cette année qu’avec suffisamment d’équipement, l’Ukraine pourrait vaincre la Russie. Austin a déclaré aux journalistes que les États-Unis voulaient voir « la Russie s’affaiblir au point qu’elle ne peut pas faire le genre de choses qu’elle a faites en envahissant l’Ukraine ».

En outre, les efforts de l’OTAN pour envoyer des milliards de dollars d’armes à l’Ukraine ont représenté une aubaine pour les entreprises de défense principalement américaines, car les États-Unis, le Canada et d’autres pays devront éventuellement reconstituer leurs stocks. De nouvelles commandes ont déjà été passées par le Pentagone américain pour des missiles et d’autres équipements. Le Pentagone a estimé qu’il fournirait à terme à l’Ukraine 20 milliards de dollars d’aide militaire.

Le chef d’état-major de la Défense du Canada, le général Wayne Eyre, a appelé les entreprises de défense à adopter une base de production en temps de guerre afin que davantage d’armes puissent être acquises.