Fleurs saignantes par Shay Siegel – Critique de Kristiana Reed


Les mots de Siegel saignent et s’épanouissent en poèmes qui pénètrent au plus profond de votre âme pour vous rappeler que vous n’êtes pas seul.

‘Mon coeur brûle

du milieu

aux bords

quand je pense à toi’

Fleurs qui saignent de Shay Siegel commence par une sélection de poèmes écrits pour quelqu’un de perdu depuis longtemps ; la personne que nous avons tous dans notre passé et qui nous a connus tels que nous étions autrefois. « We Were Who We Were » est une ode merveilleuse et nostalgique à la disparition de quelqu’un que vous ne connaissez plus, « You Weren’t There » montre à quel point les souvenirs que nous gardons et sur lesquels nous nous accrochons sont toujours une réalité déformée, tandis que « The Friendship Necklace » rappelle nous tout doit finir. Siegel explore également le chagrin et la douleur qui accompagnent la perte dans des morceaux tels que « Sweet Lies », « Slowly » et « Roots ». Ces poèmes nous avertissent que les mensonges peuvent être des berceuses, qu’il est parfois trop tard pour changer une situation, et souvent nos racines sont étranglées par ceux en qui nous pensions pouvoir faire confiance.

‘Je vous comprends,

expulser l’existence

à travers les coutures de ma peau.

Siegel continue d’étourdir pendant que la collection continue ; ‘Within Her’ est une représentation sublime et viscérale de l’estime de soi et de l’innocence en train de se perdre.

Encore, Fleurs qui saignent offre également au lecteur un avant-goût d’espoir.

‘Apprends-moi à être entendu

comment vivre à l’air libre

comme un sifflement de vent

en disant,

Je suis ici.’

« The Flower Grew » est un message d’espoir retentissant ; « Sandcastle » chante la guérison et l’évasion qui accompagnent une visite à la mer, et « Tree House in the Woods » est tout simplement l’un des plus beaux poèmes que j’ai lu depuis longtemps.

Pendant tout ce temps, Siegel ne perd jamais de vue l’âme au centre de tout et comment nous sommes souvent définis par nos possessions. Comme ‘The Red Sweater’, un poème sur l’importance que nous accordons aux objets. C’est un rappel que même si la perte et la guérison semblent accablantes; ce sont des émotions qui peuvent commencer et finir avec nous. Nous n’avons pas besoin de flétrir, nous pouvons fleurir peu importe combien nous avons saigné.

Je suis écrivain, éditeur et professeur d’anglais basé au Royaume-Uni. J’ai auto-publié deux recueils de poésie (Entre les arbres et les fleurs sur le mur). J’aime réviser de la poésie, des nouvelles, de la fiction littéraire et de la fiction historique, ainsi que travailler en tant qu’éditeur et correcteur indépendant.



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