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Prue Sarn est une héroïne improbable, née avec une défiguration faciale que les Parques ont dictée de nier son amour. Mais Prue a une force bien au-delà de son handicap, et cette femme, soupçonnée de sorcellerie par ses concitoyens, s’élève au-dessus d’eux tous par une douceur d’esprit omniprésente.
Fléau précieux c’est aussi l’histoire de Gideon, le frère condamné de Prue, tout aussi volontaire, mais avec d’autres motivations. Déterminé à vaincre la misère de leur ferme, il consacre toutes ses énergies à gagner de l’argent. Son seul détournement de cette ambition, il l’abandonne pour la plus forte pulsion de sa soif d’argent.
Et enfin, c’est l’histoire de Kester Woodseaves, dont l’amour constant pour toutes les choses créées le conduit à résister à la cruauté des gens envers la nature et les uns envers les autres, et dont l’amour pour Prue Sarn lui permet de discerner sa beauté naturelle sous son apparence flétrie.
Rebecca West, une contemporaine de Mary Webb, l’appelait simplement « un génie », et GK Chesterton, un autre contemporain, affirmait : « la lumière dans les histoires… est une lumière qui ne brille pas sur les choses mais à travers elles ».
Résumé de la critique Hilda Addison Fléau précieux: « Le livre s’ouvre sur une de ces phrases simples qui hantent l’esprit jusqu’à ce que la curiosité soit satisfaite… Il frappe une note qui ne manque jamais d’un bout à l’autre ; il s’ouvre sur une beauté qui se justifie jusqu’à la dernière phrase. »
Lorsque le livre a été publié pour la première fois en 1926 en Amérique, le Critique du livre du New York Times prédit : » sur certaines étagères, on en est sûr, Fléau précieux trouvera presque un endroit sanctifié.
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