Flair Airlines doit au gouvernement fédéral 67 millions de dollars d’impôts impayés, ce qui a conduit à une ordonnance de saisie

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Des documents judiciaires montrent que Flair Airlines doit au gouvernement fédéral 67,2 millions de dollars en impôts impayés, ce qui a incité l’Agence du revenu du Canada à obtenir une ordonnance de saisie et de vente des biens du transporteur.

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L’argent concerne les droits d’importation sur les 20 Boeing 737 Max qui composent la flotte de la compagnie aérienne à bas prix, a déclaré le PDG Stephen Jones.

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Il a déclaré que l’ordonnance de la Cour fédérale obtenue par l’agence fiscale en novembre n’avait aucun impact sur les opérations du transporteur, qui se sont développées au cours de l’année écoulée et ont intensifié la concurrence avec les compagnies aériennes concurrentes.

« Nous avons un plan de paiement mutuellement convenu avec l’ARC pour payer ces droits d’importation, et nous sommes à jour avec ce plan », a-t-il déclaré dans un communiqué envoyé par courrier électronique, ajoutant que les termes de l’accord sont confidentiels.

L’ARC a déclaré qu’elle ne pouvait pas commenter des cas spécifiques pour des raisons de confidentialité, mais qu’elle cherchait à conclure des accords avec une entreprise « en fonction de sa capacité de payer » avant de saisir les revenus ou d’aller encore plus loin.

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«En dernier recours, nous pouvons entreprendre des actions de recouvrement juridiques supplémentaires telles que la saisie de biens ou d’actifs pour protéger les intérêts de la Couronne», a déclaré la porte-parole Kim Thiffault dans un courriel.

L’ordonnance du tribunal fait suite à la reprise de possession de quatre avions Flair en mars dernier après que le gestionnaire de location d’avions, Airborne Capital, a affirmé que la société manquait régulièrement de paiements de loyer au cours des cinq mois précédents.

En réponse, Flair a lancé une action en justice de 50 millions de dollars contre Airborne Capital et trois autres sociétés de crédit-bail, arguant que les demandes de paiement continues des quatre sociétés étaient « sans fondement ».

Flair a vanté ses réalisations au cours des derniers mois, revendiquant le meilleur taux d’achèvement des vols au pays à 98 pour cent et une ponctualité de 69 pour cent – ​​un chiffre faible à l’échelle mondiale, mais solide par rapport à ses concurrents canadiens. Elle a déclaré avoir transporté 296 000 passagers en décembre et 4,5 millions en 2023, ce qui représente des gains importants par rapport à l’année précédente.

Mais le transporteur à très bas prix fait face à une concurrence accrue de la part de WestJet – récemment retranché dans l’Ouest canadien alors même qu’elle a fermé sa filiale à bas prix Swoop en octobre – et de ses rivaux à bas prix Lynx Air et Porter Airlines, qui connaissent tous deux une expansion rapide.

L’accent accru mis sur les destinations soleil cet hiver a également placé Flair en concurrence directe avec d’autres compagnies aériennes qui continuent de faire de même, notamment Sunwing et Air Transat.

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