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?? UNE avertissement de santé (pour commencer l’examen sur une note qui aurait rencontré l’approbation de Beckett dans sa négation génétique du bonheur):
L’écriture de Beckett a une intention délibérée asphyxiant qualité à elle – vous ressentira tout le sens de essoufflement – qui est déclenché par l’idée d’une existence éternellement cyclique (et par extension, sans fin). Elle n’est pas générée par la répétition elle-même, mais par la répétition de la répétition – le réitération pléthorique de celui-ci, pour ainsi dire, qui lea
?? UNE avertissement de santé (pour commencer l’examen sur une note qui aurait rencontré l’approbation de Beckett dans sa négation génétique du bonheur):
L’écriture de Beckett a une intention délibérée asphyxiant qualité à elle – vous ressentira tout le sens de essoufflement – qui est déclenché par l’idée d’une existence éternellement cyclique (et par extension, sans fin). Elle n’est pas engendrée par la répétition elle-même, mais par la répétition de la répétition – le réitération pléthorique de celui-ci, pour ainsi dire, qui ne laissera aucun doute quant à son inexorabilité.
Ça suffit, il est temps que ça se termine, à l’abri aussi.
[Pause.]
Et pourtant j’hésite, j’hésite à . . . finir. Oui, ça y est, il est temps que ça s’arrête et pourtant j’hésite à—
[he yawns]
-finir.
Le théâtre de l’absurde de Beckett est d’une valeur singulière dans Haut modernisme telle que nous la connaissons : ses qualités épiphaniques sont réduites au vertige de l’anéantissement, via la persistance thème de l’attente pour que quelque chose d’important se produise qui n’arrive jamais. Que l’on identifie la littérature de Beckett comme se positionnant au sein d’une philosophie émergente du nihilisme (il est une utilisation abondante du mot « zéro ») et de l’existentialisme, ou choisir d’analyser ses mots choisis dans la circonférence de leur création, le seul élément de son écriture qui est indubitablement palpable et omniprésent est l’exposition de l’insensé comme englobant tout et traçable dans chaque phénomène humain. Cela nous rappelle la futilité shakespearienne :
Demain, et demain, et demain,
Rampe dans ce petit rythme de jour en jour,
Jusqu’à la dernière syllabe du temps enregistré ;
Et tous nos hiers ont allumé des fous
Le chemin de la mort poussiéreuse. Dehors, dehors, brève bougie !
La vie n’est qu’une ombre ambulante, un pauvre joueur,
Qui se pavane et s’agite son heure sur la scène,
Et puis on n’entend plus. C’est un conte
Raconté par un idiot, plein de bruit et de fureur,
Ne signifiant rien.
– De Macbeth
Bien sûr, la différence importante ici est que chez Beckett les protagonistes sont pris entre les deux : cette tension entre la vie et la mort, cette dernière étant hors de portée, un événement qui ne peut pas arriver. Comme avec la métaphore vaguement platonique du « tas impossible » (il n’existe pas, mais n’est constitué que de grains singuliers, donc une idée qui n’est matériellement pas concevable), la vie ne peut être saisie que dans son ensemble de moments. La linéarité et la rationalité sont ici attaquées, bien qu’apparemment naturellement, hors du contrôle humain.
À chaque instant, tapotant, comme les grains de mil de . . .
[he hesitates]
. . . ce vieux grec, et toute la vie tu attends que cela devienne une vie.
Une omniprésente sentiment d’insensé émane de chaque mot et concept, et de leur répétition inlassable mais fatigante ; des structures de mots parfois illogiques et de l’utilisation de points de suspension pour désigner l’hésitation, une tentative de retrouver le sens et le vide ultime observé à l’intérieur et à l’extérieur ; la grisaille globale, l’immobilité et la configuration minimaliste nue. Mais aussi, enfin, le rire ponctué lui-même, en tant que référence dialectique à l’humour qui réside dans le pathétique (l’élément de ‘low comedy’, le ridicule dans la nature humaine).
HAMM Nous ne commençons pas à . . . à . . . signifie quelque chose ?
CLOV signifie quelque chose ! Toi et moi, ça veut dire quelque chose !
[Brief laugh.]
Ah c’est bon !
Intimement lié au vide et à la vacuité de l’existence est une lassitude persistante qui enregistre l’impossibilité des choses. L’immobilité et l’immobilité prévalent, tout comme un sentiment de solitude fatale, également développé à travers la co-dépendance exaspérée entre le protagoniste Hamm et Clov.
Un autre aspect qui rend le texte de Beckett magnétique est la mesure dans laquelle il invite à une lecture et à une analyse approfondies. Des éléments de intertextualité, chez Dante Enfer surtout, sont implicite mais puissamment intégré dans la logique de son texte.
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Fortement recommandé aux lecteurs de classiques qui résonnent éternellement avec notre concept variable de l’humanité. Beckett est certainement une vision sombre mais lucide de l’existence qui questionne sans cesse mais inutilement (?) Ce fut une lecture intellectuellement engageante et intense!
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