[ad_1]
Aujourd’hui d’âge moyen, deux cousins se retrouvent dans leur maison de campagne ancestrale dans la petite ville de Blémont en Normandie, en France. La maison elle-même contient des secrets brutaux de l’époque de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les mères de Thérèse et de Léonie étaient de jeunes femmes. Thérèse, qui a vécu une vie de nonne protégée, revient au domaine Martin, où Léonie l’attend. Léonie, ayant choisi une vie avec Baptiste, le fils d’une famille d’agriculteurs locaux, a vécu dans la maison Martin et a élevé une famille. Léonie est pleine d’impatience et de colère intenses en attendant l’arrivée de Thérèse. Jeunes filles, les deux femmes se partagent le rôle de « fille de la maison » lorsque Léonie et sa mère viennent passer les étés en France. Les deux cousins ont une relation pleine de secrets partagés, de jalousies et de compétition au sein du ménage, colorée par la présence de Baptiste, les secrets du passé, l’exploration sexuelle et la santé progressivement détériorée d’Antoinette.
Le roman est un récit, de deux points de vue mixtes, de l’enfance des filles et en particulier de «l’étrange été» où les deux atteignent l’adolescence et Antoinette meurt d’un cancer. Les filles regardent Antoinette s’affaiblir puis mourir, et elles font face à la douleur de sa perte à leur manière. Léonie accumule une colère féroce contre l’autre fille alors que Thérèse essaie à tout prix de gagner les attentions de son père, Louis. Thérèse devient de plus en plus convaincue que sa propre douleur et ses sacrifices aideront sa mère à traverser le purgatoire et l’au-delà. Quand Antoinette meurt, Louis souffre d’un accident vasculaire cérébral et la sœur veuve d’Antoinette, Madeleine, s’occupe de lui. Lorsqu’il devient clair que Madeleine prendra la place d’Antoinette comme partenaire de Louis, ce qui signifie que Léonie sera désormais aussi sa fille, Thérèse décide de rejoindre le couvent et de se retirer dans une vie au service de Dieu.
Lorsque Thérèse revient à Blémont à l’âge adulte, il devient clair que de nombreux secrets et tensions n’ont jamais été résolus entre les deux femmes, y compris des secrets personnels et le plus grand mystère des horreurs et des transgressions qui ont eu lieu dans et à proximité du domaine Martin pendant la guerre. quelques années juste avant la naissance des deux filles.
Plus tôt dans l’enfance de Thérèse et Léonie, la femme de chambre et gardienne des filles Victorine, une femme de la région qui respecte fièrement de nombreuses traditions anciennes, leur montre un endroit dans les bois derrière la maison où se trouvait un ancien sanctuaire. L’endroit est entouré de mystère car les anciennes traditions païennes sont encore célébrées ici au moment des récoltes. Ces célébrations sont fusionnées avec le culte catholique de la Vierge Marie au sanctuaire. Pendant la guerre, le sanctuaire d’origine a été démantelé. Les bois recèlent également un secret plus sombre, que tout le village préfère oublier.
Trois mystères sont au centre du roman. Le premier est le mystère de la transgression qui a eu lieu dans la cave et implique Antoinette. La seconde concerne l’escalier de service de la maison Martin et la chambre du fond où dort Léonie. Ce mystère est lié aux images que Léonie voit dans ses cauchemars. Le troisième mystère est celui de la vision mystique que les deux filles prétendent avoir vue. Ce n’est qu’à la toute fin du roman que Léonie, après avoir constamment interrogé les personnages adultes, apprend enfin le secret du village de Rose. Pendant l’occupation nazie du village, une famille juive a été retrouvée cachée dans la grange des Taillés. La famille est alors transférée dans la chambre du fond de la maison Martin, en compagnie d’Henri Taillé. Le lendemain matin, l’homme local, ainsi que la jeune famille, ont été emmenés dans les bois voisins et abattus.
Tout au long du roman, l’auteur s’appuie sur les secrets que partagent Léonie et Thérèse. Ces secrets se cachent dans la maison, faisant surface dans les cauchemars intenses de Léonie. On dit seulement aux filles qu’Antoinette a terriblement souffert pendant la guerre et que la cave et l’arrière-salle où dort Léonie recèlent les secrets de la maison. À la fin du roman, il est clair qu’un secret caché aux filles est qu’Antoinette a été agressée sexuellement pendant la guerre, bien que le nom de son agresseur reste un mystère. Que l’agresseur soit un soldat allemand cantonné dans la maison ou Louis lui-même, la grossesse d’Antoinette qui s’ensuivit nécessita son mariage avec Louis et la força à renoncer à son rêve de devenir religieuse.
Durant son enfance, Léonie est sujette à des cauchemars provoqués par des voix qui crient et chantent autour d’elle dans la chambre du fond où elle dort. A la fin du roman, Rose dit enfin à Léonie que c’est dans cette arrière-salle que la jeune famille juive et le mari de Rose, Henri, ont passé leur dernière nuit. Les nazis ont tué Henri, qui abritait la famille en fuite, comme une leçon pour les autres dans le village. Rose dit également à Léonie qu’elle était enceinte à l’époque et que la mort de son mari a entraîné un travail précoce et une mortinaissance. Cela explique en partie pourquoi Thérèse a passé les premières années de sa vie avec Rose et non avec sa mère Antoinette. Rose a été payée pour être la soignante de Thérèse jusqu’à ce qu’un mari puisse être trouvé.
Thérèse et Léonie ont atteint le début de l’adolescence l’été où Antoinette meurt. Les deux filles ont dépassé les jeux sexuels et teintés de religion qu’elles partageaient auparavant, et leur relation se détériore en une relation remplie de compétition et de jalousie. Les filles se disputent l’affection des adultes de la maison. Léonie a du mal à être exclue et snobée à cause de son anglais, bien qu’elle ne soit qu’à moitié anglaise, et Thérèse saisit toutes les occasions disponibles pour commenter toute idiosyncrasie dont Léonie fait preuve.
Comme leurs mères, toutes deux héritières du domaine Martin, Thérèse et Léonie se disputent le poste de fille de la maison. Les filles se disputent les affections de Louis, le mari d’Antoinette, bientôt veuf, et de Baptiste, un garçon de ferme du coin dont l’éventuel mariage avec Léonie est une transgression des différences sociales si importantes à l’époque. Comme Louis, qui s’est marié dans la famille pour dissimuler la honteuse grossesse d’Antoinette, Baptiste franchit une barrière sociale en épousant Léonie et en devenant membre de la famille Martin.
L’été où Antoinette meurt, Léonie se rend dans les bois et a la vision d’une femme à la peau olivâtre vêtue de rouge et d’or. Pour ne pas être en reste, Thérèse prétend avoir également une vision de la Vierge Marie. La version de Thérèse est conforme à l’attente des gens car elle décrit une femme blanche vêtue de bleu et portant un voile. Bien que Madeleine pense que la vision de Thérèse est étrangement similaire à la statue dans la chambre de sa nièce, les villageois croient en la vision et adorent au sanctuaire. Le curé du village le curé tente de remettre Thérèse à sa place et de contester la vision, mais l’évêque vient lui rendre visite et une chapelle est finalement construite sur le site.
Plus tard cet été-là, après la mort d’Antoinette, Thérèse reçoit une boîte de lettres qu’Antoinette avait écrites à sa sœur, Soeur Dosithée. Les lettres impliquent qu’Antoinette a été agressée sexuellement dans la cave. Les lettres ne disent pas qu’Antoinette tentait probablement de cacher la statue de la Vierge Marie avant qu’elle ne soit détruite lorsque le sanctuaire dans les bois a été démantelé. Thérèse, son identité remise en question et souffrant de la perte de sa mère, affirme qu’elle et Léonie sont sœurs. Elle permet à Léonie de lire une seule lettre soigneusement choisie, puis raconte à Léonie le viol d’Antoinette par un soldat allemand. Thérèse jette les lettres dans l’éventail, où elles s’enflamment avec les vérités qu’elles contiennent.
Léonie embrasse Baptiste dans les bois après une fête païenne dans la clairière pour se venger de Thérèse pour lui avoir enlevé son sentiment de sécurité et d’identité, car elle ne sait plus si son père était un Allemand ou Louis. Lors de la célébration, il y a de la danse et des allusions à d’autres activités sexuelles qui commenceront lorsque les jeunes partiront. Après que Thérèse ait volé la vision de Léonie et amené Léonie à remettre en question sa propre identité, Léonie fait l’amour avec Baptiste, sachant que Thérèse regarde et que Thérèse aime aussi Baptiste.
Thérèse, quant à elle, estime que Madeleine et Louis deviendront probablement partenaires maintenant qu’Antoinette est décédée. Thérèse se sent rejetée, car elle a été très proche de son père, l’adorant et savourant son attention. Louis, victime d’un accident vasculaire cérébral, est incapable de répondre lorsque Thérèse annonce lors d’un déjeuner pour l’évêque qu’elle poursuivra une vie de contemplation religieuse et deviendra religieuse à l’âge de seize ans.
À la fin du roman, Thérèse et Léonie se retrouvent après des décennies de silence et de séparation. Louis s’est remarié, mais lui et Madeleine sont morts depuis plusieurs années. Léonie a épousé Baptiste, et les deux ont élevé leur famille au domaine Martin. Thérèse est revenue du couvent avec un journal sur les années entourant la mort de sa mère. Thérèse et Léonie veillent jusque tard dans la nuit à parler de cette période de leur vie. Thérèse veut mettre les choses au clair sur sa vision et peut-être la rétracter.
Thérèse s’intéresse également à l’histoire juive de la région, et il est possible qu’elle soit revenue pour dire la vérité sur les ossements retrouvés sous le sanctuaire. Une enquête s’ouvre et des graffitis racistes ont récemment été découverts sur la tombe d’Henri. Ces ossements, appartenant à Henri Taillé et à la famille avec laquelle il a été assassiné, ont été cachés par les nazis sous les pierres du sanctuaire, puis enterrés rapidement et en privé dans le cimetière par le curé quand ils ont été retrouvés des années plus tard alors que le sanctuaire était en cours de reconstruction.
Le matin, Thérèse visite l’église, qui a été décorée en vue de la fête des moissons. Chaque année, les villageois célèbrent la fête des vendanges et leur dévotion à la Vierge Marie en faisant parader sa statue. Thérèse doit se rendre compte qu’une grande partie de cette célébration est basée sur la simulation, car elle a inventé l’histoire de voir la Vierge Marie. Sa retraite au couvent était une manière de cacher la douleur de la mort de sa mère et du remariage de Louis avec sa tante Madeleine. Cette série d’événements a dépouillé Thérèse de son rôle de favorite et a donné à Léonie des droits égaux en tant que fille de la maison. Impulsivement, Thérèse prend le briquet de Léonie et met le feu à l’église.
Dans l’une des dernières scènes du roman, Thérèse appelle sa mère et court vers la porte de l’église, se précipitant pour distancer les flammes qui l’entourent. Léonie décide de rendre enfin public le secret qu’elle porte depuis de nombreuses années. Dans les cauchemars de l’enfance de Léonie, les noms des membres de la famille assassinés lui ont été révélés. Dans ces rêves, elle entendit aussi le nom du dénonciateur qui conduisit Henri et la jeune famille à la mort.
[ad_2]
Source link -2