En 2013, McLaren, Ferrari et Porsche ont débuté une compétition pour créer la supercar hybride ultime. Onze ans plus tard, les nouvelles McLaren W1 et Ferrari F80 sont présentées, chacune adoptant des technologies avancées issues de la Formule 1. La W1, avec son V8 biturbo de 4,0 litres, développe 1 258 chevaux, tandis que la F80 utilise un V6 biturbo de 3,0 litres et atteint 1 184 chevaux, avec une transmission intégrale. Les deux véhicules promettent des performances exceptionnelles, redéfinissant l’hypercar.
En 2013, McLaren, Ferrari et Porsche ont pris l’initiative de créer la supercar ultime, tirant parti des toutes dernières technologies hybrides. Maintenant, 11 ans plus tard, nous avons une nouvelle confrontation, bien que Porsche semble en retrait cette fois-ci. Après la McLaren P1 et la Ferrari LaFerrari, nous voyons maintenant émerger la McLaren W1 et la Ferrari F80, présentées à quelques semaines d’intervalle. Explorons la manière dont chaque marque aborde sa formule hybride, les différences qu’elles introduisent et comment ces modèles se distinguent de leurs prédécesseurs.
Récapitulatif de la dernière édition
Lors de leur précédent affrontement avec leurs supercars hybrides, les stratégies de McLaren et Ferrari étaient radicalement opposées. La McLaren P1 se distinguait par son V8 biturbo de 3,8 litres, couplé à un moteur électrique et à un système de récupération d’énergie cinétique (KERS), offrant une puissance impressionnante de 903 chevaux. Également équipée de nombreuses technologies aérodynamiques, notamment un aileron arrière massif et une hauteur de caisse ajustable, cette supercar pouvait fonctionner uniquement à l’électricité sur environ six miles grâce à sa batterie compacte.
En revanche, la LaFerrari optait pour un V12 atmosphérique de 6,3 litres associé à son propre KERS, générant une puissance combinée de 950 chevaux. Bien que la LaFerrari ait également présenté des caractéristiques aérodynamiques avancées, son design restait plus épuré, avec un aileron arrière extensible qui se déployait selon les besoins.
Ces deux voitures impressionnantes ont démontré que l’électrification pouvait améliorer les performances au lieu de se limiter à l’efficacité. Leur héritage se ressent aujourd’hui dans des modèles comme l’Acura NSX de deuxième génération ou la Lamborghini Temerario.
Comparatif des spécifications : Ferrari F80 vs McLaren W1
McLaren W1
Pour cette nouvelle édition, McLaren et Ferrari s’inspirent de leurs technologies de Formule 1, mais de manière distincte. La McLaren W1 adopte une approche similaire à celle de la P1, mais avec des améliorations significatives. Elle est propulsée par un V8 biturbo de 4,0 litres tout nouveau, atteignant un régime de 9 200 tr/min. Associée à un moteur électrique à flux radial, elle développe une puissance totale de 1 258 chevaux, transmise aux roues arrière par un double embrayage à huit rapports. Avec un poids de 3 084 livres, la W1 conserve des capacités hybrides tout en roulant sur batterie seule pour environ deux miles.
La suspension de la W1 illustre bien l’ingénierie de pointe de McLaren. La configuration avant utilise des amortisseurs internes à tige de poussée, similaires à ceux de la F1, tandis que l’arrière adopte une suspension à ressorts traditionnelle. L’aileron arrière actif peut s’étendre jusqu’à un pied, optimisant ainsi l’aérodynamique et générant jusqu’à 2 205 livres de force d’appui. McLaren affirme que la W1 peut passer de 0 à 60 mph en 2,7 secondes, bien que certains pensent que ce chiffre pourrait être sous-estimé, surtout comparé à la McLaren 750S, plus lourde. Sa vitesse de pointe est annoncée à 217 mph.
Ferrari F80
La Ferrari F80, quant à elle, inaugure une nouvelle ère. Équipée d’un V6 biturbo de 3,0 litres et d’un moteur électrique, cette supercar offre une transmission intégrale grâce à deux moteurs électriques supplémentaires à l’avant. Bien que sa puissance totale soit de 1 184 chevaux, ce qui la rend légèrement moins puissante que la W1, elle affiche des performances impressionnantes. La F80 peut atteindre 62 mph en seulement 2,1 secondes, un temps plus rapide que celui de la McLaren selon ses estimations. Sa vitesse maximale est comparable, culminant également à 217 mph.
Ferrari met en avant son aérodynamique active avec un aileron arrière rétractable, un « S-Duct » innovant et un diffuseur optimisé, permettant de générer jusqu’à 2 314 livres de force d’appui, dépassant les capacités de la W1. La suspension active, développée par Multimatic,