Faire face au coût potentiellement élevé de la prestation de soins maintenant peut réduire les maux de tête plus tard

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Il y a cinq ans, le monde de mes parents a changé lorsqu’une maladie inattendue a forcé ma mère à avoir besoin d’un soutien personnel permanent à la maison. Nous nous sommes précipités, dans un moment de crise, pour trouver une aide digne de confiance et fiable.

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La planification de ce type de soutien, logistique ou financier, n’était pas quelque chose que nous avions envisagé à l’avance tant que tout le monde était en bonne santé. Cependant, aujourd’hui, à la lumière de l’évolution démographique de notre monde et des leçons tirées de la pandémie, je pense qu’il s’agit d’une conversation de planification que nous devons avoir avec nos proches.

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Près de 25 % de la population canadienne aura plus de 65 ans au cours de la prochaine décennie, une augmentation par rapport aux 18,5 % que ce groupe d’âge représente actuellement. Ce changement dans l’équilibre de la population a une multitude d’implications sociales, économiques et pour le système de santé.

La prestation de soins est une composante importante qui peut avoir des conséquences majeures sur les finances personnelles au niveau individuel. Et bien qu’il ne s’agisse en aucun cas d’un problème exclusivement féminin, il est indéniable que les femmes sont touchées de manière disproportionnée par l’impact de la prestation et de la réception de soins, financièrement et autrement, à mesure que nous vieillissons.

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Les responsabilités de soins ont tendance à incomber aux femmes de la famille, et les femmes sont plus susceptibles de s’éloigner du marché du travail pendant un certain temps à des fins liées à la prestation de soins, ce qui a une incidence sur leur avenir financier.

Les femmes sont également plus susceptibles d’être les bénéficiaires de soins. Nous vivons en moyenne plus longtemps que les hommes : il y a 20 % plus de femmes de plus de 65 ans que d’hommes au Canada, selon les dernières statistiques. Il y a également deux femmes pour chaque homme dans la population de 85 ans et plus, et cinq femmes pour chaque homme de plus de 100 ans, selon le recensement de 2016.

Il n’est pas surprenant, compte tenu de ces chiffres, que les femmes représentent également environ les deux tiers de la population des résidences de soins de longue durée.

La plupart des soins ne sont pas rémunérés et sont effectués par des membres de la famille. Un quart de la population canadienne âgée de plus de 15 ans s’identifie comme soignant, mais de nombreux facteurs, tels que le manque de proximité géographique et les engagements de temps concurrents, suggèrent que la famille ne peut pas être la seule solution, et la prestation de soins devra être au moins partiellement externalisée. aux professionnels.

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Pourtant, le coût des soins est un sujet que peu d’entre nous connaissent. À titre d’exemple, la pandémie a rendu beaucoup d’entre nous méfiants vis-à-vis de la vie collective à mesure que nous vieillissons, mais nous devons également considérer que les soins privés à domicile, 24 heures sur 24, pourraient facilement coûter plus de 250 000 $ par année.

En planifiant notre retraite, nous nous concentrons sur les choses pour lesquelles nous voulons dépenser de l’argent, et les soins liés à l’âge ne figurent probablement pas sur la liste des priorités. Il est également difficile de vraiment planifier. Les options et les besoins éventuels sont très variables et impossibles à prévoir. Cependant, il y a certaines choses que nous pouvons faire pour nous concentrer sur les choses que nous pouvons contrôler.

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Premièrement, nous devons nous renseigner sur les options de vie et de soins qui existent pour les membres de notre famille et pour nous-mêmes à mesure que nous vieillissons.

Deuxièmement, nous devons comprendre les coûts potentiels et la meilleure façon de les financer.

Troisièmement, nous devrions avoir en place un plan financier suffisamment souple pour envisager certaines de ces éventualités.

Dans le cadre de notre planification, nous ne pouvons pas oublier les principes fondamentaux d’un testament et d’une procuration valides. Les deux sont essentiels, mais rappelez-vous l’importance vitale de la procuration, en particulier à mesure que nous vieillissons.

La planification est puissante. Il en va de même pour les conversations avec votre famille sur ces plans, en particulier lorsqu’elles sont faites de manière réfléchie et à l’avance, plutôt que laissées à un moment de crise.

Leanne Kaufman est directrice générale de RBC Trust Royal.

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