Tout le monde 1-2-Switch pourrait être le premier jeu de société auquel j’ai joué où je me suis retrouvé avec moins d’amis par la suite – et pas pour aucune des bonnes raisons non plus, comme un match controversé de Mario Kart qui déchire les amis. Après avoir poussé de nombreux groupes à jouer avec moi, quelques-unes de ces personnes ne répondent pas à mes appels. Au lieu de cela, ces anciens compagnons vivent dans la peur que je leur demande de rejouer, car ce jeu regorge de mauvaises idées qui ont malheureusement gâché une bonne partie de mon week-end de vacances. Malheureusement, Everybody 1-2-Switch est une suite incroyablement décevante de 1-2-Switch. Alors que son prédécesseur servait de démo technique – et d’énoncé de mission en quelque sorte – pour une console qui innovait avec ses contrôleurs, ce maigre suivi parvient à se sentir comme un grand pas en arrière en hébergeant une mince collection de non créatifs et mal conçus. des mini-jeux qui utilisent de manière médiocre ce qui est encore unique dans la technologie du Switch.
L’idée est que deux équipes s’affrontent dans une série de mini-jeux non séquentiels qui vous obligent à effectuer des tâches compétitives, comme sauter à la corde ou gonfler des ballons, jusqu’à ce qu’un gagnant soit déclaré. Le changement le plus intéressant par rapport à l’original est qu’il existe désormais un mode dans lequel vous et vos amis pouvez utiliser des téléphones Apple ou Android au lieu de Joy-Cons, vous n’avez donc pas besoin d’acheter une tonne de contrôleurs supplémentaires pour jouer en groupe.
L’ajout de téléphones se traduit par quelques mini-jeux uniques que le Switch ne pourrait pas faire tout seul, bien qu’ils ne soient pas très divertissants le plus souvent. Il y en a un où vous jouez littéralement au bingo est un excellent exemple de leur manque de créativité; c’est exactement ce que nous, les moins de 70 ans, espérions tous faire sur nos téléphones lors d’une fête, n’est-ce pas ? Cependant, il y en a quelques-uns qui sont légèrement meilleurs, comme celui où l’on vous montre une couleur à l’écran, puis vous devez rechercher dans votre environnement quelque chose d’une couleur similaire et en prendre une photo avec l’appareil photo de votre téléphone, la correspondance la plus proche revendiquant la victoire. Cela a au moins une nouveauté.
Bien sûr, chaque fois que vous ajoutez des téléphones portables au mélange, vous pouvez vous attendre à ce que d’étranges obstacles techniques entravent parfois votre flux. Par exemple, nous obtenions parfois un mini-jeu qui nécessitait un accès à la caméra ou au microphone uniquement pour découvrir que certains des plus soucieux de la sécurité de notre groupe avaient bloqué l’accès à la caméra sur leur navigateur. Cela nous donnerait un message disant que le mini-jeu avait été annulé car nous étions trop peu nombreux à pouvoir utiliser une caméra. Pourquoi nous n’avons pas pu simplement donner à ces personnes la possibilité d’activer les caméras sur leurs navigateurs avant d’annuler le tout, je ne saurais vous le dire – ne soyez pas surpris si vous devez rechercher une assistance technique sur Google.
Il y a aussi un mode Joy-Con plus traditionnel qui est rempli de jeux contrôlés par les nombres, comme celui où vous et vos amis devez vous déplacer dans la direction générale de l’autre afin de vous sortir d’une arène virtuelle . Ceux-ci sont à peu près aussi peu inspirés qu’ils viennent, car ils vous demandent de répéter essentiellement les mêmes mouvements – dans ce cas impliquant des mégots – dans chacun d’eux, qu’il s’agisse de sauter de haut en bas ou de balancer vos bras d’avant en arrière. Ils sont également très facilement exploités par des fêtards peu scrupuleux qui préfèrent tourner leur poignet au lieu d’effectuer réellement l’activité – et, dans de nombreux cas, ces fêtards gagneront facilement en utilisant leurs tactiques louches.
Vous ne trouverez que 17 mini-jeux au total (par rapport aux 28 du dernier jeu) et pourtant, même avec ce faible volume, beaucoup d’entre eux ne sont pas gagnants. Il y a un jeu de duel de samouraïs qui n’est qu’une copie conforme du duel de cow-boy Quick Draw du dernier jeu, un jeu-questionnaire trivial qui vous fait répondre à des questions vraiment difficiles comme « Est-ce que le nez est utilisé pour voir des choses? » ou « Quelle lettre vient après C dans l’alphabet? » et un autre où vous répétez le même mouvement encore et encore pour invoquer de petits extraterrestres gris afin qu’ils puissent effectuer le même mouvement vers vous, puis partir. Il y a certainement de la nouveauté dans les compétitions bizarres auxquelles vous êtes invité à participer, mais les quelques précieux qui sont amusants la première fois que vous les jouez ne le sont certainement pas du tout les deuxième et troisième fois. Cela ne fait qu’aggraver progressivement une curiosité déjà décevante au fur et à mesure que vous y jouez.
Je suis normalement un grand fan du style de jeux de société « faites cette chose au hasard », comme lorsque Warioware me demande de chatouiller un vieil homme ou de me curer le nez ou quoi que ce soit, mais Everybody 1-2-Switch n’est qu’un ensemble de certains des mini-jeux les moins créatifs que je puisse imaginer. Pire encore, ils se trouvent également être de terribles vitrines de la nouvelle technologie du Switch. Il y a un mini-jeu de course de relais qui vous fait secouer le Joy-Con avant de le passer à un autre joueur, et un autre où vous devez écouter les enfants commander de la glace avant d’être interrogé sur le nombre de boules de chaque saveur commandées. C’est fou pour moi que, dans un paysage créatif sans limites où vous pourriez imaginer tout ce que vous voulez, vous choisissiez de me faire effectuer un travail de vente au détail minable comme un jeu de société. Comment se fait-il que Nintendo ait pu trouver le meilleur au cours des six dernières années ?
Après seulement quelques tours, vous vous retrouverez probablement déjà obligé à contrecœur de rejouer les mêmes mini-jeux une deuxième ou troisième fois, puisque votre sort est décidé par une roulette d’options qui a souvent les mêmes mini-jeux que vous venez de jouer. Avec peu de changements irritants à trouver grâce au jeu répété, la poignée de modes de jeu devient très rapidement ennuyeuse. Habituellement, il n’y aura que de très légers ajustements, comme l’exercice de squat qui ajoute plus de fakeouts où les instructeurs disent « squash » ou quelque chose du genre, mais dans de nombreux cas, ils sont encore pires dans leurs formes les plus avancées. Par exemple, le mini-jeu d’enchères vous demande de placer des offres beaucoup plus rapidement dans ses itérations ultérieures, ce qui enlève une grande partie de la communication encouragée dans la version originale et supprime la majeure partie de l’anticipation. Ensuite, il y en a d’autres qui ne changent pratiquement rien du tout, comme le mini-jeu UFOs qui vous fait simplement dire au revoir aux extraterrestres que vous avez salués plus tôt. (Plus comme un bon débarras.)
Heureusement, il existe quelques jeux où Everybody 1-2-Switch brille, comme Joy-Con Hide and Seek, dans lequel un joueur cache sa manette et l’autre équipe la recherche, armée de la possibilité de faire vibrer violemment la manette cachée pour aider leur recherche. Il y a aussi un jeu divertissant de chaises musicales où votre vitesse de réaction est testée contre vos amis d’une manière qui est moins susceptible d’entraîner des blessures par rapport à la version originale. C’était agréable de voir de belles poches de créativité dans une collection autrement ennuyeuse d’idées sans inspiration, même si elles n’ont pas fait grand-chose pour améliorer l’enthousiasme du groupe pour les festivités en général.
Ces points lumineux n’équilibrent certainement pas la balance quand tant d’autres sont mal conçus, comme le jeu ninja où une équipe est censée entourer un joueur adverse et lui lancer des étoiles ninja pendant qu’il se défend avec une épée. Le problème est que la direction d’où viennent les étoiles n’a absolument aucun impact – tant que le défenseur se balance au bon moment, il bloquera tout ce qui lui est lancé. Et parce qu’il y a un effet sonore clair à chaque fois qu’un attaquant lance une étoile ninja, le défenseur peut littéralement jouer les yeux fermés et ce n’est même pas difficile.
Dans mon groupe, la réponse à cette absence totale de défi était quelque chose que nous avons commencé à appeler « passer en mode banshee », où les attaquants criaient à tue-tête tout au long du round pour empêcher le défenseur d’entendre les effets sonores. . Tout comme il n’y a pas de règle interdisant à un golden retriever de jouer au basket, rien dans le didacticiel n’interdit les interférences audio. Aussi hilarante que soit cette méta, c’était assez horrible que nous ayons pu maîtriser puis saper les mini-jeux si rapidement. Ce n’est pas le genre de jeux de rejouabilité pour lesquels on tire habituellement.
Au-delà de cela, il y a un tas de problèmes habituels avec les appareils de suivi de mouvement qui ne fonctionnent pas assez bien pour que la concurrence se sente au niveau. L’un de nos Joy-Cons a eu des problèmes de connectivité qui ont fait échouer une équipe dans un mini-jeu de rythme, tandis que le décalage d’entrée pendant le jeu du salon de crème glacée a régulièrement causé des pertes car les gens ne pouvaient pas obtenir leur réponse assez rapidement. Quiconque a joué à des jeux de société de ce type saura que ce ne sont certainement pas des problèmes uniques, mais c’est certainement pire lorsque la faveur du parti en question n’a jamais été amusante au départ.