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Les jeux de survie se vendent à la pelle, et même si certains peuvent pousser le genre vers de nouveaux sommets, Rossignol ne sert qu’à ressusciter les mêmes pistes bien fréquentées avec une couche de peinture différente. Avec une ouverture terne et un guide ennuyeux et fade en forme de rondelle, Nightingale souffre dès le début et laisse fréquemment tomber le ballon alors qu’il lutte pour atteindre la ligne d’arrivée.
Avant d’entrer davantage dans notre revue Nightingale, je tiens à préciser qu’il s’agit d’une revue en cours pour un jeu en accès anticipé. Je ne suis pas encore arrivé au bout, mais avec plus de 30 heures passées à Nightingale, j’ai une assez bonne lecture à ce sujet. Compte tenu de son statut de jeu en accès anticipé, je peux pardonner les bugs et autres, mais il semble peu probable que le gameplay de base change d’ici la version complète 1.0.
C’est précisément là et pourquoi Nightingale se débat. Il y a suffisamment d’intérêt pour le système unique des Royaumes – dans lequel vous sélectionnez votre biome et entrez dans des Royaumes générés de manière procédurale et remplis d’explorations – mais il est exacerbé par des systèmes de plus en plus alambiqués qui nuisent au jeu.
En parlant de systèmes alambiqués, parlons du désordre brûlant que représentent les systèmes de fabrication et de butin de Nightingale. Pour être franc, la fabrication est horrible. Ce qui devrait être une mécanique simple et satisfaisante est inutilement compliqué et pénible à faire. Disons que vous voulez créer une structure. Pour réaliser celui-ci, vous devez créer trois structures différentes et les utiliser pour affiner le même matériau en quatre éléments différents. Malheureusement, cela continue encore et encore.
Les matériaux ne sont pas beaucoup meilleurs ou différents. Pour une raison quelconque, différentes formes des mêmes matériaux existent en grande quantité, simplement sous un nom différent. Vous pouvez obtenir plusieurs types de viande – insecte, proie, prédateur, etc. – et chacun fait la même chose. C’est principalement le cas pour tous les objets du jeu, y compris les minerais, les métaux, les fibres végétales, et la liste s’allonge tragiquement encore et encore.
Non seulement vous avez besoin de plusieurs bancs différents pour fabriquer ce que vous voulez, mais vous avez également besoin de plusieurs outils nécessaires pour récolter les matériaux. Le pire dans tout ça ? Vous n’avez pas assez d’espace sur votre barre de raccourcis pour tous les outils dont vous avez besoin, ce qui se traduit par une tonne de microgestion de menus tout simplement ennuyeuse.
Quelque chose qui m’a surpris chez Nightingale, c’est le combat percutant et lourd. Frapper un ennemi avec une hache est étrangement satisfaisant, et les animations pour le balancement et l’impact sont très bien réalisées. Il est donc dommage que le combat lui-même et la tâche de combattre les ennemis soient ennuyeux et souvent ennuyeux, surtout avec un tel manque de variété et de défi.
En tant que jeu en accès anticipé, certains problèmes de qualité de vie peuvent être résolus plus tard, mais pour le moment, il y en a beaucoup trop qui entravent le plaisir. Même Palworld pourrait comprendre que tout ce qui se trouve dans votre stockage peut être utilisé pour fabriquer une structure sans avoir besoin de l’avoir dans votre inventaire. Ajoutez à cela le fractionnement difficile des piles d’articles, et vous devrez vous surcharger de matériaux et retourner lentement vers le banc que vous souhaitez fabriquer.
Ce que je retiens principalement de Nightingale, c’est qu’il y a beaucoup trop de ballonnements et que le broyage requis pour quoi que ce soit est astronomique. Bien sûr, le jeu a une ambiance « explorateur » cool lorsque vous voyagez dans différents royaumes, mais tout à l’intérieur de ces royaumes a la même saveur de rencontre. La nature générée de manière procédurale de chaque biome est cependant extrêmement impressionnante, et avec quelques changements dans la rationalisation globale et la progression du jeu, cela pourrait aider cet aspect à ressortir davantage.
Nightingale grattera ceux qui souhaitent une simulation d’exploration et d’artisanat vraiment approfondie, mais même s’il est en accès anticipé, ce n’est peut-être pas le meilleur choix pour vous. Sans oublier que le jeu a une superbe esthétique, avec un thème clair de l’ère victorienne dans les vêtements et les armes. Il y a quelque chose d’étrangement charmant à utiliser un parapluie comme planeur ; Rien n’incarne mieux l’ère victorienne que cela, bien sûr.
Nightingale a beaucoup d’idées intéressantes qui ne sont tout simplement pas bien mises en œuvre. Il n’apporte rien de révolutionnaire au genre de survie, et son gameplay est surchargé de ballonnements et de mécanismes inutilement chronophages qui aboutissent à une expérience plutôt sans but qui provoque plus de frustration que d’émerveillement.
Testé sur PC via Steam.