« Je pouvais m’entraîner six heures par jour avant de publier plus tard sur les réseaux sociaux que j’étais au cinéma et je recevais de la haine. »
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Publié le 12 juillet 2024 • 2 minutes de lecture
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Eugénie Bouchard a riposté à ceux qui se moquent de sa vie en dehors des courts de tennis, un phénomène qu’elle dit vivre depuis des années.
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L’ancienne numéro 5 mondiale a connu sa meilleure année en 2014, lorsqu’elle a atteint la finale de Wimbledon, devenant ainsi la première joueuse née au Canada à y parvenir.
Bien qu’elle ait perdu contre Petra Kvitova, Bouchard a laissé sa marque sur le court, mais c’est sa vie en dehors du tennis que les ennemis ont attaqué, impactant négativement la confiance et le jeu global de la native de Montréal.
« À l’époque, je pouvais m’entraîner six heures par jour avant de publier plus tard sur les réseaux sociaux que j’étais au cinéma et je recevais de la haine », a-t-elle déclaré dans une interview au Times.
« C’était comme si les réseaux sociaux n’étaient pas une représentation exacte de ma journée. »
Le joueur de 30 ans a ajouté : « C’est formidable que le monde ait changé au cours des dix dernières années et qu’aujourd’hui, non seulement il soit acceptable de faire des choses en dehors du terrain, mais c’est même encouragé. À l’époque, j’avais l’impression d’être enfermé dans une case, comme si je ne pouvais rien faire d’autre que du tennis. »
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Mais elle a défendu ses choix, affirmant que c’était son sport qui lui avait donné « l’occasion d’explorer le monde de la mode, de la télévision et toutes ces autres choses. Pourquoi dirais-je non ? On parle ici de ma vie dans son intégralité. »
Les pages sociales de Bouchard sont un mélange de photos et de vidéos sportives, d’événements sur tapis rouge, de fêtes hollywoodiennes et de nombreuses photos de bikini dont ses fans ne peuvent pas se lasser.
« J’étais tellement détestée pour tout ce qui n’était pas du tennis », a ajouté Bouchard. « C’était un fardeau que je portais sur mes épaules et c’était vraiment dur. Au moins, c’est mieux accepté maintenant. Je ne suis pas la seule pionnière à faire ces choses, mais j’ai l’impression d’avoir rendu cela un peu plus normal. »
Bouchard, qui est actuellement classé 524e au monde, n’a participé qu’à un seul tournoi cette saison et a depuis a trouvé une nouvelle passion pour le pickleball.
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« J’adore faire partie d’un sport qui se développe si rapidement et qui est si populaire en ce moment », a déclaré Bouchard. « Je me lance aussi des défis. Je joue au tennis depuis 25 ans et je trouve que c’est stimulant pour mon cerveau d’essayer quelque chose de nouveau. »
Mais elle ne prend pas encore sa retraite du tennis.
« Le tennis est ce que j’aime et c’est ce que je veux continuer à faire », a-t-elle déclaré. « Le programme de pickleball est la priorité, mais je veux aussi y inclure ces tournois de tennis. »
Bouchard a ajouté : « Je veux accomplir tout ce que je peux. Je ne joue pas au tennis à temps plein, alors je dois bien sûr comprendre qu’il y aura des limites. Mais j’adore le tennis et ce n’est pas quelque chose que je veux abandonner pour le moment. »
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