Un étudiant de 27 ans, Zhenhao Zou, est accusé d’avoir drogué et agressé sexuellement dix victimes inconscientes, en utilisant alcool et drogues pour les rendre incapables de consentir. Il a révélé un intérêt pour la pornographie mettant en scène des femmes endormies. Zou fait face à de multiples accusations, dont 11 chefs d’accusation de viol et 12 de possession d’images pornographiques extrêmes. Les preuves incluent des vidéos récupérées de son téléphone et des caméras à son domicile.
Un Cas Troublant de Crimes Sexuels et de Drogues
Un étudiant a été mis en accusation pour avoir drogué et agressé sexuellement dix victimes inconscientes. Zhenhao Zou, âgé de 27 ans, a été entendu par un tribunal où il a révélé que sa forme de pornographie préférée mettait en scène des femmes endormies. Les accusations portent sur l’utilisation d’alcool et de drogues pour rendre ses victimes incapables de consentir, suivies d’agressions sexuelles qu’il aurait filmées pour les conserver comme « souvenirs ».
Un Profil Étrange et des Accusations Multiples
S’exprimant devant la Cour royale d’Inner London, Zou a expliqué que son intérêt pour la pornographie se concentrait sur des femmes « immobiles et silencieuses lors des rapports ». Lorsqu’interrogé par son avocat, il a admis aimer ce type de contenu, mais a également mentionné qu’il avait du mal à en trouver. Originaire de Chine, Zou est arrivé au Royaume-Uni en 2017 pour poursuivre des études en ingénierie, d’abord à l’Université Queen’s de Belfast, puis à l’University College London (UCL), où il a entamé un doctorat en 2021.
Le tribunal a entendu que Zou avait été en contact avec diverses drogues, y compris la cocaïne et l’ecstasy, lors de soirées. Il a également révélé avoir souffert de problèmes de sommeil, ce qui l’a conduit à acheter du Xanax. En plus de cela, il a admis avoir acquis une substance connue pour être convertie en GHB, une drogue souvent associée aux agressions sexuelles. Cependant, il a nié avoir l’intention de l’utiliser à cette fin.
Zou fait face à de graves accusations, notamment 11 chefs d’accusation de viol, 12 de possession d’images pornographiques extrêmes, et plusieurs autres charges liées à des drogues et à la vie privée. Les plaignantes incluent deux femmes en Angleterre et huit autres en Chine, et l’affaire repose en partie sur des vidéos récupérées de son téléphone portable ainsi que de caméras trouvées à son domicile.
La procureure Catherine Farrelly a décrit Zou comme un « prédateur sexuel persistant », malgré son apparence charmante. Zou, de son côté, a contesté toutes les accusations, affirmant que les images avaient été prises avec le consentement de ses partenaires. Le procès se poursuit alors que les jurés examinent les preuves présentées.