Études dans le parc


Anita Desai est largement reconnue comme l’un des principaux écrivains de fiction de langue anglaise en Inde. Sa nouvelle « Études dans le parc » a été publiée pour la première fois en 1978, dans son recueil Jeux au crépuscule.

L’histoire est racontée du point de vue de Suno, un jeune homme dont la famille fait continuellement pression sur lui pour qu’il étudie en vue d’un examen majeur qui déterminera son futur parcours scolaire. Mais tous les membres de sa famille – sa mère, son père et son oncle, ainsi que ses frères et sœurs – font tellement de bruit et l’interrompent si souvent qu’il est incapable de se concentrer sur ses études. Exaspéré, Suno quitte sa maison pour étudier dans un café ; mais même le café n’est pas sans bruit et sans interruptions. Finalement, Suno découvre que de nombreux jeunes hommes comme lui étudient dans le parc près de chez lui, et lui aussi commence à y étudier tous les jours. Un jour, peu avant son examen, Suno voit dans le parc ce qu’il interprète comme une « vision » : une jeune femme belle mais maladive allongée sur un banc de parc, la tête sur les genoux d’un autre homme. Suno est tellement frappé par cette « vision » qu’il vit une transformation, à la suite de laquelle il choisit finalement de ne pas passer l’examen, mais de poursuivre la vie comme une aventure plutôt que comme une course.

« Studies in the Park » explore plusieurs thèmes centraux dans les histoires d’Anita Desai. La narration s’intéresse à la conscience interne du personnage central, qui lutte pour un sentiment d’individualité contre les pressions de sa famille pour se conformer aux attentes de la société. Le monologue interne du récit est caractéristique du style d’écriture « courant de conscience » de Desai, et le langage fortement descriptif a valu à Desai la reconnaissance comme l’un des principaux écrivains « imagistes ».



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