État de peur


Avant de publier État de peur en 2004, Michael Crichton a passé trois ans à faire des recherches sur le roman. Il s’est penché sur de nombreux textes traitant de l’environnement, de la pollution, du réchauffement climatique et de la politique environnementale. Bien que le roman de Crichton soit une œuvre de fiction, il s’appuie fortement sur des données et des recherches scientifiques. Il utilise des dizaines de notes de bas de page et de graphiques tout au long du roman qui vont de pair avec la fiction. Dans la préface du roman, il écrit que « il s’agit d’une œuvre de fiction…. Cependant, les références à de vraies personnes, institutions et organisations qui sont documentées dans les notes de bas de page sont exactes. Les notes de bas de page sont réelles. »

État de peur associe la recherche scientifique et les données de Crichton à une intrigue au rythme effréné dans laquelle un petit groupe d’individus tente de contrecarrer les actions d’un groupe éco-terroriste. Les écoterroristes tentent de créer une série de catastrophes apparemment naturelles et de tromper le public en lui faisant croire que ces événements sont le résultat des effets néfastes du réchauffement climatique. Les terroristes planifient une série de cinq catastrophes, notamment la destruction d’une grande partie de l’Antarctique, la survenue d’une crue soudaine en Arizona, la création d’un ouragan de grande ampleur et enfin l’utilisation d’explosifs pour provoquer un tsunami de grande ampleur.

Outre l’action divertissante de État de peur, Crichton introduit également d’importantes questions sociales particulièrement pertinentes pour le XXIe siècle, notamment l’influence et le rôle des entreprises et des médias dans la recherche scientifique et l’opinion publique. Le roman contient un « Message de l’auteur » dans lequel Crichton partage son point de vue sur les différentes questions abordées dans le livre. Cela comprend une annexe intitulée « Pourquoi la science politisée est dangereuse », un court essai dans lequel Crichton suggère des changements fondamentaux dans la manière dont la recherche environnementale et la politique environnementale sont entreprises et comprises, mettant en garde contre les dangers de la « science politisée ».



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