État de peur de Michael Crichton


Relire le 01 déc. 2014

Provoque la réflexion, controversé, bourré d’action, plein de suspense, bien documenté, scandaleux, peut-être un livre de science-fiction, ainsi que de science fiction ?

La parcelle:Un avocat représente un client fortuné qui fait un don important à diverses causes de conservation et s’implique dans le monde souterrain du pouvoir, de la cupidité et de la manipulation sociale. La découverte d’un ensemble de points GPS mène aux aventures pleines d’action qui deviennent le centre principal du drame.

Commentaires:
« État de

Relire le 01 déc. 2014

Provoque la réflexion, controversé, bourré d’action, plein de suspense, bien documenté, scandaleux, peut-être un livre de science-fiction, ainsi qu’un livre de science fiction ?

La parcelle:Un avocat représente un client fortuné qui fait un don important à diverses causes de conservation et s’implique dans le monde souterrain du pouvoir, de la cupidité et de la manipulation sociale. La découverte d’un ensemble de points GPS mène aux aventures pleines d’action qui deviennent le centre principal du drame.

Commentaires:
« État de peur » est un manuscrit sur l’application des instincts primaires sur la politique, l’industrie, les médias, la conservation, etc., soulignant les aspects hypocrites de tout cela. L’auteur insiste sur l’importance de souffler un concept hors de proportion pour attirer l’attention sur une planète envahie par 7 milliards d’habitants. Ce livre est en effet l’un de ces efforts en soi. Pro-industrie, anti-ONG.

Je ne suis pas intéressé par les données scientifiques utilisées dans le livre, qui est l’objectif principal des opposants anti-establishment au livre. Mon opinion personnelle est que l’auteur essaie d’exposer la mauvaise gestion grossière du pouvoir, la cupidité et la désinformation avec laquelle les idées sont vendues aux gens de la planète comme des vérités absolues – des deux côtés de l’équation scientifique.

D’après une expérience personnelle acquise sur 35 ans dans les cercles de la conservation, en traitant avec des scientifiques, des rêveurs et des intrigants du plus haut au plus bas niveau, ainsi qu’avec des gens ordinaires vivant dans la nature, je suis d’accord avec la plupart du livre ! En fait, j’ai été étonné et surpris par les informations utilisées dans le livre. Je n’ai pas rencontré l’auteur, je ne le connais pas d’Adam, mais je ne pouvais pas croire les connaissances détaillées d’un « initié » qu’il a fournies dans le conte.

Une autre question dans le livre avec laquelle je suis d’accord par expérience, c’est comment le résultat de la recherche est le plus souvent déterminé par qui a parrainé la recherche ! Un très bon exemple est tous les conflits alimentaires avec la recherche pour prouver les deux côtés du débat. Margarine et beurre. Rappelles toi?

Il est accusé d’être un « cheval de bataille » pour les grands et puissants tyrans industriels, ce qui est la réaction typique des grands tyrans similaires dans le domaine de la conservation. Le pot accuse la bouilloire d’être noire. Oh le bonheur d’être humain ! :-))

Les notes de fin du livre expliquent l’approche de l’information par l’auteur ainsi qu’une discussion intéressante et informative sur l’eugénisme. Ce dernier est un «secret» si bien gardé dans le monde que les générations actuelles tiendront évidemment horrifiés pour en savoir plus.

Le but principal de ce livre, à mon humble avis, est de choquer et d’exposer, en encourageant l’équilibre sur l’échelle de la raison. Trop de supporters se sentent offensés et menacés de réagir judicieusement.

Le livre n’a pas du tout changé mon idée de la conservation, puisque nous avons été impliqués dans la mise en œuvre pratique, sur le terrain et réelle des concepts avec les quartiers et tout cela pendant 30 ans. Mais je suis si heureux de savoir que quelqu’un a eu le courage de déchirer le nid de frelons.

L’auteur souligne l’importance de la conservation, qui est un aspect du livre totalement ignoré par les opposants. Il n’est pas contre le rêve, il est contre la mise en œuvre des plans ambitieux sur le monde naturel.

Il y a plusieurs exemples de projets de conservation qui ont totalement, horriblement mal tourné, que je peux ajouter à sa liste, mais pour cela j’ai besoin d’écrire un livre moi-même et je suis incapable de le faire aussi magistralement que l’auteur. Le fait est que toute interaction humaine avec la nature a des conséquences désastreuses, même en matière de conservation. Ce n’est pas le secteur industriel seul qui commet les erreurs. Et c’est de cela qu’il s’agit dans ce livre.

L’un des points les plus importants du livre, pour moi, est que les intellectuels attachés au bureau, les rêveurs et les intrigants de la vie, vivant dans les villes, devraient cesser de construire des mondes simulés dans les laboratoires et de porter des « uniformes » extérieurs étiquetés coûteux. Ils devraient plutôt aller vivre dans la nature, écouter les peuples autochtones qui ont vécu avec le monde naturel et l’ont observé pendant des milliers d’années.

insoumis

, l’autobiographie de Wangari Maathai, est un excellent livre à lire à cet égard.

Le livre est typique de la dernière tendance à écrire pour, d’abord, écrire les « vérités » détaillées non fictives, étayées par des « preuves scientifiques » – le message/l’idée qui devrait être promue, puis, deuxièmement, enrouler un récit aventureux avec un nombre multiple de caractères dans celui-ci. Dans ce cas, cela a été fait de main de maître, gardant l’action rapide et furieuse, dramatique et dévastatrice.

Le livre, c’est plus de 600 pages de critiques implacables sur le mode opératoire du monde de la conservation, exposant même les possibilités du terrorisme, ce qui est aussi un fait choquant en réalité, dont je peux témoigner. J’ose dire que c’était un effort bien nécessaire pour rétablir l’équilibre et la pensée, comme mentionné précédemment. Il a laissé beaucoup de ‘Yay-Sayers’ livides et ‘Nay-Sayers jubilatoires.

Les réactions sont presque meilleures que le livre lui-même. Personne ne veut être pris et confronté en flagrant délit, dans leur bonheur ignorant, après tout. Les réactions agressives et colériques envers le livre sont presque comiques. (Je suis conscient de chercher de gros problèmes ici, mais je suis un bon sprinteur, alors surveillez cet espace
😉

Parfois, la conservation n’a rien à voir avec la nature, parfois il s’agit de gros sous et de grandes aspirations. C’est le message central de ce livre. Un secret qui avait désespérément besoin d’être dévoilé au grand jour.

PS. Ceci est une autre relecture pour moi.



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