Est-ce que 2022 sera l’année où nous corrigerons l’offre de logements dans la région du Grand Toronto?

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Cette année, des élections provinciales et municipales auront lieu en Ontario. Dans la RGT, avec des stocks de logements à des creux presque historiques, une forte demande de logements et une escalade rapide des prix, l’offre de logements et l’abordabilité se classeront aux côtés de la reprise de COVID-19 comme définissant les problèmes électoraux.

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L’insuffisance de l’offre de logements exacerbe les inégalités, freine la croissance économique et menace la qualité de vie collective dans la région. Les électeurs devraient exiger des plateformes significatives et des idées politiques de la part des candidats et des partis.

Après près d’une décennie de débats, le large consensus est que le manque d’offre de logements est à l’origine du défi d’abordabilité de la RGT. Un rapport de la Banque Scotia publié en 2021 a révélé que le Canada avait le plus faible nombre d’unités de logement pour 1 000 habitants parmi les pays du G7. Dans la RGT, les causes du dilemme de l’offre sont multifactorielles et complexes, mais trouvent leur origine dans l’offre limitée de terrains, les longs délais de construction entraînés par des processus d’approbation inutilement compliqués et bureaucratiques et une offre restreinte de main-d’œuvre qualifiée.

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À cela s’ajoute une demande toujours forte en raison de la croissance démographique rapide due à la migration et à l’immigration intraprovinciales et rurales-urbaines, ce qui entraîne une concurrence féroce pour une offre limitée de logements, ce qui fait monter les prix. Les frais et taxes facturés par les trois ordres de gouvernement ajoutent également des coûts, représentant 25 % du coût d’un nouveau logement dans la RGT.

Les solutions ont tendance à être divisées en deux camps : celles qui se concentrent sur la demande et celles qui se concentrent sur l’offre. Toute solution à long terme doit être fermement ancrée dans l’offre, plutôt que dans les approches fiscales et restrictives visant à essayer de refroidir la demande de logements. Les tentatives passées pour ralentir la demande ont eu au mieux des effets modérés à court terme. Des tests de résistance lourds ont éloigné les jeunes familles de l’échelle immobilière, ont causé des difficultés dans les renouvellements d’hypothèques pour d’innombrables acheteurs de maisons et ont poussé ceux qui faisaient face à des défis vers des sources de financement plus chères et plus risquées.

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Les taxes sur les acheteurs étrangers, une autre façon dont les gouvernements ont tenté de refroidir la demande, ont généré des rendements dérisoires dans les coffres du gouvernement et des impacts négligeables sur l’abordabilité du logement, car la véritable cause du problème est les contraintes d’offre, et non les acheteurs étrangers.

Les électeurs devraient se méfier des candidats politiques qui prétendent que l’ajout d’impôts ou d’autres restrictions augmentera l’abordabilité. Au lieu de cela, ils devraient rechercher des candidats et des partis pour proposer des solutions qui augmenteront l’offre en s’attaquant aux causes profondes de l’offre de terrains et des délais d’approbation et des solutions qui plafonnent ou réduisent le fardeau fiscal déjà important imposé aux nouvelles maisons et aux propriétaires.

Dave Wilkes est président et chef de la direction de la Building Industry and Land Development Association (BILD), la voix de l’industrie de la construction résidentielle, de l’aménagement de terrains et de la rénovation professionnelle dans la RGT. Pour les dernières nouvelles de l’industrie et les nouvelles données sur les maisons, suivez BILD sur Twitter, @bildgta, ou visitez www.bildgta.ca.

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