vendredi, novembre 22, 2024

Est-ce juste moi, ou les adaptations d’Agatha Christie ont-elles fait leur temps?

En regardant la version cinématographique délirante et délirante de Death on the Nile de Sir Kenneth Branagh, assistée par CGI, cet expert a été frappé par un certain nombre de questions. Pourquoi l’écrivain Michael Green a-t-il ressenti le besoin de donner à la moustache d’Hercule Poirot une trame de fond tragique ? Pourquoi tant de bandes dessinées, dont Russell Brand et French & Saunders, ont-elles reçu des rôles aussi importants ? Et à qui, au nom de tout ce qui est sacré, s’adressait ce film ?

Ne vous méprenez pas : j’aime autant un polar que n’importe qui d’autre. Le problème est que ceux qu’Agatha Christie a écrits appartiennent littéralement à un autre siècle et à un monde où la classe, la richesse et les privilèges codifient de manière rigide chaque perspective, état d’esprit et interaction. Les personnes qui habitent ses fictions ne sont pas des personnages, mais des marionnettes au service de ses toiles d’intrigue élaborées. Ses détectives ne sont pas non plus des personnes, mais des pédants pointilleux qui n’ont d’autre but que de pousser ses récits vers leurs pièges culminants.

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