Espion contre espion : un agent de surveillance poursuit le SCRS, alléguant une agression sexuelle par un mentor

Une officier subalterne dit que la direction « a utilisé des employées comme appâts » pour voir si son mentor, déjà sous enquête, l’agresserait

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Une employée subalterne de l’agence d’espionnage du Canada a déposé une plainte contre le gouvernement fédéral, alléguant que son mentor masculin l’a pelotée, massée et touchée, et que la direction l’a peut-être utilisée comme appât car son patron faisait apparemment déjà l’objet d’une enquête pour agression sexuelle.

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Le procès intervient six ans après la Service canadien du renseignement de sécurité a réglé une poursuite de 35 millions de dollars intentée par cinq employés du bureau de Toronto qui alléguaient avoir subi des années d’intimidation dans un lieu de travail en proie au racisme, à l’homophobie et au sentiment anti-musulman.

La nouvelle poursuite, déposée devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, offre un aperçu d’une organisation canadienne si secrète que l’agente n’a utilisé que ses initiales, AB, et l’initiale, E., de son mentor car, dit-elle dans le bref, le SCRS interdit aux travailleurs de s’identifiant ou identifiant d’autres personnes comme des employés du SCRS.

AB allègue qu’en 2021, elle a été « soumise à des agressions sexuelles répétées » par E., un haut responsable de l’unité de surveillance de la région de la Colombie-Britannique. Cela incluait, alléguait-elle, que pendant qu’il était en service dans leur véhicule de service, il avait mis sa main sur sa jambe pendant six semaines, l’avait pelotée et massée. Il lui a également envoyé des photos non sollicitées qu’il a prises de femmes en bikini et l’a emmenée plusieurs fois chez lui pendant son service. Il l’a appelée à plusieurs reprises pour lui demander où elle se trouvait, où elle habitait et quels arrêts de bus elle avait empruntés, selon le document judiciaire.

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Au début de 2022, E. lui a envoyé un texto qu’il avait laissé un cadeau dans le casier verrouillé d’AB et elle a signalé ce que le bref appelle une atteinte à la vie privée à la direction.

AB dit dans le procès que lorsqu’elle a été envoyée à Ottawa à l’été 2021 pour travailler, elle a parlé à des collègues là-bas de la conduite d’E., mais cela a été rejeté comme un « comportement normal ».

Elle dit dans le document qu’elle a appris plus tard que la direction du SCRS était au courant de plaintes antérieures d’agression sexuelle contre E. et avait assuré à ses collègues qu’E. ne travaillerait plus avec des femmes.

Le procès allègue qu’il y avait des spéculations parmi ses collègues selon lesquelles le SCRS aurait intentionnellement placé les deux ensemble « comme appât, afin de tester si E l’agresserait sexuellement ».

L’utiliser comme appât, selon AB, a montré que le SCRS se souciait peu de la sécurité et de la dignité de ses employées.

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Elle énumère les dommages qui lui sont causés comme la colère pour violation de la sécurité personnelle, l’ostracisme au travail, une perception endommagée de sa carrière, la perte de fierté dans sa profession et le stress, la dépression, l’insomnie, les attaques de panique, l’anxiété et le trouble de stress post-traumatique. .

La poursuite allègue que le SCRS n’a pas correctement défini ou appliqué les codes de conduite, les procédures ou les politiques, n’a pas formé, sécurisé ou supervisé correctement les employés et n’a pas résolu rapidement les situations d’inconduite et d’agression sexuelles.

«Le SCRS a facilité une culture toxique et a permis à la fois passivement et activement l’inconduite sexuelle», ce qui a rendu son processus de règlement des griefs interne «si inefficace qu’il est inutile», a-t-elle allégué.

Elle demande des dommages-intérêts au SCRS pour rupture de contrat et de droits garantis par la Charte, pertes de revenus passées et futures, dommages-intérêts aggravés et punitifs, selon le bref.

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Ni le procureur général fédéral ni le SCRS n’ont encore répondu à la poursuite et les allégations n’ont pas été testées devant les tribunaux.

Dans le procès de 2017 qui a été réglé, la déclaration de cinq employés vétérans de l’Ontario a brossé le tableau d’un environnement de travail hostile où « les comportements racistes, sexistes, homophobes et discriminatoires sont devenus la culture et la norme acceptées ».

Dans la plainte, ils ont allégué que certains membres de la direction se moquaient, maltraitaient et menaçaient les employés, donnant un ton qui imprégnait les 3 300 employés. Il y avait des cris, des jurons, des commentaires misogynes et offensants, la consommation hebdomadaire de certains groupes dans ou dans un pub.

Le directeur du SCRS, David Vigneault, a répondu à l’époque que « le SCRS ne tolère en aucune circonstance le harcèlement, la discrimination ou l’intimidation ».


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