dimanche, décembre 22, 2024

épouse américaine

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REMARQUE : toutes les citations dans ce guide d’étude font référence à la version Kindle de American Wife : A Novel, publiée le 2 septembre 2008.

Dans American Wife: A Novel de Curtis Sittenfeld, Alice Blackwell, première dame des États-Unis, revient sur sa vie et se demande si les choix qu’elle a faits ont mis en péril la présidence de son mari. Elle a épousé Charlie Blackwell malgré leurs opinions politiques divergentes. Au cours de leur vie commune, elle a accepté les opinions politiques de Charlie, mais la menace d’un scandale en raison de son passé lui fait comprendre qu’elle a le droit d’exprimer sa propre opinion. Le roman aborde une variété de thèmes, notamment les défis d’une vie vécue sous les yeux du public, la joie et l’évasion que la lecture peut procurer, et les différences entre les classes moyennes et supérieures.

Alice a grandi à Riley, dans le Wisconsin. Sa famille était composée de sa mère, de son père et de sa grand-mère. Sa grand-mère, Emilie, lui a inculqué son amour de la lecture. L’un des souvenirs préférés d’Alice de sa grand-mère est la première fois qu’elle a rencontré Andrew Imhof. À cause de ses longs cils, Emilie pensait qu’Andrew était une fille. En grandissant, Alice et Andrew ont développé un béguin l’un pour l’autre. Alice n’a jamais su comment son béguin aurait tourné, car Andrew a été tué dans un accident de voiture pendant leurs années de lycée. Ironiquement, c’est Alice qui n’a pas réussi à s’arrêter à un panneau d’arrêt, provoquant l’accident mortel. Pour tenter de s’absoudre auprès du frère aîné d’Andrew, Pete, Alice a permis à Pete d’avoir des relations sexuelles avec elle. Elle est tombée enceinte du bébé de Pete. C’est Emilie qui a appris qu’Alice était enceinte et a arrangé son avortement. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, Alice a décidé d’aller dans une grande université pour échapper aux souvenirs de l’accident de voiture.

Dans la deuxième partie du roman, Alice travaillait comme bibliothécaire scolaire lorsqu’elle a rencontré et épousé Charlie Blackwell. Bien que les deux hommes aient des idéaux politiques complètement différents et viennent de classes socio-économiques différentes, ils se sont quand même mariés. Ils pensaient pouvoir surmonter leurs différences d’opinions politiques, Alice se contentant de ne dire à personne qu’elle était démocrate tandis que son mari se présentait aux élections sous les couleurs républicaines. Elle a été soulagée lorsqu’il n’a pas remporté le poste pour lequel il s’était présenté.

Environ dix ans après leur mariage, Charlie est devenu alcoolique. Il s’inquiétait de manière obsessionnelle de son héritage et devenait de plus en plus inconsidéré envers Alice. Après une réunion de classe à Princeton, Alice en a eu assez de Charlie lorsqu’il a admis avoir consommé de la cocaïne pendant la réunion. Alice a suggéré une séparation à l’essai. Pendant la séparation, Charlie a pataugé, obtenant même un arrêt de conduite en état d’ivresse avant d’être présenté au révérend Randy. C’est avec l’aide de ce révérend que Charlie a trouvé la religion. Parce qu’elle pouvait voir les changements chez son mari, Alice s’est réconciliée avec Charlie. Elle indique dans son récit que les années suivantes ont été les plus heureuses de la famille. Après cette période, Charlie a été élu gouverneur du Wisconsin, puis président des États-Unis.

La dernière partie de ce roman couvre une seule journée de la vie d’Alice en tant que première dame. C’est ce jour-là que Gladys Wycomb, le médecin qui a pratiqué l’avortement d’Alice, a menacé de rendre publiques les informations sur la procédure si Alice ne s’exprimait pas contre un candidat pro-vie à la Cour suprême que Charlie soutenait. La menace s’est avérée inoffensive car Gladys est décédée le même jour. Avant de mourir, cependant, Alice a rendu visite à Gladys ainsi qu’à son amie de longue date Dena qui sortait avec Pete, l’homme qui a mis Alice enceinte. Ces visites ont changé la vision d’Alice sur son rôle de première dame et elle a décidé de parler avec un colonel de l’armée qui campait autour de la Maison Blanche pour tenter de parler au président de la fin de la guerre. Alice a dit à cet homme qu’elle était d’accord avec son opinion selon laquelle la guerre devrait cesser, une opinion que son mari ne partageait pas. Charlie est d’abord en colère contre Alice pour la spontanéité de sa décision, mais semble plus en paix lorsqu’il réalise que son personnel travaille dur pour couvrir l’erreur. C’est cette décision d’Alice qui la fait se demander si elle a mis en péril le rôle de son mari en tant que président.

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