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19. . . . Et imaginer une langue, c’est imaginer une forme de vie.
40. Discutons d’abord cette point de l’argument : qu’un mot n’a pas de sens si rien ne lui correspond. . . .
47. Mais quelles sont les parties constitutives simples dont se compose la réalité ?–Quelles sont les parties constitutives simples d’une chaise ?–Les morceaux de bois dont elle est faite ? Ou les molécules, ou les atomes ? – « Simple » veut dire : pas composite. Et ici le point est : dans quel sens « composite » ? Cela n’a aucun sens de parler absolument de « parties simples d’une chaise ».
Encore une fois : est-ce que mon image visuelle de cet arbre, de cette chaise, se compose de parties ? Et qu’est-ce que c’est des composants simples ? Le multicolore est un type de complexité ; une autre est, par exemple, celle d’un contour brisé composé de mèches droites. Et on peut dire qu’une courbe est composée d’un segment ascendant et d’un segment descendant.
. . .
49. . . . Mais que ce soit « un mot ou une proposition » dépend de la situation dans laquelle il est prononcé ou écrit. . . . C’est aussi ce que voulait dire Frege lorsqu’il disait qu’un mot n’avait de sens que comme partie d’une phrase.
54. . . . On apprend le jeu en regardant comment les autres jouent. . . . Mais comment l’observateur distingue-t-il dans ce cas entre les erreurs des joueurs et le jeu correct ? . . .
72. Voir ce qui est commun. . . . Je lui montre des échantillons de différentes nuances de bleu et lui dis : « La couleur qui est commune à toutes ces couleurs est ce que j’appelle le ‘bleu’ ».
75. Que signifie savoir ce qu’est un jeu ? Qu’est-ce que cela veut dire, le savoir et ne pas pouvoir le dire ? Cette connaissance est-elle en quelque sorte équivalente à une définition non formulée ? . . .
76. . . . La parenté est tout aussi indéniable que la différence.
84. J’ai dit que l’application d’un mot n’est pas partout bornée par des règles. Mais à quoi ressemble un jeu qui est partout limité par des règles ? dont les règles ne laissent jamais le doute s’infiltrer, mais bouchent toutes les fissures là où il le pourrait ? . . .
98. D’une part, il est clair que chaque phrase de notre langue « est en ordre telle qu’elle est ». C’est-à-dire que nous ne sommes pas luttant après un idéal, comme si nos phrases vagues ordinaires n’avaient pas encore un sens tout à fait irréprochable, et un langage parfait attendait la construction par nous. il doit y avoir un ordre parfait même dans la phrase la plus vague.
114. . . . On croit tracer encore et encore le contour de la nature de la chose, et on ne fait que tracer le cadre à travers lequel nous la regardons.
120. . . . Vous dites : le point n’est pas le mot, mais son sens, et vous pensez le sens comme une chose du même genre que le mot, quoique différente aussi du mot. Ici le mot, là le sens. L’argent et la vache que vous pouvez acheter avec. . . .
123. Un problème philosophique a la forme : « Je ne connais pas mon chemin ».
124. La philosophie ne peut en aucune manière interférer avec l’usage effectif du langage ; il ne peut finalement que le décrire. . . .
126. La philosophie met simplement tout devant nous, et n’explique ni ne déduit quoi que ce soit. – Puisque tout est ouvert à la vue, il n’y a rien à expliquer. Car ce qui est caché, par exemple, ne nous intéresse pas. . . .
127. Le travail du philosophe consiste à assembler des rappels dans un but particulier.
134. . . . Dire que cette proposition est en accord ou (en désaccord) avec la réalité serait un non-sens évident. . . .
154. . . . Essayez de ne pas du tout considérer la compréhension comme un « processus mental ». cette est l’expression qui vous a confondu. Mais demandez-vous : dans quel genre de cas, dans quel genre de circonstances, dit-on : « Maintenant je sais comment continuer », quand, c’est-à-dire la formule a m’est venu à l’esprit ?–
Au sens où il existe des processus (y compris des processus mentaux) qui sont caractéristiques de la compréhension, la compréhension n’est pas un processus mental.
155. Ainsi, ce que je voulais dire, c’est : quand il a soudain su comment continuer, quand il a compris le principe, alors peut-être qu’il a eu une expérience spéciale – et si on lui demande : » Qu’est-ce que c’était ? Que s’est-il passé quand vous a soudainement saisi le principe ? » peut-être le décrira-t-il à peu près comme nous l’avons décrit ci-dessus – mais pour nous c’est les circonstances sous lequel il a eu une telle expérience qui le justifie de dire dans un tel cas qu’il comprend, qu’il sait continuer.
177. Je voudrais dire : « Je fais l’expérience du parce que ». . . .
179. . . . Réfléchissez à la façon dont nous apprenons à utiliser les expressions « Maintenant, je sais comment continuer », Maintenant, je peux continuer » et d’autres ; . . .
203. La langue est un labyrinthe de chemins. Vous approchez de une côté et connaître votre chemin; vous approchez du même endroit d’un autre côté et vous ne connaissez plus votre chemin.
216. « Une chose est identique à elle-même. »–Il n’y a pas de plus bel exemple d’une proposition inutile, qui est pourtant liée à un certain jeu de l’imagination. C’est comme si dans l’imagination nous mettions une chose dans sa propre forme et voyions qu’elle convenait. . . .
243. . . . Mais pourrions-nous aussi imaginer un langage dans lequel une personne pourrait écrire ou exprimer vocalement ses expériences intérieures – ses sentiments, ses humeurs et le reste – pour son usage privé ? – Eh bien, ne pouvons-nous pas le faire dans notre langage ordinaire?–Mais ce n’est pas ce que je veux dire. Les mots individuels de cette langue doivent se référer à ce qui ne peut être connu que de la personne qui parle ; à ses sensations intimes immédiates. Donc, une autre personne ne peut pas comprendre la langue.
256. Maintenant, qu’en est-il du langage qui décrit mes expériences intérieures et que moi seul peux comprendre ? Comment est-ce que j’utilise des mots pour représenter mes sensations ? – Comme nous le faisons d’habitude ? Alors mes mots pour les sensations sont-ils liés à mes expressions naturelles de sensation ? Dans ce cas, ma langue n’est pas une langue « privée ». Quelqu’un d’autre pourrait le comprendre aussi bien que moi. – Mais supposez que je n’aie pas mon expression naturelle de la sensation, mais seulement la sensation ? Et maintenant je simplement associer noms avec des sensations et utilisez ces noms dans les descriptions.–
269. Rappelons-nous qu’il y a certains critères dans le comportement d’un homme pour le fait qu’il ne comprend pas un mot, qu’il ne signifie rien pour lui ; qu’il n’y peut rien. Et des critères pour son « penser qu’il comprend », en attachant un sens au mot, mais pas le bon. Et, enfin, des critères pour sa compréhension du mot juste. Dans le second cas, on pourrait parler d’une compréhension subjective. Et des sons que personne d’autre ne comprend mais que je ‘sembler comprendre’ pourrait être appelé une « langue privée ».
331. Imaginez des gens qui ne pouvaient penser qu’à haute voix. (Comme il y a des gens qui ne peuvent que lire à haute voix.)
390. Peut-on imaginer qu’une pierre ait une conscience ? Et si quelqu’un peut le faire, pourquoi cela ne prouverait-il pas simplement qu’un tel commerce d’images ne nous intéresse pas ?
464. Mon but est : de vous apprendre à passer d’un non-sens déguisé à quelque chose qui est un non-sens patent.
499. Dire « Cette combinaison de mots n’a pas de sens » l’exclut de la sphère du langage et délimite ainsi le domaine du langage. Mais lorsqu’on trace une frontière, cela peut être pour diverses raisons. Si j’entoure une zone d’une clôture ou d’une ligne ou autre, le but peut être d’empêcher quelqu’un d’entrer ou de sortir ; mais cela peut aussi faire partie d’un jeu et les joueurs sont supposés, disons, sauter par-dessus la limite ; ou il peut montrer où finit la propriété d’un homme et où commence celle d’un autre ; etc. Donc, si je trace une ligne de démarcation, ce n’est pas encore pour dire pourquoi je la dessine.
500. Lorsqu’une phrase est dite insensée, ce n’est pas pour ainsi dire son sens qui est insensé. Mais une combinaison de mots est exclue de la langue, retirée de la circulation.
511. Que signifie » découvrir qu’une expression n’a pas de sens » ? – et que signifie dire : » Si je veux dire quelque chose par là, ça doit sûrement avoir un sens » ? – Si je veux dire quelque chose par là ?–Si je veux dire Quel par elle ?!–On veut dire : une phrase significative est une phrase que l’on ne peut pas simplement dire, mais aussi penser.
512. Il semble que nous puissions dire : « Le langage des mots permet des combinaisons de mots insensées, mais le langage de l’imagination ne nous permet pas d’imaginer quoi que ce soit d’insensé. . . .
518. Socrate à Théétète : « Et si quelqu’un pense, ne doit-il pas penser quelque chose?–Th : « Oui, il doit. »–Soc. : « Et s’il pense quelque chose, ne doit-il pas être quelque chose de réel ? »–Th. : « Apparemment. »
Et quelqu’un qui peint ne doit-il pas peindre quelque chose — et quelqu’un qui peint quelque chose peindre quelque chose de réel ! — Eh bien, dites-moi quel est l’objet de la peinture : l’image d’un l’image représente?
520. « Si une proposition est également conçue comme une image d’un état de choses possible et qu’on dit qu’elle montre la possibilité de l’état de choses, le mieux que la proposition puisse faire est ce que fait une peinture, un relief ou un film : et il peut donc en tout cas ne pas rendre compte de ce qui est ne pas l’affaire. Alors est-ce que cela dépend entièrement de notre grammaire ce qui sera appelé (logiquement) possible et ce qui ne l’est pas, c’est-à-dire ce que cette grammaire permet ? -comme une formation avec laquelle on sait faire quelque chose, toutes les techniques n’ont pas d’application dans notre vie ; et quand on est tenté en philosophie de compter quelque chose d’assez inutile comme proposition, c’est souvent parce qu’on n’a pas suffisamment réfléchi à son application .
524. Ne le prenez pas comme une évidence, mais comme un fait remarquable, que les images et les récits fictifs nous font plaisir, occupent nos esprits.
(« Ne le prenez pas comme une évidence » signifie : trouvez cela surprenant, comme vous faites certaines choses qui vous dérangent. Alors l’aspect déroutant de cette dernière disparaîtra, en acceptant ce fait comme vous faites l’autre.)
((La transition d’un non-sens patent à quelque chose qui est un non-sens déguisé.))
528. Il serait possible d’imaginer des gens qui auraient quelque chose qui n’est pas tout à fait différent d’une langue : un jeu de sons, sans vocabulaire ni grammaire. (« Parler en langues. »)
529. « Mais quelle serait la signification des sons dans un tel cas ? » – Qu’est-ce que c’est en musique ? Bien que je ne veuille pas du tout dire que ce langage d’un jeu de sons devrait être comparé à la musique.
533. . . . comment expliquer l’expression, transmettre sa compréhension ? Posez-vous la question : comment peut-on mener quelqu’un à la compréhension d’un poème ou d’un thème ? La réponse à cette question nous dit comment le sens est expliqué ici.
558. Que signifie le fait de dire que le « est » dans « La rose est rouge » a un sens différent du « est » dans « deux fois deux font quatre » ? . . .
559. On voudrait parler de la fonction d’un mot dans cette phrase. Comme si la phrase était un mécanisme dans lequel le mot avait une fonction particulière. . . .
562. Mais comment puis-je décider ce qui est un trait essentiel, et quel trait inessentiel, accidentel de la notation ? Y a-t-il une réalité derrière la notation, qui façonne sa grammaire ?
569. La langue est un instrument. Ses concepts sont des instruments. . . .
570. Les concepts nous conduisent à faire des investigations ; sont l’expression de nos intérêts, et dirigent nos intérêts.
589. . . . (Luther : « La foi est sous le mamelon gauche. »)
601. Quand je parle de cette table, suis-je se souvenir que cet objet s’appelle une « table » ?
604. Il est facile d’avoir une fausse image des processus appelés « reconnaître » ; comme si reconnaître consistait toujours à comparer deux impressions entre elles. C’est comme si je transportais une image d’un objet avec moi et l’utilisais pour effectuer une identification d’un objet comme celui représenté par l’image. Notre mémoire nous semble être l’agent d’une telle comparaison, en conservant une image de ce qui a été vu auparavant, ou en nous permettant de regarder dans le passé (comme à travers une longue-vue).
650. On dit qu’un chien a peur que son maître ne le batte ; mais non, il craint que son maître ne le batte demain. Pourquoi pas?
Partie II
Page 174 : On peut imaginer un animal en colère, effrayé, malheureux, heureux, effrayé. Mais plein d’espoir ? Et pourquoi pas?
Page 175 : Les mots « la rose est rouge » n’ont pas de sens si le mot « est » a le sens « est identique à ». , le sens se désagrège ?
Page 194 : J’appellerai la figure suivante, dérivée de Jastrow, le canard-lapin. Il peut être vu comme une tête de lapin ou comme un canard.
Page 223 : Si un lion pouvait parler, nous ne pourrions pas le comprendre.
Page 225 : . . . Dire « La hauteur du Mont Blanc dépend de la façon dont on le gravit » serait étrange. Et l’on veut comparer « une mesure de longueur toujours plus précise » avec l’approche de plus en plus proche d’un objet. . . .
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