Enquête sur la loi sur les mesures d’urgence pour entendre les dirigeants, le gouvernement et la police du « Freedom Convoy »

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OTTAWA — L’enquête sur l’utilisation par Ottawa de la Loi sur les mesures d’urgence lors de la manifestation du « Freedom Convoy » en février a accordé pleine qualité à ses organisateurs, aux forces policières et aux trois paliers de gouvernement.

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La décision de Paul Rouleau, rendue publique lundi, signifie que les personnes ayant qualité pour agir seront informées à l’avance des informations soumises en preuve avant l’enquête, et leur accorde également certains privilèges, comme la possibilité de suggérer ou de contre-interroger des témoins.

Ceux qui ont obtenu un statut à part entière au sein de la Commission d’urgence pour l’ordre public comprennent les gouvernements fédéral, de l’Alberta et de la Saskatchewan, les villes d’Ottawa et de Windsor, en Ontario, le Service de police d’Ottawa, la Fédération de la police nationale et un groupe de 10 organisateurs de convois, dont Tamara LicheTom Marazzo et Chris Barber.

Tamara Lich, photographiée jeudi lors d'une conférence de presse, est une organisatrice clé du Freedom Convoy.
Tamara Lich, photographiée jeudi lors d’une conférence de presse, est une organisatrice clé du Freedom Convoy. Photo par Errol McGihon /Réseau postmédia

La Police provinciale de l’Ontario a été autorisée à participer pleinement, à l’exception du contre-interrogatoire des témoins ou de la production d’énoncés de politique.

Lich, qui, avec Barber, fait face à des accusations criminelles liées au convoi, a été arrêtée lundi en Alberta pour violation des conditions de sa mise en liberté sous caution, a annoncé la police d’Ottawa.

Rouleau a accordé la qualité pour agir aux organisateurs, ainsi qu’à une société à but non lucratif appelée Freedom 2022 Human Rights and Freedoms, en raison de leur «rôle clé dans les événements qui ont conduit à la déclaration de l’urgence».

Mais il a nié avoir qualité pour agir auprès de divers autres participants et partisans du convoi, dont certains ont vu leurs comptes bancaires gelés en vertu de la loi, affirmant que « le simple fait d’être témoin d’événements pertinents ne justifie pas en soi l’octroi d’une qualité pour agir ».

Il a également rejeté la demande de qualité pour agir des conservateurs fédéraux.

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Le parti avait cherché à participer au motif que les travaux de la commission auraient un impact considérable sur les députés actuels et futurs, et a déclaré dans sa demande qu’il avait un «intérêt de réputation substantiel et direct» dans l’enquête.

Rouleau a écrit dans sa décision que la CPP n’a pas démontré en quoi ses intérêts sur une gamme de questions factuelles et de politique publique diffèrent de ceux du public en général.

Le commissaire a déclaré que l’enquête doit rester un processus indépendant et non partisan, notant qu’un comité mixte spécial de la Chambre des communes et du Sénat a été chargé d’examiner l’utilisation des pouvoirs de la Loi sur les mesures d’urgence.

« Nous respectons la décision de (la) commissaire, mais nous ne faisons pas confiance à ce gouvernement libéral pour être transparent ou responsable et nous continuerons à utiliser tous les moyens disponibles pour nous assurer que le gouvernement libéral rend des comptes », a déclaré Dane Lloyd, porte-parole conservateur. pour la préparation aux situations d’urgence, a déclaré dans un communiqué.

« Nous avons demandé au gouvernement de renoncer à la confiance du cabinet et de participer sans se cacher derrière des outils juridiques. Les Canadiens n’ont toujours pas reçu cet engagement du gouvernement Trudeau.

La décision de Rouleau ne traite pas de la nature de la participation du gouvernement fédéral ni de la question de savoir si les ministres du Cabinet seront appelés à témoigner lors d’audiences publiques.

En plus des groupes qui ont obtenu un statut complet, d’autres entités, dont l’Association canadienne des chefs de police, des associations commerciales d’Ottawa, des groupes industriels et des organisations de la société civile, ont obtenu un statut partiel leur permettant de ne présenter que certains types de soumissions.

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L’ancien chef de la police d’Ottawa, Peter Sloly, qui a démissionné de son poste le lendemain du jour où Ottawa a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence, sera autorisé à produire des documents, à présenter des observations sur des questions factuelles, de preuve et de politique et à interroger des témoins, et le gouvernement du Manitoba a obtenu l’autorisation pour fournir des observations écrites.

Le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau a déclenché la Loi sur les mesures d’urgence le 14 février, une semaine après que les manifestants ont bloqué pour la première fois le pont Detroit-Windsor Ambassador et plusieurs semaines après ce qu’il a appelé «l’occupation illégale» du centre-ville d’Ottawa par des manifestants anti-lockdown et leurs véhicules.

C’était la première fois qu’un gouvernement invoquait la loi depuis son adoption en 1988.

Les mesures temporaires prévues par la loi ont donné aux autorités une plus grande latitude pour procéder à des arrestations, imposer des amendes, remorquer des véhicules et geler des avoirs.

Trudeau a révoqué la déclaration d’urgence le 23 février, deux jours après que le NPD s’est joint aux libéraux dans une motion de la Chambre des communes affirmant le choix de son gouvernement d’utiliser les pouvoirs extraordinaires.

La commission, que le gouvernement était tenu de mettre en place en vertu des dispositions de la loi sur les mesures d’urgence, est mandatée pour fournir un rapport final au Parlement d’ici le 20 février 2023.

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