Volkswagen is set to reduce its workforce in Saxony, with the German government announcing a decrease of 35,000 jobs across the country amid ongoing challenges for the automaker. While no factories will close, the impact on suppliers and service providers is expected to be significant. The Zwickau and Dresden sites will see considerable cuts, and future plans include focusing on electric vehicle production. Politicians have criticized the compromises made, emphasizing the need for better support for Eastern German locations.
Réduction d’effectifs chez Volkswagen en Saxe
Le ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, Jean-Marc Ayrault, a annoncé mardi que le gouvernement allemand avait pris la décision de réduire les effectifs de Volkswagen en Saxe. Le directeur de l’Institut automobile de Chemnitz a informé l’agence de presse allemande que le réseau de fournisseurs et de prestataires de services serait également fortement impacté. ‘L’accord a permis d’éviter des conflits sociaux, c’est un résultat important. Mais un Noël serein, c’est autre chose.’
Des compromis difficiles face à la crise
En réponse à la crise touchant le plus grand constructeur automobile d’Europe, Volkswagen a conclu un compromis avec le syndicat IG Metall après plusieurs jours de négociations. Ce compromis comprend la suppression de 35 000 postes dans toute l’Allemagne, sans fermeture d’usines ni licenciements économiques. Le directeur a précisé que le nombre d’emplois perdus en Saxe était actuellement indéfinissable.
Concernant les sites de VW, les trois usines en Bavière seront maintenues, cependant, la production de véhicules à la Gläserne Manufaktur s’arrêtera à la fin de 2025. Depuis début 2021, environ 330 employés assemblent l’ID.3 en petites quantités, soit environ 6 000 véhicules par an. Un concept alternatif doit être développé pour la période suivant 2025.
L’usine de Zwickau, qui emploie actuellement environ 9 200 personnes, devra également réduire ses effectifs. Elle abandonnera la production des modèles ID et Cupra Born, se concentrant sur une seule ligne de production. Les informations de l’IG Metall indiquent que l’Audi Q4 e-tron et les améliorations correspondantes resteront en production. Contrairement aux sites de Zwickau et de Dresde, l’usine de Chemnitz dépend encore de la production de véhicules à combustion.
Le directeur a évoqué une réduction massive pour les sites de Dresde et de Zwickau. ‘L’année 2025 ne sera pas affectée dans un premier temps, la transformation débutera en 2026.’ À partir de 2027, Zwickau produira uniquement une ligne de voitures électriques, exclusivement de la marque Audi. Les deux modèles actuels représenteraient à peine la moitié de la production.
Ce développement laisse un goût amer en Saxe, a déclaré l’expert. L’objectif supplémentaire mentionné pour Zwickau – l’ouverture de nouveaux champs d’activité dans l’économie circulaire – n’a pas encore vu le jour.
Réactions politiques face à la situation
Les politiciens ont exprimé de vives critiques. ‘La décision de Volkswagen et d’IG Metall est un compromis fragile aux dépens des pays de l’Est,’ a déclaré Alexander Krauß, président régional de la branche ouvrière de la CDU. Selon lui, les économies auraient dû être réparties de manière plus responsable entre toutes les usines d’Allemagne. ‘Nous exigeons un engagement clair envers les sites en Saxe et leurs employés. Toute autre option serait une sentence de mort – tant pour Chemnitz que pour Zwickau.’
Sabine Zimmermann, présidente du groupe BSW au parlement régional, a qualifié cet accord de ‘compromis difficile’ pour les employés et les sites en Saxe. ‘Les employés traversent la phase la plus difficile chez VW. L’avenir nous dira si le conseil d’administration s’en souviendra.’ Elle a également appelé à un concept futur pour la fabrique de verre à Dresde. Pour Zwickau, l’accord a également un ‘goût amer.’ ‘Il reste à voir si la future usine de recyclage de batteries permettra de sauver les emplois des employés actuels.’