Verbal aggression against Chrystia Freeland | Several politicians condemn the gesture of intimidation




Anciens et actuels politiciens, alliés et adversaires, ont condamné l’agression verbale dont a été victime vendredi la vice-première ministre fédérale Christia Freeland, en Alberta.

Publié à 16h52
Mis à jour à 16h55

Une vidéo de 14 secondes a été diffusée sur Twitter par un compte d’un groupe s’étant opposé aux restrictions de la santé publique visant à combattre la COVID-19. On y voit Mme Freeland entrer dans un ascenseur au moment où un homme costaud s’approche d’elle pour lui crier des jurons et l’insulter.

« Traître ! », lance-t-il.

L’homme s’est approché de façon menaçante devant les portes ouvertes de l’ascenseur pour dire à Mme Freeland de s’en aller de l’Alberta. On entend aussi une femme dire à la vice-première ministre qu’elle « n’est pas à sa place, ici. »

Mme Freeland était en Alberta pour rencontrer notamment la mairesse de Grande Prairie.

Lisa Raitt, une ancienne ministre conservatrice, dit avoir « senti un nœud dans son estomac » en regardant la vidéo. Elle s’est inquiétée de voir l’homme suivre Mme Freeland dans l’ascenseur. Une ancienne ministre fédérale de l’environnement, Catherine McKenna, dit avoir ressenti la même chose.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

L’ex-ministre conservatrice Lisa Raitt

Mme McKenna, qui a fait l’objet de mesures de sécurité supplémentaires pendant qu’elle était ministre, exhorte tous les chefs de parti à tenir une conférence de presse conjointe pour dénoncer ce qu’elle a qualifié « d’agression » contre Freeland, et s’engager à renforcer la sécurité des élus.

Jean Charest, un des candidats dans la course à la direction du Parti conservateur, a aussi condamné le geste de l’homme.

« C’est de l’intimidation brutale, a-t-il lancé sur Twitter. Les gens sont en colère. Je le comprends, mais ce comportement est dangereux. On ne peut pas normaliser cela. Tous les dirigeants politiques doivent condamner cela. »

Les collègues de Mme Freeland au conseil des ministres ont eux aussi dénoncé ce cas de harcèlement.

« Le harcèlement sous toute forme est inacceptable. [Chrystia Freeland], we will always be by your side, reacted in particular the Minister of Health, Jean-Yves Duclos. Discourse is the strength of our democracy; abuse is not one of them. Intimidation towards the VPM & its team cannot be tolerated, under penalty of setting a dangerous precedent. »

“No one should be harassed, threatened or intimidated,” said Foreign Affairs Minister Mélanie Joly. The threat that [Chrystia Freeland] has been subjected to is absolutely unacceptable and has no place in Canada. Neither she nor her staff should have to endure this behavior. »

Alberta Premier Jason Kenny said “the verbal harassment and threats directed at Mr.me Freeland are reprehensible”.

“Our governments have had deep disagreements, you know that. But you are always more than welcome to visit us in the province where you grew up and your family lives,” he wrote, speaking directly to the deputy premier.

NDP MP for Edmonton Strathcona Heather McPherson also spoke to Ms.me Freeland. “On behalf of the vast majority of Albertans who are kind, generous and respectable, you are welcome here,” she said.


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